Art contemporain

Dans le contexte de la mondialisation, l’art contemporain a développé des réseaux internationaux à la fin du XXe siècle. Parallèlement sont apparus des salons et des biennales d’envergure mondiale durant lesquels galeristes et commissaires d’expositions proposent des œuvres contemporaines aux amateurs d’art régionaux et internationaux. Cette forme d’art ne peut plus être qualifiée de « moderne », le terme étant réservé à l’art moderne classique et à l’art postmoderne. C’est pourquoi l’adjectif « contemporain » a tendance à se répandre dans les musées et les catalogues des salons et biennales.

Le terme « art contemporain » ne présage en rien du concept, du style, de la technique, de la forme ni de l’appartenance à un groupe ou mouvement quelconque des œuvres en question. Il s’applique aussi bien à des tableaux qu’à des supports apparus ces dernières décennies tels que la vidéo, la performance ou l’art conceptuel.

Ce n'est pas un hasard si art KARLSRUHE a consacré un hall à l'art le plus récent. Dans la dm-arena, où se déroulent également les remises de prix de la foire et l'ARTIMA art meeting, se développe donc une atmosphère toute particulière, une ambiance dédiée à la confrontation. Car là où l'art contemporain est présenté de manière encore incertaine, là où l'expérimentation a une chance, il y a justement de la controverse.

Dans le hall Discover, on peut voir et acheter les tableaux, sculptures, installations, dessins et photographies de jeunes artistes qui s'intéressent par exemple à la recherche sur le climat ou le genre, ou qui se penchent sur les questions de pouvoir ou d'impuissance. Discover veut être perçu en dialogue étroit avec les thèmes de l'époque.