Communiqués de presse

2024-02-25
art KARLSRUHE 2024 : un renouveau qui prend de la place

Karlsruhe, le 25 février 2024 - Le courage du changement a porté ses fruits et a passé le test de la pratique : Tel est le bilan unanime de tous les participants à art KARLSRUHE. "Je vois ici un véritable renouveau", résume l'artiste de renommée mondiale et fidèle visiteur de la foire Markus Lüpertz. Dès le jour de l'avant-première, le public trié sur le volet, composé d'experts en art et de galeristes, s'est montré enthousiaste face à la réorientation conceptuelle sous la nouvelle direction, qui a rendu à nouveau tangibles les points forts de la foire. Quelque 47.000 visiteurs ont confirmé ce premier écho positif au cours de la foire.

"Il règne cette année sur art KARLSRUHE un esprit unique", déclare la directrice de la foire Britta Wirtz. "Et celui-ci n'est pas seulement perceptible ici, mais aussi bien au-delà du parc des expositions. La qualité fondamentalement élevée de nos exposants et le nouveau concept sont le point de départ parfait sur la voie qui mène à la place to be pour la scène artistique en Europe".

Focalisé sur les points forts et prêt à donner des impulsions

Avec un large éventail de créations artistiques, art KARLSRUHE offre aux amateurs d'art un ensemble d'œuvres d'une qualité incomparable - du modernisme classique à l'art contemporain en passant par le modernisme d'après-guerre. Cette interaction inspirante est unique à Karlsruhe et constitue la pierre angulaire des nouveautés qui s'appuient sur les points forts existants de la foire. "Nous recevons tous des retours positifs de nos galeries", résument Olga Blaß, responsable du projet, et Kristian Jarmuschek, président du comité consultatif. "Nous sommes aussi particulièrement fiers que des galeries pertinentes, qui avaient été suspendues lors des précédentes éditions d'art KARLSRUHE, soient revenues chez nous, car elles trouvent notre nouveau concept si convaincant". C'est le cas par exemple de la célèbre galerie Henze & Ketterer : "Le fait que l'art moderne classique se soit installé dans le hall 1 a été pour nous un facteur décisif pour revenir à art", explique Dr. Alexandra Henze. "Mon impression générale est la suivante : la foire est très attrayante, la qualité s'est améliorée ces dernières années et les visiteurs sont très informés. Les discussions sont vraiment agréables". Même les nouveaux exposants considèrent la nouvelle orientation de la foire comme positive : "C'est notre première fois à art KARLSRUHE", déclare Michael Cosar de la galerie Cosar. "Nous avons eu des visiteurs en permanence sur notre stand, de nombreuses personnes intéressées et des entretiens positifs, y compris quelques contrats fructueux. Notre satisfaction est donc grande".

Manuel Ludorff de la galerie Ludorff de Düsseldorf souligne surtout le nombre élevé de ventes : "Malgré un contexte de marché marqué par des défis économiques, l'écho ici à art KARLSRUHE a été très bon. Nous avons rencontré des collectionneurs qualitativement très importants et pertinents - la condition de base pour des ventes, en particulier dans le segment des prix élevés. Nous venons ainsi de vendre une aquarelle de Lyonel Feininger pour 120 000 euros et avons réservé à ce jour des œuvres d'une valeur d'un demi-million d'euros. En outre, nous avons par exemple pu vendre toutes les toiles que nous avions apportées de l'artiste Christopher Lehmpfuhl. Comme presque chaque année, tout s'est extrêmement bien passé pour nous à art KARLSRUHE".

Le prince des peintres, Markus Lüpertz, loue lui aussi l'évolution de la foire : "J'ai déjà pu découvrir de superbes applications de couleurs et de la bonne peinture, et je suis curieux de voir où le chemin va encore nous mener. La nouvelle structure est perceptible et l'art jeune m'intéresse beaucoup, car c'est surtout la relève qui apporte une nervosité et une vie bienvenues à la foire. Je vois ici un véritable renouveau !"

Un écho écrasant pour le nouveau format re:discover

Un grand succès a été remporté par "re:discover" - un format qui rend à nouveau visibles des artistes qui, de manière totalement injustifiée, n'ont justement pas l'attention du marché de l'art. Grâce à un soutien du Délégué du gouvernement fédéral à la culture et aux médias (BKM) et en collaboration avec l'Association fédérale des galeries et marchands d'art allemands (BVDG), art KARLSRUHE a mis un accent particulier sur les artistes qui, malgré la grande qualité artistique de leur œuvre, ne reçoivent pas l'attention qu'ils méritent. Au total, 20 positions étaient à découvrir dans les cabines des galeries. "Je suis enthousiasmée par le programme re:discover", déclare Imke Valentien de la galerie Imke Valentien. "C'est une idée formidable, en tant que concept pour le marché de l'art, mais aussi pour les artistes. Et c'était une impulsion du BVDG d'établir ce concept à art KARLSRUHE".

Des liens étroits avec l'économie régionale et la société urbaine

De nombreux acteurs de l'économie et de la culture ont profité du cadre inspirant de la foire pour se mettre en réseau et échanger des idées. "Cette année, plus d'entreprises, de réseaux, d'institutions et d'associations que jamais ont profité du prestige d'art KARLSRUHE pour rencontrer leurs clients, leurs partenaires et leurs membres", explique Britta Wirtz. "Nous nous réjouissons bien sûr de tous les acteurs économiques régionaux et suprarégionaux qui choisissent notre foire pour leurs réceptions et leurs Get together".

Avec ses institutions culturelles importantes, une scène artistique vivante et en tant que "UNESCO City of Media Arts", la ville en éventail est prédestinée à faire vivre l'art KARLSRUHE dans la vie urbaine. Cela s'est concrétisé par exemple dans des salles de projets et des espaces off avec un programme exigeant sous le titre "Kunstrauschen", où des espaces d'expérience se sont ouverts aux personnes intéressées par la scène artistique. "L'art KARLSRUHE témoigne de l'enracinement artistique dans la ville et la région", déclare Olga Blass. "Nous avons réalisé de nouveaux débuts avec les parties prenantes du monde de l'art, qui connaîtront un véritable développement à l'avenir". Cette offre a été reflétée de manière optimale par le point fort "Forum Karlsruhe" dans le hall 3, où une symbiose partenariale a été créée, mettant en avant le cœur de la marque Karlsruhe, l'art médiatique. Outre des œuvres issues des archives du Centre pour l'art et les médias (ZKM), la relève de l'art médiatique de l'École supérieure des arts appliqués (HfG) de Karlsruhe s'est présentée pour la première fois avec quatre travaux personnels et l'aménagement scénographique de la surface.

Le prochain art KARLSRUHE aura lieu du 20 au 23 février 2025.

2024-02-23
Le prix de sculpture Loth offert par la L-Bank est attribué à Andreas Blank et à la galerie Art Affair

Cette année, le prix de sculpture Loth est attribué à la galerie Art Affair de Regensburg et à son artiste Andreas Blank. Ce prix d'une valeur de 20.000 euros, soutenu par la L-Bank, a été décerné pour la première fois en 2018. Il distingue à la fois un sculpteur ou une sculptrice et la galerie qui le ou la présente sur l'un des 21 emplacements de sculptures d'art KARLSRUHE.

Le jury a justifié sa décision comme suit: "Voici un sculpteur à l'œuvre qui nous place au cœur de sa conception artistique de notre monde réel et de ses conditions sociales. Où l'ironie débouche-t-elle chez l'observateur, le consommateur de ces tableaux-pensées, sur un processus d'apprentissage qui donne à réfléchir?"

Andreas Blank / Galerie Art Affair
Andreas Blank / Galerie Art Affair Credit: Carlotta Roob

Blank s'inspire des objets de la vie quotidienne : de lourdes bottes en cuir, des chemises soigneusement pliées sur des mallettes grand format, mais aussi des bouteilles de détergent. Contre toute attente, ils sont toutefois aussi encombrants et peu pratiques que lourds, car ils ne sont pas en cuir, en tissu ou en plastique, mais en marbre, en albâtre et en porphyre. Andreas Blank s'inscrit ainsi parfaitement dans l'art du trompe-l'œil, qui a atteint sa maîtrise à l'époque baroque, mais que les artistes reprennent volontiers aujourd'hui. Dans la motivation du jury, on peut lire : "Les objets de Blank sont à la fois des "pierres précieuses" et des pierres d'achoppement. De la tension entre nature/pierre et culture/objet sont nés, grâce à l'intervention intellectuelle et pratique de l'artiste, des objets qu'il associe sur la place des sculptures pour former une installation convaincante".

Andreas Blank, né en 1976 à Ansbach, a étudié à l'Académie des Beaux-Arts de Karlsruhe et à la HBK de Hambourg ainsi qu'au Royal College of Art de Londres. Depuis 2012, il expose à l'échelle internationale et a entre-temps reçu de nombreuses distinctions. Il a ainsi été boursier de la Studienstiftung des Deutschen Volkes en 2005 et 2008 et a été récompensé pour la dernière fois en 2022 par la fondation Kunstfonds Bonn.

Le Prix Hans Platschek pour l'art et l'écriture décerné à Paula Doepfner

Dès le jeudi d'ouverture, le prix Hans Platschek a été décerné à Paula Doepfner. La laudatrice était Marion Ackermann, directrice générale des collections d'art nationales de Dresde, qui avait désigné l'artiste au nom de la fondation Platschek. L'élève de Rebecca Horn, qui vit et travaille à Berlin, est d'une "actualité impressionnante". Son art de l'écriture est filigrane et linéaire, tout en étant d'un sérieux extraordinaire, marqué par l'œuvre littéraire d'écrivains comme Robert Musil et Paul Celan.

Hans-Platschek-Preis für Kunst und Schrift an Paula Doepfner verliehen

Dès le jeudi d'ouverture, le prix Hans Platschek a été décerné à Paula Doepfner. La laudatrice était Marion Ackermann, directrice générale des collections d'art nationales de Dresde, qui avait désigné l'artiste au nom de la fondation Platschek. L'élève de Rebecca Horn, qui vit et travaille à Berlin, est d'une "actualité impressionnante". Son art de l'écriture est filigrane et linéaire, tout en étant d'un sérieux extraordinaire, marqué par l'œuvre littéraire d'écrivains comme Robert Musil et Paul Celan.

2024-02-22
Un début réussi: art KARLSRUHE ouvre ses portes avec un nouveau concept

Beaucoup de choses sont nouvelles, certaines sont différentes, des choses qui ont fait leurs preuves sont restées : C'est avec une cérémonie d'ouverture réussie que l'art KARLSRUHE de cette année a accueilli les amateurs et amatrices d'art dans les halls inondés de lumière de la foire. Le point d'orgue de l'inauguration a été la remise du 16e prix art KARLSRUHE, qui honore en double un galeriste et un artiste d'un one-artist-show et qui a été décerné pour la première fois dans le cadre de l'inauguration. Avec la galerie Thomas Fuchs et son artiste Carlo Krone, c'est un jeune artiste prometteur de Stuttgart qui est récompensé. Avec ses peintures, il met l'accent sur le quotidien et le détourne certes sur le plan visuel et du contenu, mais éveille une familiarité presque nostalgique par son caractère reconnaissable. Le prix d'un montant de 15 000 euros servira à l'achat d'œuvres de la présentation faite au salon, qui rejoindront la collection art KARLSRUHE à la Städtische Galerie de Karlsruhe.

Le propriétaire de la galerie, Thomas Fuchs, se réjouit non seulement d'avoir été récompensé par le prix art KARLSRUHE, mais aussi d'avoir réussi à tous points de vue le début de la foire. "Dès la fin de la journée d'avant-première d'hier, nous avions déjà vendu plusieurs œuvres - notamment 16 toiles impressionnantes de notre one-artist-show primé avec Carlo Krone", explique Fuchs.

Ses collègues de la galerie se montrent également enthousiastes quant à la réussite de la journée d'avant-première de mercredi et font l'éloge des concepts remaniés ainsi que de la restructuration des halls. Les places réservées aux sculptures dans ce schéma ainsi que la revalorisation des circulations par les spots de sculptures ont en outre permis aux visiteurs de se sentir très détendus, de flâner dans les allées, d'admirer l'art et de faire leurs premiers achats, mais aussi de trouver le temps de discuter. "La journée d'avant-première nous a énormément plu, car nous avons conclu des affaires avec succès et nous avons ressenti cet esprit unique", déclare Andreas Herrmann, propriétaire de Mianki.Gallery à Berlin. "Il était important pour nous tous de voir dans quelle direction art KARLSRUHE se développe, notamment en ce qui concerne sa viabilité. C'est pourquoi le feed-back entièrement positif et la qualité incroyablement élevée nous remplissent d'une grande joie. Nos invités nous remercient de les avoir invités, et ils prennent un réel plaisir à se promener dans la foire. Nous sommes ravis de cet écho, qui montre une intensité que nous avons rarement connue. Nous espérons maintenant que nous pourrons continuer sur la lancée d'aujourd'hui et que l'ambiance d'aujourd'hui se poursuivra dans les jours à venir".

Le nouveau concept de la double direction convainc les galeristes et les visiteurs

La nouvelle double direction composée de la directrice de projet Olga Blaß et du président du comité consultatif d'art KARLSRUHE Kristian Jarmuschek s'était fixé pour objectif, au cours des neuf derniers mois, de développer le concept d'art KARLSRUHE sans perdre de vue ses points forts. Ainsi, les galeries retracent 120 ans d'histoire de l'art, du modernisme classique à l'art contemporain, et accordent également au thème de la sculpture l'attention qu'il mérite. Une nouvelle structure des halls et une sélection précise des galeries exposantes permettent également de mettre en œuvre des concepts plus récents. L'art jeune en particulier y trouve sa place : "Notre objectif commun avec nos galeries est et reste de faire évoluer l'art KARLSRUHE en permanence et de permettre à tous ceux qui ont une passion pour l'art d'accéder au monde de l'art", déclare Britta Wirtz, directrice de la foire. "Tant avec nos formats établis qu'avec les nouveaux, nous encourageons la médiation artistique et offrons aux galeries du monde entier une plateforme précieuse sur laquelle un large éventail de 120 ans d'art est représenté. Nous parvenons ainsi à attirer aussi bien des collectionneurs expérimentés que des néophytes du marché de l'art". L'un de ces nouveaux formats est l'Academy Square dans la dm-arena. Sous la direction d'Elke Buhr, rédactrice en chef de Monopol, 14 jeunes diplômés prometteurs des académies des beaux-arts de Karlsruhe et de Stuttgart ainsi que de la Hochschule für Gestaltung de Karlsruhe y seront exposés.

Pour les nouveaux formats, de nombreuses nouvelles galeries ont pu être gagnées, dont beaucoup se réjouissent de l'échange amical avec des collègues nationaux et internationaux. Ainsi, Nadja Thiel de la galerie Cosar déclare : "C'est la première fois que nous sommes ici à Karlsruhe et nous nous sentons très à l'aise sur notre site. Nous connaissons et apprécions la galerie Meyer Riegger depuis longtemps et nous nous réjouissons de ce voisinage". Le format nouvellement introduit des "Friends" paie également pour ces liens, car les jeunes galeries peuvent se présenter sur le stand d'une galerie établie. Au total, sept galeristes ont profité de cette possibilité d'offrir une plate-forme à des artistes souvent très jeunes. Deux artistes de Karlsruhe sont également de la partie : Michael Oess offre un espace d'exposition à la Pigment Gallery espagnole, qui accueille entre autres le jeune sculpteur espagnol Juan Miguel Quinon avec ses "sculptures" de glace réalisées selon des techniques artisanales traditionnelles.

Une ville sous le signe de l'art

Avec ses nombreuses institutions culturelles, la ville de Karlsruhe est depuis toujours précédée par sa réputation de ville d'art et de culture. "Cette année encore, avec art KARLSRUHE, la ville en éventail fait honneur à sa réputation de ville d'art et de culture - et ce, bien au-delà des frontières régionales", déclare Britta Wirtz. "En tant que première et jusqu'à présent seule ville allemande à pouvoir porter le titre de "UNESCO City of Media Arts", il va de soi que tout Karlsruhe est actuellement placé sous le signe de l'art : avec de nombreux partenaires engagés et des institutions artistiques et culturelles communales, nous nous tissons cette année plus que jamais avec les acteurs de la ville et offrons un aperçu unique de la scène artistique locale".

Les espaces de projets et les Off Spaces ont spécialement mis sur pied un programme ambitieux intitulé "Kunstrauschen" (Bruit de l'art), qui sera accessible à tous les visiteurs de la foire qui ont encore envie de découvrir l'art actuel après la fermeture des halls le vendredi soir, grâce à une navette de la foire. Cela complète parfaitement le "Forum Karlsruhe" dans le hall 4, au sein duquel l'UNESCO City of Media Arts, les musées de Karlsruhe et les deux écoles d'art se présentent.

After art Party au Hallenbau

art KARLSRUHE meets Hallenbau: Ceux qui sont encore d'humeur festive après l'ouverture d'art KARLSRUHE pourront terminer la soirée avec des boissons, des snacks et de la musique live au foyer du ZKM dans le Hallenbau : Après un "Get together" pour les invités de la foire et des institutions à 19 heures, l'After art Party aura lieu à partir de 21 heures avec des DJ sets de deepthought et Caligo. L'entrée est gratuite.

2024-02-21
art KARLSRUHE démarre: Les temps forts de la foire et de la ville

177 galeries, musées exposants, institutions, écoles d'art, associations et médias ainsi que des partenaires de l'environnement urbain attendent avec impatience l'ouverture de art KARLSRUHE demain. Les nombreuses nouveautés dont sera dotée la 21e édition de la foire suscitent d'ores et déjà un vif intérêt et une grande impatience chez tous les participants, ainsi qu'un grand écho médiatique. La directrice de la Messe Karlsruhe, Britta Wirtz, attend également avec impatience les prochains jours de la foire : "Au cours des neuf derniers mois, nous avons lancé beaucoup de nouveautés en nous appuyant sur les atouts convaincants de l'art KARLSRUHE. Cela a été bien accueilli par le marché. Je suis particulièrement fier que nous ayons réussi à faire entrer la foire d'art dans la ville. Grâce aux nombreux partenaires engagés, aux institutions artistiques et culturelles communales, nous pouvons proposer un programme diversifié et des offres supplémentaires à nos visiteurs extérieurs ainsi qu'aux personnes intéressées de la région".

Ouverture et remise du prix art KARLSRUHE

Pour la première fois, le 16e prix art KARLSRUHE sera décerné dans le cadre de l'inauguration officielle, à 17 heures dans le Aktionshalle, à un One Artist Show qu'une galerie consacre à l'un de ses artistes. Ce prix, doté de 15 000 euros, est organisé conjointement par le Land de Bade-Wurtemberg et la ville de Karlsruhe.

Nouvelle structure dans les halls

Des adaptations conceptuelles et un recentrage de la foire ont conduit à une nouvelle structuration des halls qui permet au visiteur de mieux s'orienter.

120 ans d'histoire de l'art commenceront à l'avenir à art KARLSRUHE dans le hall 1 - intitulé "Art moderne classique et art contemporain" - où l'on pourra particulièrement apprécier la qualité muséale des œuvres présentées par les exposants. Avec l'art moderne d'après-guerre du hall 2 - "Art après 1945 et art contemporain" - elles donnent une impression globale de la diversité et du potentiel d'innovation de ces époques. Des positions de l'art contemporain y sont combinées de manière dialogique. Cette interaction inspirante est unique à Karlsruhe.

Dans la disposition spatiale des halls, le hall 3 - "Artication" - associe l'art (Art) et l'éducation (Education). On y trouve le nouveau format "Paper Square" (dans le prolongement de l'exposition spéciale consacrée à l'art graphique) pour les travaux utilisant le médium artistique du papier. Sous le titre "Nature - Beauty and Destruction", la LBBW présente, dans le cadre de l'exposition spéciale de cette année, une partie de sa collection d'art. L'"Academy Square" offre aux diplômés actuels des écoles d'art du Bade-Wurtemberg, avec le soutien de la LBBW et sous la direction d'Elke Buhr (rédactrice en chef de Monopol), une nouvelle plate-forme sur la foire. Outre le Forum Karlsruhe, un grand nombre d'institutions culturelles, d'académies d'art et d'associations artistiques de la région et d'ailleurs se présenteront dans le hall.

La dm-arena, le hall 4 dans l'ordre de comptage, est intitulée "Discover ". Elle est consacrée à l'art contemporain.

re:discover - Renforcer les femmes artistes sur le marché et les positions artistiques injustement oubliées.

En collaboration avec la Bundesverband Deutscher Galerien und Kunsthändler e.V. (BVDG) et avec le soutien de la Déléguée du gouvernement fédéral à la culture et aux médias (BKM), le prochain art KARLSRUHE met un accent particulier sur les artistes femmes et hommes qui, malgré la grande qualité artistique de leur œuvre, ne reçoivent pas (encore) ou plus l'attention qu'ils méritent. Avec le nouveau format re:discover, une plus grande place sera accordée à l'importance actuelle et historique de ces artistes. Les galeries participant au programme se voient attribuer gratuitement 25 m² pour la présentation d'un ou d'une artiste. Au total, 20 positions seront à redécouvrir cette année grâce à re:discover dans les cabines des galeries. Le contenu de l'ARTIMA art meeting des 23 et 24 février sera consacré au thème re:discover, comme par exemple "Comment garder vivant l'héritage artistique dans le contexte muséal" ou "A propos du traitement des successions : Qu'advient-il, après la mort des artistes, des œuvres qui ne sont pas achetées par les musées ou les collections ?"

Talks sur l'art

Outre l'ARTIMA art meeting du jeudi 22 février et du vendredi 23 février, il y aura chaque jour le SWR Kultur Messetalk. Par exemple, l'artiste peintre Mona Ardeleanu s'entretiendra avec l'animateur Dietrich Brants le jeudi 22 février au sujet de son œuvre, qui reproduit souvent des motifs de la porcelaine de Delft sous forme de tissu textile. Tout ce qu'elle peint semble réaliste, mais rien de tout cela n'existe. Le vendredi 23 février, Dietrich Brants s'entretiendra avec la galeriste munichoise Renate Bender, qui, avec son programme de galerie, s'engage à ce que l'art concret reste de l'art contemporain.

Et le samedi 24 et le dimanche 25 février auront lieu les LBBW-Talks en coopération avec le magazine MONOPOL ou les MONOPOL-Talks. Silke Hohmann de MONOPOL s'y entretiendra notamment avec l'artiste Julius vom Bismarck, dont on pourra également voir des œuvres dans l'exposition spéciale de la LBBW sur place, et avec le duo d'artistes Super Vivaz, dont les œuvres seront présentées à l'Academay Square. Le dimanche, le traditionnel bilan de la foire sera présenté pour la première fois par le nouveau duo de direction Olga Blaß et Kristian Jarmuschek.

Des spots de sculptures amènent encore plus de "grands formats" dans les halls.

Depuis la première édition, art KARSLRUHE se caractérise par ses spots de sculptures qui occupent tout l'espace. Soutenues par le groupe Vollack, de nombreuses sculptures extérieures pourront être découvertes dans le jardin de sculptures (Atrium). À cela s'ajoutent les spots de sculptures, également soutenus par le groupe Vollack, qui offrent un espace de contemplation à 23 œuvres tridimensionnelles dans le couloir des visiteurs et dans le hall d'action. L'engagement particulier en faveur de la sculpture se traduit également par la cinquième remise du prix Loth de la sculpture avec le partenaire L-Bank.

La galerie Heike Strelow, Francfort, sera par exemple présente avec la sculpture d'Alejandro Monge "SHIBUYA 2" de 2023 et la galerie Chiefs & Spirits, Londres, avec la sculpture "The Space Between" de l'artiste Piet Warffemius de 2022. La galerie ARTAFFAIR, Regensburg, apporte également une œuvre pour un spot de sculpture : le bronze "Atlas" de Markus Lüpertz.

Forum Karlsruhe

L'art, la culture, l'art médiatique et la créativité forment à nouveau une symbiose partenariale et se fondent pendant art KARLSRUHE en un marché de la création artistique sous le label "Forum Karlsruhe" dans le hall 3. L'art médiatique est au centre du Forum en tant que l'un des noyaux de la marque Karlsruhe, la ville UNESCO des arts médiatiques. Outre des œuvres issues des archives du Centre pour l'art et les médias (ZKM), la relève des arts médiatiques de l'École supérieure de design (HfG) de Karlsruhe se présentera pour la première fois avec quatre de ses propres travaux et l'aménagement scénographique de l'espace.

De la fête à l'espace de projet

Pendant art KARLSRUHE, la scène culturelle de la ville s'emballe elle aussi. La fermeture du salon n'est donc pas forcément une fin en soi.

artini est le nom du bar temporaire qui ouvre ses portes tous les jours de 17h à 24h dans la Kaiserstraße 120, où l'on parle d'art et d'économie de l'art, où l'on expose des œuvres d'art issues de divers réseaux et où des DJs alternants interprètent des sets.

Le 22 février, c'est la fête au foyer du ZKM dans le Hallenbau de la Lorenzstraße. Le coup d'envoi sera donné à 21 heures et la danse durera jusqu'à 1 heure du matin. L'entrée est gratuite.

Sous le terme "Kunstrauschen", la longue nuit des espaces de projets se présente le vendredi 23 février de 19h00 à 23h00. Après le programme de la foire, il sera possible d'explorer la ville et la scène artistique locale en dehors des galeries établies. Karlsruhe possède une quantité incroyable d'espaces de projets et d'offspaces qui, depuis des décennies, sont une composante importante de la vie culturelle de la ville. Qu'il s'agisse d'ateliers ou de pièces dans des appartements privés, d'arrière-cours ou de grands halls, l'art est présent dans tous les recoins imaginables de Karlsruhe. Ces espaces, souvent gérés par des artistes, sont des lieux d'activité artistique autodéterminée et d'expérimentation qui offrent un aperçu unique du travail des artistes contemporains de Karlsruhe.

Parallèlement à art KARLSRUHE, une quinzaine de ces espaces de projets ouvrent cette année pour la première fois leurs portes simultanément le temps d'une soirée et offrent la chance de découvrir dans une atmosphère détendue des locaux en partie cachés et de faire personnellement connaissance avec les artistes. Un bus-navette relie la foire aux espaces de projets et aux offspaces. De plus amples informations sont disponibles sur kaunstrauschen-karlsruhe.de

L'After-Art-Party officielle aura lieu le samedi 24 février au P8 dans la Schauenburgstraße. Un DJ LineUp international avec Acid Pauli, Anna Schreit ou encore Shahrokh Dini fournira la base pour une soirée parfaite. L'artiste Dominik Rinnhofer se chargera des visuels.

Credit: Alejandro Monges Skulptur "SHIBUYA 2” Concrete, fiberglass, resine and pigments 2023, Galerie Heike Strelow, Frankfurt

2024-02-16
Dossier de presse pour art KARLSRUHE 2024

Sur cette page, vous pouvez télécharger le dossier de presse de art KARLSRUHE 2024

2024-02-15
Promotion des artistes à art KARLSRUHE : le nouveau format

Le programme de promotion re:discover offre pour la première fois un large espace à des positions artistiques qui, pour diverses raisons, sont passées sous le radar, dans le cadre d'une foire d'art. Au total, 20 artistes ont été sélectionnés par un jury d'experts parmi les candidatures des exposants d'art KARLSRUHE pour la première édition du programme re:discover.

Parmi eux se trouve le pionnier de l'art médiatique Dieter Jung, que le Centre pour l'art et les médias (ZKM) de Karlsruhe a présenté il y a quelque temps dans une exposition individuelle (Galerie Kornfeld, Berlin). Avec ses hologrammes, il a brisé dès les années 1980 les limites de la bidimensionnalité et enrichi l'art cinétique avec la lumière et les sculptures laser.

L'artiste Rune Mields (Galerie Judith Andreae, Bonn) défend une position cohérente. Elle travaille avec des signes mathématiques et explore dans ses œuvres le réseau de relations abstraites qui naît de leurs associations. Grâce à sa méthode de travail scientifique et à la transmission de son savoir, elle fait partie des "chercheurs de traces" parmi les créateurs d'art.

La cinéaste Dore O. (Galerie Ricarda Fox, Mülheim), décédée en 2022 à l'âge de 76 ans - elle a participé à la documenta 5 et 6 - a été considérée comme l'une des "plus importantes pionnières du cinéma expérimental allemand". L'ensemble de son œuvre se compose de films, de livres, de tableaux et de photos. Ses travaux accordent une large place à l'expérimentation ; elle est par exemple intervenue dans le processus chimique de développement des photos Polaroid.

L'œuvre picturale de Dieter Schosser (Galerie Alfred Knecht, Karlsruhe) se distinguait à ses débuts par sa rigueur formelle : "Le cercle, le triangle et le carré ne sont pas grand-chose, et pourtant ils sont presque tout" - c'est ainsi que l'artiste décrivait le cœur de sa création. Ce n'est que dans son œuvre tardive qu'il s'est émancipé de telles directives et a déployé une grande liberté artistique. Schosser utilise désormais des sacs en plastique et des papiers jetés comme support de peinture et peint avec du café ou du liquide vaisselle. Il en résulte des œuvres très spontanées et non conventionnelles.

L'artiste Frank Oehring (Malte Uekermann Kunsthandel, Berlin), qui vit à Berlin, n'est connu que de quelques initiés sur le marché de l'art. Au cours des dernières décennies, le designer a réalisé d'innombrables travaux dans l'espace public et semi-public. Au début des années 70, il a ainsi créé l'emblématique système de guidage et d'information ainsi que la sculpture lumineuse centrale de l'ICC de Berlin. Pour ses amis et ses clients, il a été un porteur de lumière et un créateur de signes dans des intérieurs privés.

Le programme de soutien re:discover veut également contribuer au débat sur les héritages artistiques et les mécanismes du marché de l'art. Une présentation des archives d'artistes de Brauweiler fait donc partie intégrante du projet. Depuis son ouverture en 2010, cette institution située dans une ancienne abbaye près de Cologne est considérée comme un projet modèle pour le traitement des successions. Sous la direction de la fondation Kunstfonds, des legs artistiques sélectionnés y sont conservés, étudiés et exposés en tant qu'héritage culturel.

Le programme d'accompagnement du format "re:discover" offre un aperçu du marché de l'art et met en lumière les différentes perspectives et pratiques de médiation de ses acteurs. L'ARTIMA art meeting, qui aura lieu les 22 et 23 février sur le salon, sera consacré au thème "Comment l'art et le marché de l'art profitent des redécouvertes", avec des conférences et des débats en panel.

Avec le programme de promotion re:discover, art KARLSRUHE propose à ses visiteurs un circuit de découverte unique. Tous les artistes présentés ont créé une œuvre plus large et sont présents sur le stand de leurs galeries avec une grande diversité d'œuvres et de groupes d'œuvres. Les personnes intéressées peuvent se familiariser avec les différentes positions artistiques lors de visites guidées.

2024-01-25

Karlsruhe, 25.01.2024 Une liste d'artistes imposante, un casting de haut niveau, comme dans un livre d'images de l'histoire de l'art contemporain : de Franz Ackermann et Anselm Kiefer à Olafur Eliasson et Andreas Gursky, en passant par Diana Thater et Thomas Grünfeld. Ce que la Landesbank Baden-Württemberg (LBBW) et les institutions qui l'ont précédée ont collectionné depuis 1970, soit un total d'environ 3 000 œuvres, peut vraiment être vu.

Sarah Haberkorn, directrice de la collection de la LBBW à partir de janvier 2024, prépare en tant que curatrice une exposition spéciale intitulée "Nature - Beauty and Destruction", qui présentera des représentations de la nature, de la flore et de la faune, dans un champ de tensions changeant entre beauté et destruction.

Sarah Haberkorn : "Des questions critiques se posent sur la relation entre la nature et l'homme : quelle est la place de la nature dans la culture ? Quelle est notre relation avec la nature ? Dans quelle mesure la nature est-elle refoulée, adaptée ou manipulée ? Où et comment les processus destructeurs deviennent-ils visibles?".

Haberkorn couvrira un large éventail - à savoir de l'impressionniste Max Slevogt, qui a peint en 1912 la "carrière près d'Albersweiler", au duo contemporain Julian Charrière et Julius von Bismarck, qui a reproduit des formations rocheuses et les a fait exploser. Le vandalisme de la nature comme thème. Selon Sarah Haberkorn, le travail porte également sur la question de savoir "quels paysages sont considérés comme dignes de protection et ce qui se passe lorsqu'ils sont détruits".

Le fait que la collection d'art de la LBBW n'ait pas seulement servi, il y a des décennies déjà, à équiper de manière représentative les locaux de l'entreprise, mais qu'elle ait également été consacrée à la promotion des artistes et aux thèmes sociaux de l'époque, est démontré par le fait que, dès le siècle dernier, la banque régionale a régulièrement acquis des œuvres qui traitaient, entre autres, de questions d'identité, de mondialisation, de numérisation ainsi que d'environnement et de durabilité.

La LBBW s'engage de différentes manières auprès d'art KARLSRUHE depuis sa première édition en 2004, à l'époque par le biais de la Baden-Württembergische Bank (BW Bank), qui a été intégrée à la LBBW le 1er août 2005.

Illustration : Max Slevogt, Carrière près d'Albersweiler, 1912, Courtesy LBBW

Max Slevogt, Steinbruch bei Albersweiler, 1912, Courtesy LBBW
2024-01-04
Cette fois, le prix Hans Platschek sera décerné à Paula Doepfner

Cette fois, le prix Hans Platschek sera décerné à Paula Doepfner

Karlsruhe, 5.01.2024 - "Une actualité impressionnante", c'est ce que Marion Ackermann, directrice générale des collections d'art nationales de Dresde, reconnaît aux dessins-textes de Paula Doepfner, née en 1980 et vivant à Berlin. L'artiste a été maître-élève de Rebecca Horn à l'université des arts de Berlin et se penche sur les crises et les guerres, ainsi que sur les drames d'Auschwitz. Elle est donc considérée comme une dessinatrice à orientation existentielle. Elle suit ainsi les traces littéraires d'écrivains tels que Paul Celan et Robert Musil.

Marion Ackermann a été invitée par l'organisateur du prix - la fondation Hans Platschek de Hambourg - à nommer une personnalité en tant que juré solo pour le prix 2024. Le prix Hans Platschek pour l'art et l'écriture est décerné chaque année depuis 2008 par la fondation Platschek lors de l'art KARLSRUHE. L'œuvre de Paula Doepfner, qui se compose souvent de mots parlés et de créations picturales, établit une relation congéniale avec Hans Platschek. Ce peintre et écrivain, né en 1923 et décédé en février 2000 à Hambourg, est né à Berlin comme Paula Doepfner. Adolescent, il a dû émigrer d'Allemagne nazie avec sa famille et a ensuite étudié à l'école des beaux-arts de Montevideo.

Revenu d'Uruguay en 1953, Hans Platschek a rapidement été apprécié dans le cercle des informels. Avec sa perspicacité intellectuelle, il a ouvert la voie picturale à la Nouvelle Figuration dès la fin des années cinquante. Un précurseur et un double talent qui a parfois mis sa lumière sous le boisseau. "Je suis peintre et j'écris sur l'art", c'est ainsi que Platschek aimait se présenter modestement, même lorsqu'il était depuis longtemps honoré par les biennales et la documenta.

Paula Doepfner est actuellement représentée jusqu'au 28 janvier 2024 par une exposition, "Darkness at the break of noon", au château de la résidence des collections d'art nationales de Dresde. Pendant art KARLSRUHE 2024, elle dialoguera avec les œuvres de Hans Platschek dans le hall 3 de la foire. La lauréate, qui assiste régulièrement à des autopsies et fait des croquis à la Charité de Berlin, documentera de manière impressionnante pour le grand public que l'art est bien plus que la création de belles images. Tout à fait dans l'esprit de Hans Platschek.

La remise du prix aura lieu lors du prochain art KARLSRUHE le jeudi 22 février 2024 à 16 heures à l'ARTIMA art Forum dans le hall 2. La laudatio sera prononcée par Dr. Marion Ackermann, directrice générale des collections d'art nationales de Dresde. L'artiste Paula Doepfner sera présente.

Indications sur les tableaux mis à disposition :

Paula Doepfner, "I got nothing, Ma, to live up to", texte : "N'oublie pas ton nom - Les enfants d'Auschwitz" d'Alwin Meyer, encre sur papier Gampi, 101 x 180 cm, 2022 - 2023. Photo : Mathias Schormann

Portrait: Paula Doepfner, 2023

Paula Doepfner
2023-11-23
Un festival d'art de 120 ans

Karlsruhe, 23.11.2023 - 177 galeries, dont 46 venues de l'étranger, se sont imposées lors de la procédure de jugement de l'art KARLSRUHE et garnissent les quatre halls inondés de lumière d'œuvres d'art bidimensionnelles et tridimensionnelles de matérialités les plus diverses. Ce faisant, art KARLSRUHE continue de miser sur ses compétences dans le domaine de l'art moderne classique, de l'art d'après-guerre et de l'art contemporain. En même temps, il rayonne sur la ville de Karlsruhe, en associant encore plus le local à un aperçu de 120 ans de création artistique internationale.

Actuellement, ce sont encore les artistes masculins qui dominent la foire. Mais les One Artist Shows montrent clairement que les choses changent. Sur près de 60 présentations artistiques individuelles, un tiers sont des femmes. Les visiteurs peuvent en outre découvrir encore plus de sculptures que les années précédentes : Outre les places de sculptures et le jardin de sculptures dans l'atrium, il y a en outre des "spots de sculptures" et donc encore plus de perception pour les grands formats, par exemple dans la circulation des visiteurs.

Le modernisme classique sous toutes ses formes

Le modernisme classique jouit toujours d'une grande popularité. Cela s'est traduit récemment par la vente aux enchères d'un tableau de Picasso d'une valeur de plusieurs millions de dollars chez Sotheby's. Au total, cinq galeries, dont la toute nouvelle LE Gallery (Keerbergen/Belgique), présentent des œuvres de l'artiste espagnol. Le modernisme classique sera représenté sous ses différentes facettes, de l'impressionnisme à l'expressionnisme en passant par le surréalisme et le cubisme, avec des œuvres d'art exceptionnelles de qualité muséale. Max Liebermann (Ludorff, Düsseldorf, Nöth, Ansbach), Ernst Ludwig Kirchner (Ludorff, Düsseldorf ; Henze & Ketterer, Riehen ; St. Gertrude, Hambourg), Erich Heckel (Henze & Ketterer, Riehen ; Kampen, Sylt ; Schrade, Ehingen) et Marc Chagall (Jeanne, Munich ; Raphael, Francfort ; Kampen, Sylt ; Gildens Art, Londres) ne sont que quelques-uns des artistes qui seront exposés.

Pendant des décennies, les femmes artistes ont été négligées par les musées et le commerce de l'art. Les choses sont en train de changer. Seules quelques galeries ont encore un programme exclusivement masculin. En 2024, trois galeries amènent exclusivement des femmes à la foire (BEGE, Ulm ; Claeys, Fribourg et Judith Andreae, Bonn).

Un large éventail d'art d'après-guerre

L'art informel, le ZERO et l'art concret : autant de courants artistiques qui jouent un rôle essentiel dans l'Europe de l'après-guerre. L'art KARLSRUHE a toujours porté une attention particulière à ces différents styles et donne chaque année un aperçu approfondi de l'art des années 1950 et 60. Qu'il s'agisse de pionniers de l'art informel moins connus, comme Eugen Batz (Döbele, Mannheim), ou de noms communément associés à la peinture gestuelle et spontanée du premier après-guerre, comme Hans Hartung (Brita Prinz, Madrid) ou Antoni Tàpies (Cortina, Barcelone et MDA, Höganäs), le renouveau des arts plastiques, libéré de l'objet, est un domaine important de la foire.

Un autre nouveau départ pictural après la guerre a été proclamé depuis Düsseldorf par le groupe ZERO autour de Heinz Mack, Otto Piene et Günther Uecker. Ils étaient les enfants terribles de la scène artistique rhénane, organisaient des fêtes sauvages, lâchaient des ballons dans le ciel nocturne et s'emparaient de l'espace des galeries et de l'extérieur avec une grande joie de vivre. Leurs œuvres d'art peuvent être admirées dans neuf stands au total, dont ceux de Geißler-Bentler (Bonn) et van der Koelen (Mayence) ainsi que chez Geiger (Constance). Parallèlement, le ZKM | Zentrum für Kunst und Medien présente dans une rétrospective de grande envergure un aperçu de l'ensemble de l'œuvre variée de Heinz Mack. L'artiste, aujourd'hui âgé de 92 ans, fait le lien - avec une autre exposition au siège du groupe EnBW - avec l'art médiatique domicilié à Karlsruhe.

Du pop art à aujourd'hui

Dans le canon de l'art d'après-guerre, le Pop Art ne doit pas manquer avec des représentants importants comme Andy Warhol, Tom Wesselmann, Claes Oldenburg ou Mel Ramos et leur représentation artistique du monde de la marchandise et de la consommation. Mais le style britannique plus critique est également représenté par David Hockney (Benden & Ackermann, Cologne). Il apparaît clairement que les décennies qui ont suivi 1945 n'ont pas été uniquement abstraites. De là, on peut tracer une ligne vers Gerhard Richter et Peter Dreher, mais aussi vers les peintures souvent de grand format de Karin Kneffel (Ludorff, Düsseldorf) ou les sculptures au réalisme exacerbé de Carolee Feuerman (Hübner & Hübner, Francfort). Les œuvres d'Ambra Durante (Friese, Berlin), née en 2000 et lauréate du prix art KARLSRUHE en 2022, montrent clairement que les dessins d'hommes au trait de Keith Haring inspirent encore aujourd'hui.

L'art concret, avec des représentants majeurs comme Josef Albers (Ludorff, Düsseldorf), Georg Karl Pfahler ou Otto Herbert Hajek (Luzán, Berlin), ainsi que Marie-Thérèse Vacossin (Wagner, Paris), plutôt connue des initiés, sera également représenté à la foire. De là, on peut tracer une autre ligne vers le présent avec les compositions aux couleurs intenses de Peter Anton (Braunbehrens, Stuttgart) ou les peintures de champs de couleurs d'Arvid Boecker (Monica Ruppert, Francfort), en partie élargies à des concepts d'espace. La photographie et l'art vidéo, le crossover des médias, se retrouvent également sur le prochain art KARLSRUHE, tout comme l'art contemporain en général fait le lien avec la scène artistique diversifiée de Karlsruhe avec ses galeries pop up et ses espaces de projets.

hall éclairé par la lumière du jour
2023-11-08
art KARLSRUHE 2024 : le comité consultatif juge 170 galeries de 13 pays différents

Le prochain art KARLSRUHE - art moderne classique et contemporain (du 22 au 25 février 2024) sera une première pour la nouvelle double direction d'Olga Blaß et de Kristian Jarmuschek. Sous la direction du président du comité consultatif Kristian Jarmuschek, le comité a jugé 170 galeries de renommée nationale et internationale parmi les candidatures reçues. Les galeries qui présenteront leur programme dans les quatre hauts halls de la foire, inondés de lumière, proviennent de 13 pays au total. Le résultat du jury, associé à la nouvelle structure des halls, représente une réduction délibérée du nombre de participants, qui met l'accent sur des présentations de qualité sur le salon.

Une forte participation pour le modernisme classique et le modernisme d'après-guerre

Les amateurs d'art peuvent s'attendre en février à une forte participation de galeries du moderne classique et du moderne d'après-guerre comme Ludorff (Düsseldorf), Samuelis Baumgarte (Bielefeld), Thole Rotermund (Hambourg), Schwarzer (Düsseldorf), Schlichtenmaier (Stuttgart), Malte Uekermann (Berlin), Raphael (Francfort), Hafenrichter (Nuremberg), Luzán (Berlin), MDA (Höganäs, Suède), Geißler Bentler (Bonn), Rudolf (Kampen, Sylt) et Dr. Michael Nöth (Ansbach). Après une pause, Henze & Ketterer (Bâle/Riehen) et Geiger (Constance) seront de retour.

Des galeries de haut niveau avec des positions contemporaines

Pour les positions contemporaines également, des galeries renommées comme Meyer Riegger (Karlsruhe) et Cosar (Düsseldorf) participeront à nouveau ou pour la première fois. Le champ des participants sera renforcé par des galeries comme Petra Rinck (Düsseldorf), Dr. Dorothea van der Koelen (Mayence/Venise), Benden & Ackermann (Cologne), Commeter (Hambourg), Friese (Berlin), Hilleckes Gallery (Berlin), Renate Bender (Munich) ou environ Scheffel (Bad Homburg).

"Je suis très heureux que tant de galeries de haut niveau aient posé leur candidature pour la foire. Beaucoup d'entre elles le font à plusieurs reprises, mais aussi un nombre considérable de galeries qui souhaitent occuper pour la première fois une couchette sur le salon. Les galeries expriment ainsi leur soutien aux nouveautés, par exemple en ce qui concerne la structure des halls. Il est également réjouissant de constater que de nombreuses galeries ont opté pour de nouvelles possibilités de participation telles que Newcomer ou Friends", a déclaré la directrice de la foire Britta Wirtz.

Des galeries de Francfort avec un large champ de participants

Cette année, art KARLSRUHE est un point de repère éminent pour de nombreuses galeries de la ville de Francfort toute proche. Il est particulièrement réjouissant de constater que Schierke & Seinnecke ont choisi art KARLSRUHE pour réaliser leur toute première participation à une foire. La galerie Schlieder participe pour la première fois et Hübner & Hübner revient à la foire. D'autres comme Greulich, Heike Strelow, Maurer, Raphael et Monica Ruppert étaient également présents en 2023 et reviennent aujourd'hui.

Les Hessois ne sont pas les seuls à être fortement représentés : Au total, 28 galeries viennent du Bade-Wurtemberg comme Ewald Karl Schrade (Karlsruhe/Mochental), Thomas Fuchs (Stuttgart), Michael Sturm (Stuttgart) ou burster (Karlsruhe/Berlin) et 19 de la capitale comme Tammen, mianki. Gallery ou Schmalfuss.

Bon accueil pour les nouveaux formats

Des nouveautés ont été apportées aux possibilités de participation pour lesquelles il était possible de se porter candidat. Ainsi, il y aura un format "Newcomer" pour lequel les galeries dont l'année de création était à partir de 2020 et qui ont exposé moins de trois fois à art KARLSRUHE ont pu postuler. Dix galeries ont été jugées pour cette section. Parmi elles, des galeries d'art contemporain comme la PAW Galerie (Karlsruhe) et la Tempesta gallery (Milan). La LE Gallery (Keerbergen, Belgique), qui représente l'art moderne classique, a également choisi de faire cette première apparition sur la foire.

Pour le Paper Square, où sont exclusivement présentées des œuvres sur papier, 37 exposants au total ont été jugés. Le Paper Square développe la présentation spéciale de longue date "Estampes" et offre aux jeunes collectionneurs un point de départ et d'entrée dans la collection. Et il est en même temps un espace pour les amateurs de ce matériau artistique particulier.

Les places de sculptures qui occupent tout l'espace font depuis toujours partie intégrante d'art KARLSRUHE. En plus des déclarations grand format d'art tridimensionnel dans les halls, il y aura pour la première fois des spots de sculptures qui donneront à certaines œuvres un espace de découverte dans les circulations en verre de l'atrium. Au total, 24 spots seront présentés, avec notamment des œuvres de Walter Moroder (Galerie Baumgarten), Ingrid Hartlieb (Imke Valentien), Thomas Röthel (Geißler-Bentler), Olga Golos (Heckenhauer) ou Markus Lüpertz (ArtAffair).

Des positions artistiques de 120 ans

Une visite d'art KARLSRUHE 2024 ressemble à un voyage à travers les 120 dernières années de création artistique : la foire s'étend de l'art moderne classique à l'art contemporain. "Mon premier travail de commissaire d'exposition pour art KARLSRUHE pendant le jury, en collaboration avec le comité consultatif, m'a montré une fois de plus avec force les positions artistiques exceptionnelles et les jeunes artistes prometteurs que les galeristes amènent à la foire. La réduction du nombre de participants aura en outre un effet très positif sur la qualité de la foire", déclare Kristian Jarmuschek, extrêmement satisfait. Un coup d'œil à la liste des artistes révèle un véritable Who's Who des 20e et 21e siècles - des grands noms comme Marc Chagall, Pablo Picasso, Ludwig Kirchner et Lyonel Feininger aux artistes pop, aux artistes ZERO et aux artistes informels, dont Max Ackermann, Bernard Schultze ou encore Rolf Cavael. Les "anciens maîtres" de l'art contemporain font également leur apparition, comme Gerhard Richter, Damien Hirst, Sigmar Polke ou Neo Rauch. En passant par des peintres et des sculpteurs très demandés comme Alexander Calder, Michael Basquiat ou Mimmo Paladino, l'éventail s'étend jusqu'aux positions artistiques les plus récentes, comme celles de Matthias Garff, Ambra Durante ou Anne Carnein.

Olga Blaß se réjouit que le concept développé sur la base de nombreux entretiens avec les exposants ait bien fonctionné et que les nouvelles possibilités de participation aient été largement utilisées. Les styles et les catégories de prix proposés ne sont pas les seuls à être très diversifiés : "Nous voulons nous adresser aux collectionneurs et collectionneuses établis. Mais aussi un jeune public, pour lequel nous créons sciemment une offre à bas seuil. Par exemple avec des œuvres sur papier, pour lesquelles nous avons spécialement conçu le "Paper Square" dans le hall 3".

2023-08-17
art KARLSRUHE revient à sa date habituelle en février

Après la mai édition d'art KARLSRUHE - Art Moderne et Contemporain de cette année, la foire revient à ses dates habituelles. Du 22 au 25 février 2024, elle ouvrira à nouveau l'année des foires d'art. Dans l'un des plus beaux parcs des expositions d'Europe, éclairé à la lumière du jour et sans colonnes, l'art KARLSRUHE donne un aperçu de 120 ans de création artistique. Elle est ancrée dans l'une des régions d'Allemagne au plus fort pouvoir d'achat, le Bade-Wurtemberg, pays de collectionneurs, à proximité immédiate de la France, de la Suisse et de l'Autriche. Cette foire de grande envergure, qui met l'accent sur l'art moderne classique, l'art d'après 1945, l'art contemporain et la sculpture, se veut le reflet du marché de l'art dans toute sa diversité.

Avec une nouvelle structure des halls permettant aux visiteurs de s'orienter rapidement et, par exemple, une offre élargie d'œuvres sur papier, art KARLSRUHE s'adresse délibérément aussi bien aux collectionneurs établis qu'aux nouveaux venus sur le marché de l'art.

Nouvelle direction pour art KARLSRUHE

La double direction composée d'Olga Blaß, historienne de l'art, et de Kristian Jarmuschek, galeriste et membre du conseil d'administration de l'Association fédérale des galeries et marchands d'art allemands, dirigera conjointement la foire depuis mai 2023. L'édition de l'année prochaine sera donc une première pour cette double direction.

Blaß et Jarmuschek sont d'accord pour continuer à développer art KARLSRUHE dans sa qualité et sa structure, en se basant sur ses points forts. Cela implique également de repenser des formats établis, comme par exemple l'exposition spéciale d'un collectionneur privé, et de donner de l'espace à d'autres formats porteurs d'avenir.

Date limite de candidature pour les galeries

Il ne reste plus que quelques jours aux galeries intéressées pour poser leur candidature à la foire. La date limite de candidature est fixée au 25 septembre 2023. Les dossiers de candidature sont disponibles sur le site Internet du salon.

Les galeries qui ont déjà participé constateront que les possibilités de présentation ont été élargies à des thèmes passionnants, comme par exemple les segments Re:discover et Friends, et qu'une nouvelle structuration des halls est prévue.

2023-05-07
Les bonnes affaires créent une bonne ambiance

Ambiance positive et bonnes ventes sur les stands : Après une très bonne avant-première (3 mai), art KARLSRUHE 2023 a attiré plus de 40 000 collectionneurs d'art et personnes intéressées dans les halls de la foire de Karlsruhe pendant quatre jours de forte fréquentation continue. Du 4 au 7 mai, 207 galeries de 15 pays ont transformé pour la vingtième fois le parc des expositions en un lieu d'exposition et de marché du secteur artistique international.

La Messe Karlsruhe est particulièrement satisfaite du nombre croissant de visiteurs professionnels, tels que les curateurs, les responsables de collections institutionnelles ou les directeurs de musées, qui ont fait augmenter la demande de places dans les galeries au début de la foire. Ainsi, Malte Uekermann de la Galerie Uekermann (Berlin/Ludwigsburg) a pu se réjouir jeudi de pouvoir céder une œuvre de son artiste Alexander Deubl à la collection Hoppe-Ritter : "Je suis très heureux d'avoir pu céder cette œuvre d'Alexander Deubl à une collection aussi renommée pour un montant à cinq chiffres".

La société de la foire juge tout aussi réjouissante la forte proportion de jeunes amateurs d'art qui se sont enthousiasmés pour la première fois pour l'expérience artistique d'art KARLSRUHE. Ainsi, selon un sondage représentatif réalisé auprès des visiteurs, la part des nouveaux visiteurs de moins de 30 ans s'élevait à 40 %.

Britta Wirtz, directrice de la foire de Karlsruhe, envisage l'art KARLSRUHE 2023 avec optimisme : "L'engouement pour art KARLSRUHE et son rayonnement sont plus élevés que jamais. Avec notre édition anniversaire, nous avons prouvé que dans le secteur des foires d'art, il n'y a plus de chemin qui passe par Karlsruhe, la ville UNESCO des arts médiatiques. C'est aussi grâce à l'art KARLSRUHE que Karlsruhe, ville d'art et de culture, se retrouve sous les feux de la rampe pendant cinq jours. Environ une personne sur cinq a lié son séjour à la foire à une visite d'institutions culturelles à Karlsruhe".

Hommage à des décennies d'engagement

Il était tout aussi important pour la foire de Karlsruhe que son propre anniversaire de rendre hommage et de célébrer comme il se doit la grande finale d'Ewald Karl Schrade, qui remet la direction curatoriale d'art KARLSRUHE entre de nouvelles mains après deux décennies. Pour sa dernière foire, Schrade tire un bilan positif : "J'ai exercé pendant 19 ans. Le 20e art KARLSRUHE est mon chef-d'œuvre, que je peux maintenant transmettre avec fierté".

Le relais sera désormais pris par la chef d'équipe Olga Blaß et le président du comité consultatif Kristian Jarmuschek. "Nous avons l'ambition de continuer à développer la foire en tant que place de marché d'art forte, tout en conservant les éléments centraux du concept de la foire qui existe depuis vingt ans, et en dialoguant avec nos clients", explique la double direction désignée.

Schrade souhaite rester à la foire, aussi bien en tant qu'exposant qu'en tant que président d'honneur de l'association des "Amis et promoteurs d'art KARLSRUHE", créée spécialement pour l'édition ronde de la foire.

Le concept à succès fête ses 20 ans

Depuis deux décennies, le concept à succès d'art KARLSRUHE s'avère fiable. Dès la première édition en 2004, on pouvait déjà admirer des places de sculptures et des one-artist-shows ; des points du programme que les visiteurs ont pu découvrir cette année encore et qui compteront à l'avenir parmi les caractéristiques uniques d'art KARLSRUHE.

La galerie Friese (Berlin) se félicite de la continuité avec laquelle art KARLSRUHE se développe : "Pour nous, la foire de cette année s'est bien passée. Notre galerie se trouvait auparavant à Stuttgart et nous avons donc de nombreux contacts dans la région. Ne serait-ce que pour cette raison, c'est toujours un plaisir d'être ici, de voir les changements et la constance. L'art KARLSRUHE se distingue par sa constance. Nous aimons beaucoup être ici", déclare Miriam Ewering.

Les voix des galeries

D'autres galeries jugent également positivement leur participation à art KARLSRUHE 2023.

Marina von Morr de la galerie Anna Laudel (Istanbul) souligne le caractère de service de la foire de Karlsruhe : "Je ne peux que dire : continuez comme ça ! On travaille de manière orientée vers les solutions et à un niveau de communication formidable, ce que l'on ne vit pas dans toutes les foires".

"Nous aimerions rester à cet endroit pour les 20 prochaines années. Nous nous sentons vraiment bien ici", a déclaré Leander Rubrecht de Rubrecht Severens Fine Arts (Maastricht), qui était présent pour la deuxième fois à Karlsruhe.

Daniel Wahrenberger de la galerie WOS (Pfäffikon) se réjouit de l'augmentation du nombre de visiteurs : "Nous avons toujours eu des visiteurs très intéressés et de haut niveau, et les ventes sont également au rendez-vous. Nous serons volontiers de retour en 2024".

Pour The Route Gallery (Amsterdam), la première participation à art KARLSRUHE a été une belle expérience : "Nous avons enfin pu être présents ! L'organisation était parfaite jusque dans les moindres détails. Nous reviendrons certainement", déclare Basara Dilek.

Pour la scène des galeries du Bade-Wurtemberg, l'art KARLSRUHE est également une plateforme profitable pour se présenter et présenter son art.

Petra Kern (Kunstkompetenz Petra Kern / Heidelberg) se réjouit de la réussite de la foire : "J'ai vendu tous les jours. C'est ma onzième participation. Le sentiment est très différent de l'année dernière. Cette fois, j'ai eu le plus grand stand de ma propre histoire de foire à art KARLSRUHE - et en plus un emplacement pour des sculptures".

La galerie Schacher et la galerie Thomas Fuchs de Stuttgart ont également enregistré des annonces de succès. Le couple de galeristes Katrin et Marko Schacher a ainsi réussi à céder, parmi d'autres œuvres, sa pièce d'exposition la plus chère. L'œuvre de 180 par 180 centimètres 'On my Terms' de l'artiste Josephiné Sagna a trouvé un nouveau foyer dans la région.

Andreas Pucher de la galerie Thomas Fuchs s'exprime en revanche comme suit : "Nous avons amené une sélection d'artistes de la galerie pour la 20e édition d'art KARLSRUHE. Parmi eux, des œuvres de Rainer Fetting, dont nous avons déjà vendu trois tableaux pour un montant élevé à cinq chiffres en euros, ainsi qu'une sculpture, et trois œuvres de Jochen Mühlenbrink. Même si les dernières années étaient déjà bonnes, art KARLSRUHE 2023 s'est déroulé de manière particulièrement réjouissante".

Le regard tourné vers l'avenir

À la demande du secteur, art KARLSRUHE reviendra l'année prochaine à une date printanière. La 21e édition de la foire se tiendra alors à nouveau à sa place habituelle et ouvrira l'année des foires d'art germanophones du 22 au 25 février 2024, sous la direction de la chef d'équipe Olga Blaß et du président du comité consultatif Kristian Jarmuschek.

2023-05-06
Le prix art KARLSRUHE décerné à l'artiste Mona Radziabari et à la galerie Michael Sturm

La galerie Michael Sturm (Stuttgart) consacre cette année à l'artiste iranienne un One-Artist-Show, une présentation individuelle sur une surface de foire d'au moins 25 mètres carrés. Au total, 180 One-Artist-Shows étaient en lice cette année.

Aperçu de l'art individuel

Les One-Artist-Shows permettent aux visiteurs de la foire de s'intéresser de plus près à l'œuvre de certains artistes. Ainsi, la galerie Michael Sturm présente plusieurs séries d'œuvres de Radziabari dans le hall 2.

Une partie des œuvres de Radziabari traite de situations politiques et sociales. Les séries "Pointless Holes" et "Who Cares" font partie de ces travaux. Dans "Who Cares", elle utilise par exemple des journaux de son pays d'origine et s'en sert comme matériau de base pour sa peinture. En 2015, Radziabari a déménagé à Vienne. Cette émigration a eu une profonde influence sur ses nouvelles œuvres d'art. L'artiste a commencé sa nouvelle série de peintures "Less is enough" pendant la pandémie. N'ayant pas pu se rendre en Iran et dans sa famille, l'artiste a commencé à chercher ces mêmes lieux à l'aide de Google Maps et a développé des peintures abstraites dont la présentation a maintenant été récompensée par le prix art KARLSRUHE.

Une alliance entre la ville et la campagne

Le prix art KARLSRUHE, une alliance entre le Land et la ville, doté d'un budget d'achat de 15.000 euros, récompense depuis 2008 le meilleur one-artist-show de la foire. En outre, le prix sert à l'extension continue de la collection art KARLSRUHE, qui est hébergée dans la Städtische Galerie de Karlsruhe.

Un jury d'experts a choisi la présentation individuelle la plus convaincante parmi les 180 one-artist-shows de la foire. Le prix a été remis le samedi (6 mai) à 17 heures à l'ARTIMA art Forum dans le hall 4. "L'artiste nous a convaincus par les armes silencieuses de son art conceptuel, mais aussi par une présentation globale cohérente du one-artist-show mis en place par la galerie Michael Sturm, qui a installé différents groupes d'œuvres composés de peintures, de collages de journaux repeints, de photographies et d'assemblages", explique Stefanie Patruno, porte-parole du jury, pour justifier son jugement.

Les membres du jury étaient Dorothee Baer-Bogenschütz (historienne de l'art et journaliste), Nikolai B. Forstbauer (auteur et journaliste), Christiane Lenhardt (journaliste), Anja Casser (directrice du Badischer Kunstverein Karlsruhe.) et Stefanie Patruno (directrice de la Städtische Galerie Karlsruhe).

art KARLSRUHE rend hommage à des positions fortes

Depuis maintenant seize ans, les remises de prix font partie intégrante du programme d'art KARLSRUHE. Jeudi dernier, le prix Hans Platschek pour l'art et l'écriture a été décerné à l'artiste berlinoise Cornelia Schleime. Il a été suivi par le prix de sculpture Loth doté de 20.000 euros - offert par la L-Bank - à la galerie Albert Baumgarten et à l'artiste Klaus Münch. Le trio de prix est complété par le prix art KARLSRUHE récompensant le meilleur artiste de l'année.

2023-05-05
Le prix de sculpture Loth décerné à l'artiste Klaus Münch et à la galerie Albert Baumgarten

Karlsruhe, le 6 mai 2023 - Klaus Münch et son galeriste fribourgeois Albert Baumgarten peuvent se réjouir cette année de recevoir le prix de sculpture Loth - offert par la L-Bank - doté de 20.000 euros. Les objets primés sont encore visibles jusqu'au dimanche (7 mai) à l'art KARLSRUHE sur la place des sculptures de la galerie dans le hall 2. Dans les objets en plexiglas de différentes couleurs, on peut reconnaître des préparations fortement agrandies issues de la recherche cellulaire, qui ont parfois une proximité avec les paysages lunaires. Les objets semi-plastiques ont une profondeur spatiale surprenante grâce à des miroirs intégrés.

Remise des prix au ARTIMA art Forum

La remise des prix a eu lieu le vendredi après-midi à l'ARTIMA art Forum. Le prix, offert par la L-Bank, a été décerné par un jury d'experts. Parmi les membres du jury figurent Alexander Heil (succession Wilhelm Loth, président du jury), Sebastian Baden (Schirn Kunsthalle, Francfort), Pia Dornacher (Museum Lothar Fischer, Neumarkt) ainsi que le professeur Erwin Gross (Staatliche Akademie der Bildenden Künste, Karlsruhe).

"Lorsque des objets occupent une place de sculpture et que leur rayonnement attire l'attention de loin, cela éveille la curiosité. Des sculptures en plexiglas individuelles et indépendantes les unes des autres s'associent dans leur diversité formelle pour former une œuvre d'art variable et apparaissent toujours sous un jour nouveau, en fonction de la qualité de la lumière, des conditions de la pièce ou de l'heure de la journée. On soupçonne des messages mystérieux dans les sérigraphies volontairement discrètes sur les surfaces des objets. Il s'agit en l'occurrence de préparations cellulaires fortement agrandies issues de la recherche. L'artiste associe ainsi la nature à la culture et ouvre au spectateur un espace de réflexion et de jeu pour ses propres associations", explique le président du jury Alexander Heil pour justifier son jugement.

Pour le vingtième anniversaire d'art KARLSRUHE, 26 places de sculptures au total étaient en lice. Après la Galerie Scheffel et son artiste Stefan Rohrer l'année dernière, Albert Baumgarten et Klaus Münch ont rejoint la liste des gagnants de cette année. Le prix de sculpture Loth, offert par la L-Bank, récompense à la fois la galerie et l'artiste.

art KARLSRUHE rend hommage à des positions fortes

Depuis maintenant seize ans, les remises de prix font partie intégrante du programme d'art KARLSRUHE. "La foire et moi en particulier, en tant que curateur, avons toujours eu à cœur de promouvoir le monde de l'art. L'un des aspects de cet engagement sont nos trois remises de prix, grâce auxquelles nous souhaitons rendre hommage à des positions artistiques fortes et les rendre visibles", explique Ewald Karl Schrade, qui s'occupe cette année pour la dernière fois de la foire en tant que curateur.

Outre le prix Hans Platschek pour l'art et l'écriture, qui a été décerné jeudi dernier à l'artiste berlinoise Cornelia Schleime, et le prix Loth pour la sculpture (offert par la L-Bank), le prix art KARLSRUHE récompensant le meilleur one-artist-show sera également décerné le samedi (6 mai).

2023-05-04
art KARLSRUHE démarre en fanfare pour son 20e anniversaire

L'avant-première, qui s'est déroulée comme l'année précédente un jour avant l'ouverture officielle de la foire internationale d'art, a offert au public un avant-goût exclusif de ce qui peut être découvert jusqu'au dimanche (7 mai) dans les quatre halls de la foire de Karlsruhe. Jusqu'à cette date, 207 galeries de 15 pays présenteront sur 35 000 mètres carrés la diversité de l'art sur une période de 120 ans - en commençant par l'art moderne classique et en terminant par les toutes nouvelles œuvres d'art contemporain.

Le concept à succès fête ses 20 ans

Cette année, ce ne sont pas seulement 180 one-artist-shows mais aussi 26 places de sculptures qui enrichissent la foire dans les quatre halls inondés de lumière. Ces deux éléments du programme font partie intégrante de l'art KARLSRUHE année après année depuis la première édition en 2004 et ont été à nouveau animés à l'occasion de la 20e édition. "Il suffit de se promener dans les halls pour le constater : Les galeries ont vraiment apporté le meilleur du meilleur à Karlsruhe pour célébrer l'anniversaire de notre foire", déclare le curateur fondateur Ewald Karl Schrade.

A l'occasion de sa dernière foire en tant que curateur, Schrade a été invité par la Foire de Karlsruhe à présenter des œuvres de sa collection dans la traditionnelle exposition spéciale du hall 1. Sur près de 400 mètres carrés, les visiteurs découvriront entre autres des tableaux de Cornelia Schleime, Karl Hubbuch, Erich Heckel, Walter Stöhrer ou Eleonore Frey-Hanken.

En tant que galeriste, Schrade accorde une grande importance au tridimensionnel, c'est pourquoi il est fortement représenté dans sa collection. Ainsi, la sculpture "Wonne bi" de Dietrich Klinge trône au milieu de la surface d'exposition, non loin de là se trouve une pomme de pin d'un mètre de long de Stefan Strumbel ou le "Trash Man No. 129" de HA Schult, qui a été fabriqué à partir d'innombrables canettes de boissons. Le Museumsmeile et le Forum Karlsruhe, où se présentent les institutions culturelles de Karlsruhe, se trouvent à proximité immédiate de l'exposition spéciale.

Du débutant sur le marché de l'art au collectionneur de longue date

Dans quatre halls et un jardin de sculptures - sponsorisé par le groupe Vollack - art KARLSRUHE 2023 offre une plateforme profitable à tous les amateurs d'art. Différents styles et époques s'y côtoient, tout comme différentes catégories de prix. La fourchette de prix s'étend des œuvres de moins de 100 euros aux millions d'euros.

Ainsi, sur le stand de la galerie Samuelis Baumgarte (Bielefeld), la peinture à clous "Weisses Feld" de 1987 est à vendre pour 1,485 million d'euros. "Nous sommes de retour à art KARLSRUHE après dix ans. Nous avons des positions importantes de notre programme de galerie, dont plusieurs sont de niveau muséal. Nous sommes très impatients de participer à la foire et nous nous réjouissons de rencontrer les collectionneurs de la région", déclare Alexander Baumgarte.

Premier bilan positif pour les galeries

Parmi les exposants, la joie est grande pour le lancement de la 20e édition d'art KARLSRUHE. "C'est la 13e fois que nous participons à art KARLSRUHE et nous aimons vraiment beaucoup cette foire. Elle est unique en son genre - de notre point de vue, c'est l'une des meilleures foires d'art en Allemagne", raconte Jakub Gildens de Gilden's Art London.

Chez Die Galerie de Francfort, l'ambiance est également bonne pour l'avant-première. "Nous participons à art KARLSRUHE depuis dix ans - c'est l'une des foires, avec Cologne, Miami, Londres, Séoul et Paris, que nous faisons chaque année", explique le galeriste Peter Femfert.

"Je me réjouis à l'avance de pouvoir offrir à mes jeunes artistes un espace de présentation - et ils sont heureux d'être là. La situation des halles apporte de la bonne humeur, cela se reflète aussi dans l'ambiance : l'art KARLSRUHE est très beau", a déclaré Monica Ruppert de la galerie Ruppert.

La galerie Ludorff a réalisé de bonnes ventes dans le hall 3 : "Le premier jour de la foire a été un grand succès. Outre de nombreux entretiens intéressants et de nouveaux contacts, nous avons également enregistré nos premières ventes". Dès l'avant-première, l'œuvre "Heitere Bewegung auf Rosa" de Willi Baumeister a pu être cédée, parmi d'autres, pour 95.000 euros. Des œuvres de Georg Meistermann, Erich Heckel et Christopher Lehmpfuhl - toutes à des prix à cinq chiffres - ont également trouvé des acheteurs satisfaits dès l'ouverture. L'œuvre la plus chère du programme de la galerie cette année, "Paraphrase", est de Lovis Corinth et a été vendue pour 1,25 million.

La galerie Supper (Baden-Baden), qui est fidèle à art KARLSRUHE en tant qu'exposant depuis 20 ans, enregistre également de bonnes ventes. "En tant qu'exposant de la première heure, l'art KARLSRUHE m'a offert, surtout au début, une bonne plate-forme pour prendre pied dans le monde de l'art, se mettre en réseau et présenter notre art. Cette année encore, cette impression s'est confirmée : dès l'avant-première, nous avons pu vendre plusieurs œuvres d'art, dont une de Monika Thiele", explique Dirk Supper.

2023-04-24
De l’art à perte de vue

Des sculptures de plusieurs mètres de haut qui se dressent devant les visiteurs ; des aquarelles riches en couleurs qui réjouissent les amateurs ; des dessins filigranes de l’art moderne classique qui ne manquent pas de surprendre : ce sont là quelques-unes des découvertes intéressantes qu’il sera possible de faire lors de la vingtième édition du salon art KARLSRUHE, organisée du 4 au 7 mai prochain dans les halls baignés de lumière du parc des expositions de Karlsruhe. Au total, 207 galeries originaires de quinze pays différents exposeront sur 35 000 mètres carrés la production artistique des cent-vingt dernières années, qu’il s’agisse d’œuvres de l’art moderne classique ou de tableaux et sculptures tout droit sortis des ateliers d’artistes contemporains.

Panorama complet de la production artistique

La vingtième édition d’art KARLSRUHE restera fidèle au concept ayant assuré d’emblée le succès du salon : être une manifestation de taille internationale représentant toute la diversité de la production artistique. Les galeries qui y exposeront présenteront en effet une gamme complète d’artistes, de « A » comme Ackermann à « Z » comme Zangs, les œuvres proposées — à une vaste gamme de prix — représentant quant à elles tous les styles, qu’elles soient dues à des artistes « classiques » et intemporels ou à de nouveaux venus. Les visiteurs pourront ainsi apprécier la production de quelque 1500 peintres, sculpteurs, photographes et concepteurs de textiles. Parmi ces derniers, citons seulement Nevin Aladağ, Shannon Bool et Thomas Grünfeld, dont les œuvres seront présentées dans le Hall 1 sous le titre Social Fabric au stand de la collection LBBW qui met l’accent sur l’importance des textiles dans l’art contemporain.

Le site Artsy permettra de se faire une idée des œuvres devant être exposées cette année. Grâce à cette première exposition virtuelle organisée parallèlement à la prochaine édition d’art KARLSRUHE, il sera possible, à partir du 28 avril 2023, de découvrir ce que les 207 galeries qui participent au salon y proposeront. Le catalogue mis en ligne permet d’ores et déjà d’avoir un premier aperçu des galeries et des artistes représentés à Karlsruhe.

Savourer l’art dans quatre grands halls

Dans la ligne du slogan « Une ville à savourer » renvoyant au choix de Karlsruhe comme ville hôte du guide Michelin pour l’année 2023, le salon art KARLSRUHE invitera les visiteurs à savourer non pas l’excellente gastronomie du pays de Bade, mais l’art et la culture en général, et cela dans quatre grands halls lumineux, comme les années précédentes. Afin de permettre au public de mieux s’orienter, l’édition 2023 du salon sera structurée de la manière suivante:

• Hall 1 : Estampes et éditions spéciales

• Hall 2 : Art après 1945 et art contemporain

• Hall 3 : Art moderne classique et art contemporain

• Hall 4 : ContemporaryArt21

Comme à l’accoutumée, les espaces Sculpture typiques d’art KARLSRUHE viendront s’intercaler entre les stands des galeries exposant au salon.

art KARLSRUHE et la sculpture

Le salon accordera une place de choix aux sculptures, présentées non seulement dans les différents halls, mais aussi dans le Jardin de la sculpture sponsorisé par le groupe Vollack. De plus, Ewald Karl Schrade, fondateur et commissaire artistique d’art KARLSRUHE, a récemment annoncé que pour la vingtième édition du salon vingt-six espaces Sculpture d’une centaine de mètres carrés chacun seront répartis dans les quatre halls d’exposition.

Les sculptures exposées par les galeries seront très diversifiées puisqu’il s’agira aussi bien d’œuvres figuratives modernes que de superbes exemples d’art concret. Citons notamment les sculptures à la fois strictes et imaginatives d’Arik Levi présentées dans le Hall 1 par Villa de Arte Galleries (Barcelone), ainsi que les œuvres en acier de style « discipliné » dues à Herbert Mehler qui seront exposées dans l’espace Sculpture organisé dans le Hall 3 par Die Galerie (Francfort).

L’installation The Cage du sculpteur Fahar Al-Salih vivant à Karlsruhe, visible dans l’espace Sculpture de la galerie Yvonne Hohner Contemporary, mérite une mention particulière puisque cette œuvre composée d’environ six cents cages à oiseaux, haute de cinq mètres et demi, large de cinq et longue de huit, compte parmi les plus spectaculaires présentées au salon. Par son caractère monumental, l’œuvre entend questionner le thème de l’appartenance à un pays et ainsi jeter un pont entre les différentes cultures.

Autre espace Sculpture remarquable : celui présentant mirror, mirror on the… throne de Nicole Doth (galerie Hühsam, Offenbach). Cette installation composée de miroirs réinterprète un objet fonctionnel, le trône, ouvrant dès lors tout un espace d’interprétation qui nous invite à la réflexion, de la même manière que le miroir, précisément, renvoie un reflet. L’œuvre fait partie d'une série qui aborde le thème du pouvoir et illustre la devise de l’artiste : « Don’t be afraid of art ».

Œuvres politiques

Un stand à un salon artistique peut-il exprimer une critique sociale et prendre ainsi une dimension politique ? C’est la question posée par la galerie Schacher – Raum für Kunst (Stuttgart). Katrin et Marko Schacher, les deux galeristes, répondent sans hésiter par l’affirmative. Estimant que l’art ne doit pas être uniquement esthétique et bigarré mais aussi donner à réfléchir, ils ont choisi de consacrer un One-Artist-Show à Joséphine Sagna, jeune artiste dont les tableaux de grandes dimensions rendent compte, avec force couleurs et de manière à la fois expressive et joviale, des émotions et du vécu d’une femme noire dans une société majoritairement blanche.

D’autres galeries exposent des œuvres abordant le développement durable, d’autres encore le thème de la guerre. C’est notamment le cas de la galerie J. J. Heckenhauer (Munich), qui participe pour la première fois au salon et y expose des œuvres du peintre ukrainien Sergii Chaika. Roger Sonnewald, qui représente la sixième génération dirigeant cette galerie, a déclaré à ce sujet : « En décembre 2022, nous avons fait parvenir à Sergii de la peinture et de la toile, matériaux difficiles à trouver en Ukraine à cause de la guerre, ce qui lui a permis de travailler dans son atelier en dépit des coupures d’électricité et de chauffage. »

Le ZKM (Zentrum für Kunst und Medien Karlsruhe) présente lui aussi cette année des œuvres à dimension politique, notamment dues aux Ukrainiennes Alina Bukina et Anna Manankina, qui ont bénéficié pendant plusieurs mois du statut d’artistes en résidence au musée après le début de la guerre. Le site Internet antiwarcoalition.art, qui expose pour sa part des œuvres d’artistes de nombreux pays opposés à la guerre, sera lui aussi représenté au salon.

Podiums de discussion, exposition spéciales et remises de prix

La prochaine édition d’art KARLSRUHE se complètera par trois podiums de discussion : SWR2-Messetalk, LBBW-Monopol-Talk et ARTIMA Art Meeting. Cette dernière manifestation regroupera cette année six conférences consacrées au vingtième anniversaire d’art KARLSRUHE et à l’écologie dans le domaine de l’art, avec pour intervenants Ewald Karl Schrade, l’artiste HA Schult et les experts en développement durable Stefanie et Uwe Voigt (Université d’Augsbourg). La prochaine édition d’art KARLSRUHE rendra par ailleurs hommage aux efforts entrepris depuis des années par Monsieur Schrade, fondateur du salon, en présentant la collection Schrade dans le cadre de la traditionnelle exposition spéciale. Et comme les années précédentes, la prochaine édition d’art KARLSRUHE inclura également trois cérémonies de remises de prix : Prix Hans-Platschek d’art et littérature, Prix Loth de la sculpture sponsorisé par L-Bank et Prix art KARLSRUHE du meilleur One-Artist-Show organisé conjointement par la municipalité de Karlsruhe et le land de Bade-Wurtemberg.

L’art à Karlsruhe et dans sa région

Parallèlement au salon ouvert du 4 au 7 mai prochain, divers événements culturels seront organisés à Karlsruhe et dans sa région, la ville bénéficiant désormais du label « City of the Media Arts » décerné par l’UNESCO. C’est ainsi que la Kunsthalle de Karlsruhe, fermée depuis plus d’un an pour cause de rénovation, présentera au ZKM une exposition de tableaux et sculptures réalisés entre la fin du Moyen Âge et l’époque actuelle. Le ZKM présentera quant à lui l’exposition Renaissance 3.0 consacrée à l’importance croissante de la technologie dans les beaux-arts. Il convient encore de mentionner l’exposition P for Performance – All about us organisée par la Badische Kunstverein, cette rétrospective de l’œuvre de Maja Bekan soulignant de nouveau l’intérêt de cet organisme pour les performances artistiques.

Un double événement chic, intitulé After Art Party et organisé le samedi 6 mai à partir de 20h et le dimanche 7 mai à partir de 13h, viendra clore le vingtième salon art KARLSRUHE. Ces deux soirées-concerts conçues par Shahrokh Dini auront lieu dans la Hirschhof.

2023-03-31
De l'art du recyclage aux sculptures d'écorce d'arbre

L'art KARLSRUHE 2023 sous le signe de la durabilité

Karlsruhe, 30.03.2023 - Des sculptures et peintures en matériaux recyclés à la moquette réutilisable qui orne les quatre halls inondés de lumière, en passant par le soutien de longue date aux artistes : la durabilité peut être vécue à de nombreux endroits de l'art KARLSRUHE 2023. A l'occasion de la 20e édition de la foire internationale d'art moderne classique et contemporain, la Messe Karlsruhe veut offrir du 4 au 7 mai à tous les amis de l'art une expérience de foire particulièrement durable. Pour ce faire, art KARLSRUHE profite autant de l'engagement des galeries exposantes que de celui de la Messe Karlsruhe, qui promeut activement le thème de la durabilité depuis un certain temps déjà.

Du catering à l'électricité verte : la durabilité, un domaine d'activité varié de la Foire de Karlsruhe

"Nous avons identifié l'action durable comme un thème global et social important et nous sommes conscients de son importance stratégique pour le secteur des salons, congrès et événements", explique Britta Wirtz, directrice de Messe Karlsruhe. Dans son action, la Messe Karlsruhe s'oriente vers les 17 objectifs de développement durable de l'ONU, qui ont été adoptés en 2015 par les Nations Unies et qui définissent des directives pour un avenir meilleur. Outre les mesures de protection du climat, l'égalité des sexes ou la création d'offres de formation de qualité font partie des aspects auxquels la Messe Karlsruhe contribue déjà aujourd'hui.

Comme l'ensemble du portefeuille de manifestations, art KARLSRUHE profite des efforts de la Foire de Karlsruhe pour organiser des manifestations plus durables, par exemple en utilisant des techniques de construction et des infrastructures appropriées. Ainsi, la Foire de Karlsruhe achète exclusivement de l'électricité verte certifiée d'origine hydraulique et réalise régulièrement des audits énergétiques afin d'identifier d'autres potentiels d'économie. Sur le site même de la foire, la réfrigération est exclusivement assurée par de l'eau de puits, tandis que pour l'arrosage des espaces verts - comme le jardin de sculptures sponsorisé par le groupe Vollack à art KARLSRUHE - on utilise de l'eau souterraine plutôt que de l'eau potable.

Le service de restauration est un autre élément du concept de durabilité. En tant que partenaire de longue date de la foire de Karlsruhe, l'entreprise Gauls mise exclusivement sur des fournisseurs régionaux pour les boissons, qui se trouvent dans un rayon de 100 kilomètres du site de la foire. Il en va de même pour les repas : les fournisseurs régionaux "en premier". Pour les plats finis qui n'ont pas été consommés, Gauls travaille avec des entreprises de partage de nourriture qui viennent chercher ces aliments et les mettent à disposition d'institutions sociales. Les restes alimentaires qui ne peuvent pas être redistribués sont strictement séparés des autres déchets et vont dans les déchets biologiques. Pour cela, des tonnes du fournisseur spécialisé ReFood sont mises à disposition, qui transforme les résidus organiques en énergie respectueuse de l'environnement et garantit la traçabilité de l'élimination - une procédure qui est également appliquée à art KARLSRUHE.

Le développement durable à art KARLSRUHE

Lors de la planification de l'art KARLSRUHE, l'aspect de la durabilité est tout d'abord mis en pratique par la préservation des ressources utilisées : la foire d'art est pour la première fois entièrement équipée de moquettes Rewind durables, le système d'éclairage a été entièrement converti à la technique LED et la durabilité est également garantie dans la construction des stands par une utilisation multiple des murs. La flotte de navettes VIP utilise la technologie électrique et le matériel d'impression dans le domaine de la presse et du marketing offre également d'autres leviers sur la voie d'une plus grande durabilité : par exemple, le nombre d'exemplaires de tous les produits imprimés a été réduit par rapport aux années précédentes et les matériaux restants ont été remplacés par du papier certifié FSC.

"Lors de la planification du vingtième art KARLSRUHE, nous n'avons pas seulement veillé à rendre nos activités quotidiennes plus durables afin d'améliorer notre empreinte écologique, mais aussi à rendre le thème de la durabilité visible dans le programme de la foire", explique Olga Blaß, Project Manager de art KARLSRUHE. Le point de départ est l'idée fondamentale de la durabilité dans le domaine de l'art : préserver, promouvoir et rendre accessible l'art. Ces principes se retrouvent finalement dans le concept de l'art KARLSRUHE.

Offrir une scène à la durabilité

Une première mesure de promotion de l'art est le format traditionnel des One Artist Shows. Sur une surface d'au moins 25 mètres carrés, une galerie consacre son programme à un ou une artiste sélectionné(e). La Messe Karlsruhe a toujours récompensé cet engagement des galeries par des prix de stand réduits. Au fil des années, cela a conduit les galeries à consacrer de plus en plus souvent un one-artist-show à de jeunes artistes en devenir. Une tendance qui se confirme en 2023 : Ainsi, un grand nombre des 180 one-artist-shows au total sont à nouveau consacrés à de jeunes artistes, comme Joséphine Sagna (Galerie Schacher - Raum für Kunst). Dans sa peinture, la Germano-sénégalaise réagit régulièrement au racisme latent et ouvert auquel elle a été confrontée dès son adolescence au sein de la société blanche majoritaire.

Sous le titre "Réverbération et durabilité : 20 ans d'art KARLSRUHE", l'ARTIMA art meeting offre également une scène à la durabilité. Dans le cadre de ce format de talk traditionnel, six conférences auront lieu les 4 et 5 mai 2023, associant l'anniversaire rond d'art KARLSRUHE à l'aspect de la durabilité. Parmi les intervenants, outre la directrice de la foire Britta Wirtz et le commissaire d'art KARLSRUHE Ewald Karl Schrade, on compte notamment l'artiste actionniste HA Schult, qui prône depuis des décennies déjà une utilisation consciente des ressources. Le professeur de philosophie Uwe Voigt et son épouse Stefanie Voigt, spécialiste en sciences culturelles, parleront quant à eux de la "durabilité en tant qu'obligation sociale".

L'art durable et l'art au service de la durabilité

Le thème de la durabilité se reflète également dans le programme des 207 galeries exposantes qui se rendront en mai à Karlsruhe en provenance de 15 pays au total.

Sur le salon art KARLSRUHE, on trouve de plus en plus d'œuvres d'art écologiques réalisées à partir de matériaux recyclés - une approche que suit par exemple l'artiste Micky Focke (Galerie Jeanne). Focke suit une approche écologique et utilise entre autres des matériaux trouvés, thématisant ainsi le rapport de l'humanité avec le monde.

L'artiste Rainer Jacob (Yvonne Hohner Contemporary) agit de manière tout aussi créative et durable lorsqu'il transforme en sculptures l'écorce de vieux arbres morts à cause du réchauffement climatique et de la sécheresse. L'artiste Mechthild Ehmann (à voir chez Art-Isotope) conçoit en revanche sa création artistique en ménageant les ressources, puisqu'elle fabrique ses sculptures en verre massif à partir de déchets industriels issus de la fusion du verre.

Les œuvres de l'artiste Matthias Garff (à voir dans les galeries Tobias Schrade et Tammen) se révèlent également être de véritables aimants pour le public. Les sculptures animalières de ce Suisse né en 1986 sont également composées de matériaux recyclés et d'objets trouvés et visent à attirer l'attention sur la protection de l'environnement et des espèces. Lors de l'art KARLSRUHE 2023, la statue d'un hermine attend par exemple d'être découverte par les visiteurs. Celle-ci se compose d'une cruche à eau, d'un thermos, d'une chaussure, de moules en aluminium, de manches de hache et d'une botte en caoutchouc.

Les travaux de Katrin Fridiks (Circle Culture) offrent un lien particulier avec la nature. L'artiste, née en Islande, est une partisane de la durabilité écologique. Sa dernière série d'œuvres est un exemple de son engagement à utiliser l'art comme outil de changement. En intégrant des matériaux et des processus respectueux de l'environnement dans son travail, Fridriks ouvre la voie à une nouvelle ère de production artistique consciente. Fridriks utilise également dans ses œuvres une grande variété de matériaux recyclés, allant de vieux livres et magazines à des objets industriels mis au rebut.

Certaines galeries consacrent même toute leur présence au salon au thème de la durabilité. "Cette année, notre stand est placé sous le signe de la joie de vivre et de la durabilité", explique Holger Hegemann de la galerie du même nom.

Protection du climat et femmes qui peignent

La durabilité ne se reflète pas seulement dans la création artistique, elle sert également de thème à l'art. Sur le stand de la galerie Brouwer Edition dans le hall 4, les amateurs d'art trouveront par exemple des œuvres d'Andreas Scholz. Connu pour ses peintures de paysages, ce dernier présentera à art KARLSRUHE des paysages activistes sur le plan climatique. Depuis plusieurs années, l'artiste accompagne les squatters de la forêt d'Altdorf. Fasciné par leur engagement, Scholz a rendu hommage en peinture aux "activistes" de la forêt d'Altdorf.

Le stand de Dr. Nöth Kunsthandel aborde en revanche une autre facette de la durabilité. Pour renforcer l'art féminin, la galerie de Potsdam présentera à art KARLSRUHE 2023 le programme "Malende Frauen - Gemalte Frauen" (Femmes qui peignent - Femmes peintes) et contribuera ainsi à l'objectif de durabilité de l'ONU en matière d'égalité des sexes. L'accent est mis sur les œuvres de Lotte Laserstein à travers toutes ses phases de création. S'y ajoutent des œuvres de Tamara de Lempicka, Jeanne Mammen, Paula Modersohn-Becker, Berthe Morisot, Suzanne Valadon et Gabriele Münter.

L'art féminin est également présent ailleurs, notamment sur la place des sculptures de la galerie Cyprian Brenner, qui accueille "Yolanda" de Miriam Lenk. La sculpture représente un archétype féminin, grand et puissant, libéré de toute discipline, une figure de proue pour toutes celles qui ont le sentiment de ne pas correspondre à la norme, mais de vivre la diversité. Le renforcement de l'art féminin ayant déjà été une préoccupation majeure d'art KARLSRUHE au cours des années précédentes, les visiteurs peuvent se réjouir cette année encore de découvrir des positions expressives

La durabilité est une vertu vécue par les galeries d'art

Le concours "Galleries for Future", dans le cadre duquel l'administration du Sénat de Berlin pour l'économie, l'énergie et les entreprises récompense des concepts de galeries durables, montre jusqu'où peut aller l'engagement des galeries. Avec les galeries belges mianki et Kornfeld, ce ne sont pas moins de deux magasins d'art qui seront représentés à art KARLSRUHE 2023 et qui ont été récompensés dans le cadre de ce concours.

Le travail quotidien des galeries est également de plus en plus durable. "Jusqu'à présent, nous appliquons le thème de la durabilité aux voyages d'affaires en évitant de prendre l'avion à l'intérieur du pays et en voyageant en grande partie en train. Un autre aspect est le matériel d'emballage, que nous rendons successivement plus durable", explique par exemple Roger Sonnewald de la galerie Heckenhauer. La galeriste Anja Knoess a également décidé de renoncer en grande partie aux vols et encourage ses collectionneurs à faire de même. Pour les transports d'œuvres d'art, elle mise sur des chargements complémentaires et des accords.

L'artiste Ulrika Eller-Rüter (Galerie Geißler-Bentler) se penche sur les aspects sociaux de la durabilité. L'artiste s'intéresse de près au thème de l'eau, en observant au microscope des gouttes d'eau du monde entier et en les mettant en image sous forme de Fine Art Print. En collaboration avec la galerie Geißler-Bentler, Eller-Rütter soutient des projets de puits en Guinée et au Ghana par la vente de ses "drops".

Les galeries profitent d'un nouveau soutien

Grâce aux nombreux efforts déployés par art KARLSRUHE, la foire peut à nouveau se réjouir d'une subvention accordée par le programme de sauvetage et d'avenir Neustart Kultur. La condition d'octroi de ce soutien est un engagement en faveur du développement durable de la part de la déléguée du gouvernement fédéral à la culture et aux médias (BKM), ce que art KARLSRUHE fait avec succès. Comme pour l'édition d'été de la foire en 2022, l'intégralité de la subvention sera reversée aux galeries exposantes sous la forme de réductions sur les prix de location des stands.

Enfin, les visiteurs peuvent également contribuer à la durabilité de l'expérience du salon, par exemple en ne portant pas sur eux le billet d'entrée au salon sous forme imprimée, mais sous forme numérique, ou en utilisant le Messeexpress pour se rendre au salon. Le service de navette emmène gratuitement tous les visiteurs à art KARLSRUHE toutes les dix ou vingt minutes en faisant la navette entre la gare centrale de Karlsruhe et le parc des expositions de Rheinstetten et inversement.

Un hareng en sculpture
Offre d'images :Matthias Garff, "Erpel" 2023 à la galerie Tobias Schrade
2023-03-07
art KARLSRUHE : déjà deux décennies
L'art KARLSRUHE lors de sa première édition en 2004. Photo : Messe Karlsruhe/Jürgen Rösner

Fidèle au concept qui a assuré son succès depuis 2004, art KARLSRUHE présentera cette fois encore une gamme d’œuvres couvrant l’intégralité de la production artistique des cent-vingt dernières années.

art KARLSRUHE, un marché reflétant l’art dans toute sa diversité

Olga Blass, responsable de projet, a récemment déclaré : « Nous avons toujours veillé à ce qu’art KARLSRUHE soit un salon grand public car l’art lui¬-même s’adresse à tout un chacun et n’exclut personne ». C’est pourquoi le grand salon du sud-ouest de l’Allemagne sera de nouveau, en 2023, un événement à ne pas manquer pour tous les collectionneurs et amateurs d’art. Au total, 207 galeries allemandes et étrangères y exposeront des œuvres remarquables illustrant toutes les tendances du marché, le panorama allant de l’art moderne classique à l’art contemporains. La liste des artistes exposés inclut aussi bien des peintres universellement reconnus (Kirchner, Miró, Nolde, Pechstein, Picasso) que des représentants de divers mouvements de l’après-guerre, notamment ceux du groupe ZERO (Mack, Piene, Uecker) ou encore de grands artistes contemporains (Georg Baselitz, Imi Knoebel, Karin Kneffel).

À la diversité des styles présentés correspondra une gamme de prix elle aussi très large car, comme à l’accoutumée, art KARLSRUHE s’adressera aussi bien aux collectionneurs débutants qu’à ceux désireux d’enrichir leur collection. Des œuvres particulièrement remarquables seront en effet disponibles à tous les prix dans chacun des grands halls accueillant le salon.

Parcourir avec plaisir les quatre halls d’exposition

Ewald Karl Schrade, fondateur d’art KARLSRUHE et commissaire artistique du salon depuis son origine, considère que cette vingtième édition vient confirmer la justesse du concept : « Nous avons vu juste en concevant d’emblée une manifestation qui réponde précisément aux attentes respectives du public et des exposants ». Monsieur Schrade, qui dirige une galerie depuis une cinquantaine d’années et s’est toujours efforcé d’optimiser le voisinage entre les différents stands, mettra fin à ses activités en lien avec art KARLSRUHE après la prochaine édition du salon. Rappelons ici qu’il a toujours veillé à ce que les visiteurs aient du plaisir à parcourir les quatre grands halls du parc des expositions, qui retrouveront d’ailleurs cette année leur structure traditionnelle : Estampes et Éditions originales dans le Hall 1 ; Art après 1945 et Art contemporain dans le Hall 2 ; Art moderne classique et Art contemporain dans le hall 3 ; dm-arena et Contemporary Art21 dans le Hall 4. En extérieur, les visiteurs pourront de plus apprécier les œuvres exposées dans le Jardin de la sculpture sponsorisé par le groupe Vollack.

Vente, contacts et remises de prix

art KARLSRUHE se caractérise à la fois par ses One Artist Shows et ses grands espaces Sculpture organisés depuis 2004. Cette année encore, vingt-six installations de ce type seront proposées, offrant ainsi aux visiteurs la possibilité d’interagir avec des œuvres en trois dimensions.

Conçu pour répondre aux besoins du marché de l’art, le salon permet de plus aux différents intervenants de s’informer et de nouer des contacts, d’élaborer de nouveaux projets d’expositions ou encore d’échanger sur les problèmes qui se posent. Britta Wirtz, gérante de la société Messe Karlsruhe, a déclaré à ce sujet : « Grâce à art KARLSRUHE, notre ville est devenue l’un des principaux centres de la vie artistique en Allemagne. C’est un plaisir de voir comment le salon a évolué depuis sa première édition en 2004, quel rayonnement et quelle renommée il a entre-temps acquis chez nous et à l’étranger. Un plaisir également de constater que la ville de Karlsruhe, désormais dotée du label “City of Media Arts” décerné par l’UNESCO, attire chaque année les intervenants internationaux du marché de l’art. » Madame Wirtz estime par ailleurs que la vingtième édition d’art KARLSRUHE va venir confirmer l’importance du salon : alors que soixante-quinze exposants seulement se réunissaient dans un seul hall en 2004, plus de deux-cents galeries participeront à l’édition 2023. Et d’ajouter : « Ce succès durable tient évidemment au concept intelligent développé dès l’origine par Ewald Karl Schrade, qui s’est toujours efforcé d’offrir les meilleures conditions possibles aux exposants. »

Les remises de prix font également partie de la tradition d’art KARLSRUHE depuis quelques années. C’est pourquoi trois prix seront décernés lors de la vingtième édition du salon : Prix art KARLSRUHE, Prix Loth de la sculpture sponsorisé par L-Bank et Prix Hans-Platschek d’art et littérature.

De nombreux exposants fidèles au salon depuis toujours

Le galeriste berlinois Werner Tammen estime qu’art KARLSRUHE compte désormais parmi les principaux salons artistiques d’Allemagne. Membre du nouveau comité consultatif et exposant à Karlsruhe depuis 2004, il partage ainsi l’opinion de ses collègues qui participeront à la vingtième édition du salon en mai prochain. Son enthousiasme pour la grande manifestation artistique du sud-ouest de l’Allemagne tient à divers facteurs : gamme d’œuvres exposées couvrant la période qui va de l’art moderne classique aux dernières productions de l’art contemporain ; grands halls baignés de lumière ; succès auprès du public. Et Werner Tammen de conclure : « Ce salon est une obligation à laquelle on se soumet volontiers. Non seulement parce qu’on y rencontre de nombreux collectionneurs, mais aussi parce qu’on y fait de très bonnes affaires. »

Parmi les autres exposants qui participent au salon depuis la première édition en 2004, citons encore les galeries Schwarzer (Düsseldorf), GNG (Paris), Brennecke (Berlin), Obrist (Essen), et Rothamel (Erfurt), ainsi que le musée Galerie an der Pinakothek der Moderne (Munich). Dorothea van der Koelen, qui dirige une galerie à Mayence et une autre à Milan, expose elle aussi à art KARLSRUHE depuis 2004. Membre du comité consultatif du salon, elle a par ailleurs réalisé de nombreux espaces Sculpture présentant des artistes tels que Lore Bert, François Morellet, Fabrizio Plessi, Günther Uecker et Bernar Venet. Ce qui la conduit à affirmer : « Notre participation a toujours eu un résultat très positif. C’était évidemment dû aux œuvres exposées, mais également à ces halls baignés de lumière offrant des conditions d’exposition idéales. »

2023-01-12
art KARLSRUHE 2023 : 207 galeries originaires de quinze pays différents sélectionnées par le conseil consultatif
© Jürgen Rösner/Messe Karlsruhe

La prochaine édition d’art KARLSRUHE – Foire internationale d’art moderne et contemporain qui aura lieu du 4 au 7 mai 2023 et qui sera particulière à plus d’un titre : ce sera la vingtième et la dernière édition pour laquelle Ewald Karl Schrade assurera la fonction de commissaire.

De plus, 207 grandes galeries allemandes et étrangères, sélectionnées en décembre dernier par les sept membres du nouveau comité consultatif du salon, présenteront des œuvres dans les quatre halls lumineux du parc des expositions de Karlsruhe.

De grandes galeries allemandes et étrangères

Les galeries qui participeront au salon art KARLSRUHE en mai prochain seront originaires de quinze pays différents. Parmi les quarante-sept implantées en Europe (hors Allemagne), on citera seulement les plus célèbres : Cortina (Barcelone), Galleri MDA (Helsingborg), Gilden’s Art (Londres), gimpel & müller (Paris), Kovacek (Vienne), Laudel (Istanbul), Brita Prinz (Madrid), Rubrecht Severens (Maastricht) et Várfok (Budapest). Quant à la galerie Tableau, installée à Soul, elle compte parmi les plus célèbres desservant le marché sud-coréen.

Aux grandes galeries allemandes participant à cette nouvelle édition du salon art KARLSRUHE (Friese/Berlin, Galerie Française/Munich, Ludorff/Düsseldorf, Osper/Cologne, Thole Rotermund/Hambourg, Schwarzer/Düsseldorf, Samuelis Baumgarte/Bielefeld, van der Koelen/Mayence) viendront s’ajouter des acteursimportants des différentes scènes artistiques régionales : trente-six exposants représenteront le Bade-Wurtemberg (notamment les galeries Schlichtenmaier/Grafenau et Yvonne Hohner Contemporary/Karlsruhe), tandis que trente-et-un autres illustreront le dynamisme de la seule scène culturelle berlinoise.

Britta Wirtz, gérante de la société Messe Karlsruhe, a récemment déclaré : « Nous nous réjouissons d’accueillir de nouveau cette année de grandes galeries allemandes et étrangères pour célébrer ensemble une fête de l’art et souligner le rayonnement culturel de Karlsruhe, ville bénéficiant du label “City of Media Arts” décerné par l’UNESCO ».

L’art pour tous

L’édition 2023 d’art KARLSRUHE offrira un panorama de la production artistique des cent-vingt dernières années, allant de l’art moderne classique aux œuvres tout juste sorties des ateliers. Ewald Karl Schrade, commissaire du salon depuis sa première édition, a déclaré avec satisfaction : « Le processus de sélection nous a permis de constater que cette année encore, les exposants proposeront des œuvres d’une qualité exceptionnelle ». De fait, la liste des artistes représentés au prochain salon se lira comme le Who’s who du monde de l’art aux XXe et XXIe siècles, puisque des « classiques » tels que Joan Miró, Pablo Picasso et le trio des Max (Beckmann, Ernst, Liebermann) y côtoieront non seulement des représentants du pop-art tels que Roy Lichtenstein, Robert Rauschenberg et Andy Warhol, mais aussi de grands maîtres de l’art contemporain allemand tels que Georg Baselitz, Gerhard Richter et Günther Uecker. Sans oublier les peintres et sculpteurs contemporains tels que Stephan Balkenhol, Tony Cragg et Neo Rauch, ni Ambra Durante, dessinatrice lauréate du Prix art KARLSRUHE 2022.

Cette diversité stylistique aura pour pendant la vaste gamme de prix des œuvres mises en vente durant le salon, certaines étant accessibles aux fables budgets tandis que d’autres seront proposées pour des sommes à sept chiffres. Olga Blass, responsable de projet senior et l’une deux personnes chargées de prendre la succession de Monsieur Schrade en tant que commissaires du salon, a déclaré à ce sujet : « Le salon ne s’adresse pas uniquement aux collectionneurs confirmés mais cherche également à toucher un public jeune et vise à lui permettre de poser les bases d’une collection d’œuvres d’art. Ce qui vaut à art KARLSRUHE d’être considéré comme un salon “démocratique” dans l’espace germanophone ».

Exposition spéciale du galeriste Ewald Karl Schrade

L’édition 2023 d’art KARLSRUHE étant la dernière pour laquelle Ewald Karl Schrade remplira la fonction de commissaire, il a été décidé, afin de lui rendre hommage, que l’exposition spéciale traditionnellement organisée dans le Hall 1 expose des œuvres issues de sa collection personnelle. C’est ainsi qu’une sélection des œuvres de la collection Schrade sera exposée sur un espace de quatre-cents mètres carrés ayant déjà accueilli les collections privées de Frieder Burda (2018), Peter C. Ruppert (2019), Hans-Peter Haas (2020) et Maria Lucia/Ingo Klöcker (2022).

Cette exposition spéciale illustrera non seulement le travail réalisé par M. Schrade ces cinquante dernières années en tant que galeriste, mais aussi l’évolution des styles et tendances sur la même période. Elle présentera des artistes désormais célèbres (Georg Meistermann, Walter Stöhrer, Erich Heckel, Karl Hubbuch, Shmuel Shapiro, Bernd Zimmer,Lore Bert, Cornelia Schleime, Marion Eichmann, Antonio Marra, HA Schult), ainsi que d’autres, plus jeunes, dont la carrière a été favorisée par M. Schrade (Christopher Lehmpfuhl, Willi Siber).

2022-11-23
Deux nouveaux dirigeants pour art KARLSRUHE : Olga Blass et Kristian Jarmuschek

Ewald Karl Schrade, fondateur et directeur artistique d’art KARLSRUHE – Art moderne classique et art contemporain, s’effacera après la vingtième édition du salon (du 4 au 7 mai 2023) pour laisser la place à Olga Blass, historienne de l’art, et Kristian Jarmuschek, nouveau président du conseil consultatif, qui formeront ainsi la nouvelle équipe dirigeante.

Nouveau concept de direction pour art KARLSRUHE

Monsieur Schrade ayant annoncé en juin 2021 qu’il comptait quitter ses fonctions de directeur artistique après l’édition 2023 d’art KARLSRUHE, sa décision fut suivie d’une phase d’appel à candidatures et de sélection. Le nouveau concept de direction qu’il a ensuite développé conjointement avec la société Messe Karlsruhe prévoyait de dédoubler le poste : c’est ainsi que la direction interne sera désormais assurée par Olga Blass, membre de l’équipe d’art KARLSRUHE depuis 2011 et directrice de projet depuis 2017, tandis que Kristian Jarmuschek sera pour sa part chargé de présider le comité consultatif externe du salon. Propriétaire-gérant de la galerie berlinoise Jarmuschek + Partner depuis 2004, Monsieur Jarmuschek préside depuis 2013 la Fédération allemande des galeristes et marchands d’art et vient d’être reconduit à ce poste pour la seconde fois consécutive.

Le comité de sélection des postulants aux deux nouveaux postes rassemblait les personnalités suivantes : Stefanie Patruno (directrice de la Städtische Galerie Karlsruhe), Dr Helga Huskamp (présidente du ZKM – Zentrum für Kunst und Medien), Dr Dorothea van der Koelen (galeriste, éditrice et membre du comité consultatif d’art KARLSRUHE), Dorothee Baer-Bogenschütz (journaliste, également membre du comité consultatif du salon), Werner Tammen (galeriste berlinois, également membre du comité) et Birgit Rolfes (directrice de la collection Mannheimer Versicherungen, partenaire du salon depuis de longues années). Le comité de sélection a pris sa décision sur la base d’une liste de candidats établie par l’agence Odgers Berndtson qui avait procédé à une présélection de postulants actifs dans le domaine du marché de l’art international.

Afin d’assurer une bonne transition, Kristian Jarmuschek assistera dès le mois de décembre prochain aux séances durant lesquelles le comité consultatif sélectionnera les participants à l’édition 2023 d’art KARLSRUHE. Parallèlement, il sera aux côtés d’Ewald Karl Schrade et de ses collaborateurs pour la préparation du prochain salon.

Monsieur Jarmuschek et Madame Blass entreront officiellement en fonctions en 2024, à l’occasion de la 21e édition d’art KARLSRUHE.

Nouvelle direction d’art KARLSRUHE : ce qu’on en dit

Britta Wirtz, gérante de la société Messe Karlsruhe, a récemment déclaré : « Le nouveau concept de direction vise à pérenniser le succès d’art KARLSRUHE. L’unanimité constatée ces derniers mois lors de la sélection des nouveaux responsables est un signal fort pour le salon. Tous les participants se réjouissent à la perspective de travailler avec M. Jarmuschek : il nous apportera à la fois sa perspective en tant que galeriste et son expérience en matière d’organisateur connaissant toutes les facettes des grands événements culturels, qu’il s’agisse de la sélection des œuvres, de la construction des stands ou de la gestion des visiteurs. De plus, ses fonctions au sein de la Fédération allemande des galeristes et marchands d’art, dont il a été réélu récemment président, lui ont permis de développer un important réseau sur le marché de l’art. Ce qui en faisant le candidat idéal pour la nouvelle direction du salon. Je tiens par ailleurs à exprimer ici toute ma reconnaissance à Ewald Karl Schrade, qui a œuvré ces vingt dernières années à faire d’art KARLSRUHE le salon incontournable qu’il est aujourd’hui, et qui nous a soutenus et conseillés tout au long du processus de transformation ».

Ewald Karl Schrade a déclaré pour sa part : « Le processus de planification et de prise de décision s’est déroulé sans le moindre problème. Je suis persuadé que le duo Blass/Jarmuschek sera apte à assurer l’avenir du salon et son développement sans trahir son ADN. En décidant de me retirer, j’avais conscience qu’il importait de confier la direction artistique du salon à un successeur digne de confiance. C’est maintenant chose faite. Depuis 2017, j’ai délégué de nombreuses tâches à l’équipe de Messe Karlsruhe, en particulier à Madame Blass. La collaboration entre cette équipe et un comité consultatif renforcé est une bonne solution pour le salon. Maintenant, je me réjouis d’être une dernière fois directeur artistique d’art KARLSRUHE, manifestation à laquelle j’entends continuer de participer en tant que galeriste ».

Kristian Jarmuschek se réjouit quant à lui à la perspective de ses nouvelles fonctions : « Ma joie est immense. En tant que galeriste, je sais ce que cela signifie d’exposer à un salon et j’entends faire bénéficier art KARLSRUHE de ma perspective en tant que tel. Je connais bien les attentes et les contraintes des exposants. Pour ce qui est de mes nouvelles fonctions de président du comité consultatif, je les aborderais avec un profond respect. Il importe de souligner que depuis sa fondation en 2004, art KARLSRUHE s’est affirmé comme le principal salon artistique de l’espace germanophone et que dans le sud-ouest de l’Allemagne, une région riche d’une vie artistique particulièrement diversifiée, la manifestation attire aussi bien les amateurs que les collectionneurs expérimentés. J’admire par ailleurs la manière dont Ewald Karl Schrade s’est dépensé sans compter ces deux dernières décennies au bénéfice d’art KARLSRUHE. Ces prochaines années, j’entends mettre à profit mon expérience pour continuer à développer ce salon au caractère bien particulier, cette plate-forme majeure du marché de l’art régional et international.

Ce à quoi Werner Tammen, membre du comité consultatif et président de la Fédération berlinoise des galeristes, ajoute : « Nous avons fait le bon choix avec Kristian Jarmuschek. La nouvelle équipe dirigeante va certes devoir emboîter le pas à un personnage remarquable, mais je suis persuadé que le comité consultatif dirigé par M. Jarmuschek va pouvoir contribuer d’une manière déterminante au développement d’art KARLSRUHE en tenant compte des attentes du marché lors de la planification des prochaines éditions du salon ».

Gabriele Luczak-Schwarz, enfin, bourgmestre de Karlsruhe et présidente du conseil de surveillance de la société Messe Karlsruhe, considère que le nouveau concept directorial pose des jalons pour l’avenir : « La municipalité de Karlsruhe se félicite de la nomination de Kristian Jarmuschek au poste de président du comité consultatif extérieur. Je suis persuadée que M. Jarmuschek saura renforcer la bonne réputation de notre ville en tant que centre des arts et de la culture. De plus, grâce à son vaste réseau, il saura imprimer sa marque au salon art KARLSRUHE et assurer son succès à l’avenir. Je tiens par ailleurs à remercier Monsieur Schrade d’avoir fait de la manifestation un incontournable des salons artistiques internationaux. Bénéficiant depuis 2019 du label « City of the Media Arts » décerné par l’UNESCO, notre ville est tous les ans sous les projecteurs de l’actualité artistique et s’affirme ainsi comme un centre de l’art d’envergure nationale et internationale.

2022-07-10
Un festival estival des arts
Visiteurs à art KARLSRUHE 2022. Crédits : Messe Karlsruhe/Jürgen Rösner
Visiteurs à art KARLSRUHE 2022. Crédits : Messe Karlsruhe/Jürgen Rösner

La dix-neuvième édition d’art KARLSRUHE – Art moderne classique et art contemporain s’est tenue du 7 au 10 juillet 2022 et a de nouveau permis au monde de l’art de se retrouver après la pandémie. Les quelques 30 000 visiteurs du salon de Karlsruhe, ville bénéficiant du label « City of the Media Arts » décerné par l’UNESCO, ont ainsi pu découvrir, apprécier et acheter des œuvres dans une ambiance estivale. Selon un sondage réalisé sur place, le nombre de visiteurs envisageant d’acquérir une œuvre d’art a augmenté, ce que corrobore l’augmentation des œuvres effectivement vendues.

Britta Wirtz, gérante de la société Messe Karlsruhe, tire un bilan positif de l’événement : « Organiser en été un salon ayant habituellement lieu en hiver s’est révélé être un véritable succès. Cette première édition d’art KARLSRUHE après la pandémie a par ailleurs souligné le potentiel considérable de la ville de Karlsruhe en tant que métropole culturelle. L’écho que le salon a trouvé dans les médias a été bénéfique pour l’image de la ville et a contribué à mieux faire connaître le label “City of the Media Arts” que l’UNESCO lui a récemment décerné. Les liens étroits tissés entre le salon et la ville étaient évidents sur les stands que le ZKM et le service culturel de la municipalité présentaient dans le Hall 3 entièrement rénové ».

Au total, 215 exposants originaires de douze pays différents (notamment la Turquie et les États-Unis) participaient à ce salon d’exposition et de vente proposant une grande diversité de produits artistiques, notamment des tableaux, des sculptures, des photos et des éditions spéciales. Le nombre d’exposants et le feedback donné par les galeristes montrent que le rayonnement d’art KARLSRUHE n’a nullement été altéré par l’interruption due à la pandémie.

La place des sculptures de l'artiste Rosali Schweitzer (présentée par la Galerie an der Pinakothek der Moderne) dans le hall 4.
La place des sculptures de l'artiste Rosali Schweitzer (présentée par la Galerie an der Pinakothek der Moderne) dans le hall 4.

Promenade dans l’histoire de l’art

Avec quarante-sept galeries étrangères et un nombre similaire d’exposants implantés dans le Bade-Wurtemberg, l’édition 2022 d’art KARLSRUHE démontre à nouveau le rôle prédominant du salon pour le marché de l’art régional et international. Ewald Karl Schrade, directeur artistique de la manifestation, a déclaré à ce sujet : « Visiter art KARLSRUHE revient à faire une promenade dans l’histoire de l’art de ces cent-vingt dernières années ».

Outre les œuvres anciennes, les visiteurs ont pu apprécier directement des créations récentes présentées de manière attrayante dans le cadre de cent-quatre-vingts One-Artist-Shows, vingt-quatre espaces Sculpture et deux expositions spéciales.

La joie d'un retour à une rencontre réelle avec l'art était grande à Karlsruhe. Crédits : Messe Karlsruhe / Lars Behrendt
La joie d'un retour à une rencontre réelle avec l'art était grande à Karlsruhe. Crédits : Messe Karlsruhe / Lars Behrendt

Des nouveautés pour une visite plus détendue

Les visiteurs ont de plus découvert les œuvres dans des halls d’exposition rénovés. Le premier proposait l’art moderne classique et l’art après 1945, tandis que l’art contemporain était exposé dans le Hall 2 et que le Hall 3 accueillait les deux expositions spéciales et l’ARTIMA Art Forum.

Monsieur Schrade a encore déclaré : « Le public a très bien accueilli la restructuration des halls, qui semblent désormais plus spacieux alors que le nombre d’exposants est resté stable. C’est dû aux allées plus larges qui invitent à flâner dans une atmosphère plus détendue ».

Autre nouveauté : la planification de l’avant-première et du vernissage, qui ont duré cette fois-ci toute la journée (6 et 7 juillet, respectivement) et ont ainsi permis à un plus grand nombre de collectionneurs, marchands d’art et acheteurs institutionnels de mieux profiter du programme proposé. Ce qu’a confirmé le peintre Stefan Gross en déclarant : « Tel que c’est parti, il va me falloir retourner dans mon atelier chercher d’autres œuvres car, dès le premier jour du salon, la galerie qui m’expose a fait de très bonnes affaires en vendant plusieurs de mes tableaux de grand format. C’est une bonne chose d’avoir rallongé l’avant-première et le vernissage. On a ainsi plus de temps pour discuter avec les acheteurs professionnels ».

Eva Maria Ostendorf, directrice de la Kristin Hjellegjerde Gallery (Berlin/London), a indiqué pour sa part : « Nous disposons d’un vaste réseau international et art ARLSRUHE est un élément central de notre présence en Allemagne. Cette année, nous y avons exposé des œuvres de sept artistes originaires de sept pays répartis sur les quatre continents et à l’automne, nous allons ouvrir une nouvelle galerie à Palm Beach. Nous sommes heureux de participer pour la première fois au salon de Karlsruhe et apprécions qu’il ait lieu en été ».

Quant aux galeries Anja Knoess (Cologne) et Geiger (Constance), elles ont aussi apprécié la restructuration du salon, comme l’a souligné le Dr Stephan Geiger en déclarant : « C’était super, car j’ai ainsi pu me concentrer sur les collectionneurs importants ».

Lors de l'édition d'été d'art KARLSRUHE, les visiteurs ne se sont pas seulement intéressés au plaisir de l'art, mais aussi à l'acquisition d'art. Crédits : Messe Karlsruhe / Jürgen Rösner
Lors de l'édition d'été d'art KARLSRUHE, les visiteurs ne se sont pas seulement intéressés au plaisir de l'art, mais aussi à l'acquisition d'art. Crédits : Messe Karlsruhe / Jürgen Rösner

Galeries et artistes satisfaits des ventes

Première occasion d’apprécier l’art « en présentiel » après la pandémie, l’édition d’été d’art KARLSRUHE a permis à de nombreuses galeries d’atteindre un niveau de ventes très satisfaisant.

Marko Schacher, membre du comité consultatif du salon et propriétaire de la galerie Schacher – Raum für Kunst (Stuttgart), tire lui aussi un bilan positif : « Nous avons vendu Purple Rain, la plus grande œuvre de Shalva Gelitashvili que nous exposions. Cette peinture à l’huile réalisée sur une fenêtre de récupération n’a pas manqué de surprendre les visiteurs de notre stand. Quant aux sujets naturalistes de Claudia Thorban imprimés sur plaques acryliques, ils ont eux aussi trouvé de nombreux fans ».

La galerie Eric Bausmann (Halle) a également fait d’emblée de bonnes affaires puisque son propriétaire a déclaré : « Nous sommes très satisfaits. Dès le deuxième jour du salon, il nous a fallu remplacer près de la moitié des œuvres exposées, l’autre ayant déjà été vendue ».

La galerie-salon Die Möwe (Berlin) a pour sa part rapidement vendu Madeleine im Spiegel, tableau de Lotte Laserstein dont on avait perdu la trace depuis longtemps et qui était présenté pour la première fois au public à l’occasion d’art KARLSRUHE. Claudia Wall, propriétaire de la galerie, a fait la déclaration suivante : « Le public était très intéressé, notamment par Lotte Laserstein et d’une manière générale, on peut avancer qu’il s’intéresse plus aux femmes artistes qu’à leurs collègues masculins ».

La gagnante du prix art KARLSRUHE Ambra Durante (présentée par la Galerie Friese). Crédits : Messe Karlsruhe / Jürgen Rösner
La gagnante du prix art KARLSRUHE Ambra Durante (présentée par la Galerie Friese). Crédits : Messe Karlsruhe / Jürgen Rösner

art KARLSRUHE, le plus démocratique des marchés de l’art

L’édition 2022 d’art KARLSRUHE se caractérisait par la grande diversité des œuvres exposées, comme l’a souligné Ewald Karl Schrade : « Cette année, le salon était structuré de manière chronologique, sans véritablement mettre en valeur aucun autre aspect. L’incroyable diversité des œuvres exposées, mises en rapport les unes avec les autres, contribue clairement au charme d’art KARLSRUHE ».

De fait, quelque 1500 artistes étaient représentés au salon, qu’il s’agisse de peintres célèbres disparus tels que Lovis Corinth et Heinz Mack, ou de la nouvelle génération, représentée notamment par Ambra Durante, artiste née en 2000, lauréate du Prix art KARLSRUHE dont les œuvres étaient exposées par la galerie Friese.

Cette diversité avait pour corollaire une large fourchette de prix, puisque certaines œuvres ont été vendues pour des sommes à six ou sept chiffres, tandis que de nombreuses autres, proposées à des prix bien plus modestes, ont permis à des néophytes de poser les bases d’une collection personnelle. Ce qui a suggéré à Britta Wirtz la remarque suivante : « Cette année encore, nous avions à cœur d’être fidèles à notre réputation de salon le plus démocratique d’Allemagne. C’est pourquoi nous avions organisé une exposition spéciale d’estampes qui s’adressait tout particulièrement aux jeunes collectionneurs d’œuvres d’art ».

L’édition 2023 d’art KARLSRUHE aura lieu au printemps prochain, du 4 au 7 mai, dans les halls du parc des expositions de Karlsruhe.

2022-07-09
Histoires en images et sculptures motorisées

Les remises de prix font partie du programme de chaque édition d’art KARLSRUHE depuis maintenant quinze ans. Ewald Karl Schrade, directeur artistique du salon, a déclaré à ce sujet : « La promotion des artistes et des galeries a toujours constitué un objectif important d’art KARLSRUHE, notamment par l’intermédiaire de prix décernés durant le salon qui viennent récompenser et mettre en valeur les œuvres les plus remarquables ».

C’est pourquoi cette année encore, trois prix ont été décernés durant le salon : Prix art KARLSRUHE, Prix Loth de la sculpture et Prix Hans-Platschek d’art et littérature.

Ambra Durante (galerie Friese), lauréate du Prix art KARLSRUHE

Comme tous les ans depuis 2008, le suspense a été maintenu jusqu’à la fin pour l’attribution du quatorzième Prix art KARLSRUHE. Cette récompense d’une valeur de 15 000 euros, sponsorisée par le land de Bade-Wurtemberg et la municipalité de Karlsruhe, vient récompenser le meilleur des One-Artist-Shows présentés au salon et permet d’enrichir la collection art KARLSRUHE par l’acquisition d’une des œuvres de l’artiste primé.

La lauréate en est cette année Ambra Durante, exposée par la galerie Friese (Berlin). Cette dessinatrice née en 2000 est déjà fortement appréciée sur le marché de l’art bien qu’elle n’y soit apparue que très récemment. Elle a emporté la décision du jury d’art KARLSRUHE grâce à ses dessins narratifs réalisés sur divers supports, notamment le verre, le papier et les billets de train.

Le jury ayant fait son choix parmi les cent-quatre-vingts One-Artist-Shows présentés au salon, la cérémonie de remise du prix a eu lieu le samedi 9 juillet à onze heures dans le cadre de l’ARTIMA Art Forum organisé dans le Hall 3. Le Dr Stefanie Patruno, directrice de la Städtische Galerie Karlsruhe, a justifié le choix unanime du jury en déclarant : « Ambra Durante est probablement la plus jeune des artistes jamais exposées au salon. Ses œuvres se caractérisent par un feu d’artifice d’humour et d’ironie au milieu duquel se perdent d’innombrables personnages ».

Le jury se composait des personnalités suivantes : Dorothee Baer-Bogenschütz (journaliste et historienne de l’art), Nikolai B. Forstbauer (auteur et journaliste), Prof. Dr Pia Müller-Tamm (directrice de la Staatliche Kunsthalle Karlsruhe) et Dr Stefanie Patruno (directrice de la Städtische Galerie Karlsruhe).

Stefan Rohrer (galerie Scheffel), lauréat du Prix Loth de la sculpture sponsorisé par L-Bank

Ce prix doté de 20 000 euros sponsorisé par L-Bank vient récompenser le meilleur espace Sculpture présenté au salon. Il a été cette année attribué conjointement à Stefan Rohrer et à la galerie Scheffel de Bad Homburg. Le jury a expliqué son choix en ces termes : « Les véhicules automobiles et plus particulièrement les voitures ont fait l’objet d’un véritable culte au XXe siècle. Rohrer les transforme en sculptures abstraites, en vecteurs de l’espace caractérisés à la fois par leur distanciation face à l’objet réel et par la puissance du travail réalisé sur le matériau de base. Il excelle à métamorphoser les objets de notre quotidien, en particulier les véhicules, pour leur conférer un aspect surprenant et souvent comique ».

Ce prix rend hommage à Wilhelm Loth (1920–1993), qui enseigna la sculpture à l’Académie des beaux-arts de Karlsruhe à partir de 1958, y fut nommé professeur deux ans plus tard et y travailla jusqu’à sa retraite en 1986.

Le jury se composait des personnalités suivantes : Alexander Heil (Fonds Wilhelm Loth, président du jury), Dr Sebastian Baden (Schirn Kunsthalle Frankfurt), Dr Pia Dornacher (Museum Lothar Fischer, Neumarkt in der Oberpfalz), Prof. Werner Pokorny (sculpteur) et Prof. Dr Peter Weibel (ZKM Karlsruhe).

Osmar Osten, lauréat du Prix Hans-Platschek

Le Prix Hans-Platschek d’art et littérature est décerné durant art KARLSRUHE depuis 2008. Après Helga Schmidhuber en 2020 et Monika Baer en 2021, le lauréat de l’édition 2022 du salon est Osmar Osten, auquel le prix a été remis le 7 juillet dernier.

Le Dr Ulrike Lorenz explique avoir choisi cet artiste pour les raisons suivantes : « Mon choix s’est porté sur ce peintre de Chemnitz car les tableaux post-dadaïstes accompagnés de textes ironiques qu’il réalise depuis des années soulignent l’absurdité de notre existence et de notre pouvoir d’interprétation, et cela sans que l’artiste se laisse impressionner par les changements sociétaux. Enraciné dans le présent, il témoigne avec bienveillance de l’aspect grotesque de notre époque et sa devise pourrait être : À quoi bon vaincre quand l’important est de survivre ? ».

L’attribution de ce prix doté de cinq mille euros s’est accompagnée pour Osmar Osten de la possibilité d’exposer ses œuvres sur le stand de la Fondation Hans-Platschek, où elles étaient exposées avec une sélection d’œuvres du peintre, écrivain et critique d’art auquel le prix rend hommage.

2022-06-24
art KARLSRUHE 2022 (du 7 au 10 juillet 2022)

Après la version numérique intitulée « art KARLSRUHE elections » organisée l’an passé, le salon fait ainsi son comeback et permettra enfin aux amateurs d’art de se retrouver dans la vie réelle. Durant quatre jours, 215 exposants originaires de douze pays différents transformeront les quatre grands halls lumineux du parc des expositions de Karlsruhe en une gigantesque exposition-vente proposant des œuvres d’art réalisées ces cent-vingt dernières années. Cette édition estivale du salon sera ouverte de onze à vingt heures, de sorte que les visiteurs pourront apprécier les œuvres à la lumière du jour jusqu’en début de soirée.

© Galerie Hegemann/Peintre X

Galeries allemandes et internationales

Les galeries d’art, principaux exposants au salon, proposeront un programme très diversifié allant de l’art moderne classique à l’art contemporain. Outre de grandes galeries allemandes telles que Ludorff (Düsseldorf), Friese (Berlin), Maulberger (Munich), Osper (Cologne), Rotermund (Hambourg), Schwarzer (Düsseldorf), Scheffel (Bad Homburg) et van der Koelen (Mayence), le salon regroupera également quarante-sept galeries étrangères, notamment Várfok (Budapest) et Gilden’s Art (Londres), qui y participent régulièrement depuis de nombreuses années. Parmi les nouveaux exposants, on citera seulement Kristin Hjellegjerde Gallery (Londres),

présent cette année pour la première fois à Karlsruhe. À ce rayonnement international s’ajoute une dimension régionale puisque huit galeries de Karlsruhe et quarante-trois autres implantées dans le Bade-Wurtemberg exposeront également au salon.Toutes ces galeries sélectionnées pour participer à la nouvelle édition d’art KARLSRUHE présenteront des œuvres d’artistes célèbres (Josef Albers, Salvador Dalí, Otto Dix, Max Liebermann, Pablo Picasso, Markus Lüpertz, Alex Katz) ainsi que d’autres dues à des stars montantes, notamment les sculptures d’animaux du Suisse Matthias Garff ou encore les histoires en images d’Ambra Durante, artiste doublement talentueuse née en 2000.

Gros plan sur une sélection d’artistes

Le salon inclura également 180 One-Artist-Shows offrant un panorama captivant sur l’histoire de l’art. Ces expositions seront consacrées aussi bien à un maître de l’art informel tel que Karl Otto Götz (Die Galerie/Frankfurt) qu’à des artistes contemporaines telles qu’Elvira Bach (Galerie Art Affair/Ratisbonne) ou des stars internationales comme Christo (Art Edition Fils/Düsseldorf), Bob Dylan (Premium Modern Art/Heilbronn) et Neo Rauch (Galerie Erik Bausmann/Halle).

Art en plein air

Comme à l’accoutumée, art KARLSRUHE présentera de nombreuses sculptures, enparticulier les vingt-quatre espaces Sculpture aménagés dans les halls entre les différents stands, qui seront autant de sources de surprises et auxquels viendra s’ajouter cette année le Jardin des sculptures. Cet espace de plein air, sponsorisé par le groupe Vollack, permettra d’apprécier des œuvres en trois dimensions tout en se restaurant dans une atmosphère estivale.L’été sera un thème également abordé dans les halls d’exposition par des œuvres telles que Glace III (Peintre X, galerie Hegemann) et Café de plein air en été (Christopher Lehmpfuhl, galerie Ludorff).

Exposition spéciale consacrée à la femme

Outre l’exposition spéciale d’estampes présentée dans le Hall 3, le salon proposera une sélection d’œuvres de la collection privée que les époux Klöcker ont rassemblée depuis les années 1980. La particularité de cette collection est d’être exclusivement composée d’œuvres qui figurent des femmes et ont été réalisées depuis 1945, cela aussi bien par des hommes tels que Gerhard Richter, Eric Fischl et Sigmar Polke que par des femmes peintres, photographes et sculptrices telles que Sibylle Bergemann, Barbara Klemm et Cornelia Schleime. Présentée sur trois-cents mètres carrés, cette seconde exposition spéciale se complètera par d’autres images de femmes, notamment Madeleine face au miroir, tableau de Lotte Laserstein qu’on croyait perdu. Cette œuvre de grand format, qui fait elle aussi partie d’une collection privée, sera exposée en public pour la première fois en Allemagne dans le cadre d’art KARLSRUHE (galerie-salon Die Möwe/Berlin, Hall 4).

Art des nouveaux médias

Tout comme les expositions spéciales, l’art des nouveaux médias sera lui aussi présenté dans le Hall 3, sous le titre Art et communication. Ce qui reflètera le label « City of Media Arts » que l’UNESCO a décerné à Karlsruhe, seule ville d’Allemagne à bénéficier de ce label pour l’instant. L’édition 2022 d’art KARLSRUHE fera ainsi la part belle aux installations vidéos, aux éclairages artistiques et aux applications de réalité augmentée, ces œuvres étant présentées conjointement par le musée ZKM et la municipalité. Le service culturel de Karlsruhe est notamment à l’origine de la vidéo interactive Footprint de Jonas Denzel, sponsorisée par la société Bechtle AG et projetée sur un écran géant LED : la simple image d’un pied humain a été numérisée, renversée et déformée jusqu’à l’abstraction dans une succession d’images complexes afin de nous inviter à réduire notre empreinte écologique et contribuer ainsi à préserver l’environnement pour l’avenir.

Manifestations complémentaires

Les 7 et 8 juillet à 14 heures, le Hall 3 accueillera le forum ARTIMA art meeting. Cette manifestation ouverte au public regroupera six interventions sur le thème « Le marché de l’art durant, contre et après le Covid ». L’édition 2022 d’art KARLSRUHE sera aussi l’occasion de trois remises de prix : Prix Hans-Platschek d’art et littérature, Prix art KARLSRUHE du meilleur One-Artist-Show et Prix Loth de la sculpture sponsorisé par L-Bank, doté de vingt-mille euros et attribué conjointement à un artiste et à la galerie qui l’expose.

2022-06-14
Gros plan sur une sélection d’artistes
L'artist Shalva Gelitashvili dans son atelier. © Galerie Schacher - Raum für Kunst

Partie intégrante d’art KARLSRUHE – Art moderne classique et contemporain, les One-Artist-Shows rassemblent sur au moins vingt-cinq mètres carrés des oeuvres sélectionnées par une galerie afin de mettre en valeur la production d’un artiste en particulier. L’édition d’été du salon, qui aura lieu du 7 au 10 juillet prochain, présentera au total 180 expositions de ce type.

Un voyage dans l’histoire de l’art

De même que l’ensemble du salon, ces 180 One-Artist-Shows invitent à un voyage dans l’histoire de l’art des cent-vingt dernières années et présentent aussi bien des oeuvres classiques que d’autres tout juste sorties des ateliers. Citons seulement les expositions consacrées à Karl Otto Götz, maître de l’art informel disparu il y a quelques années (Die Galerie/Francfort), ainsi qu’aux artistes contemporaines Elvira Bach et Marion Eichmann (Galerie Art Affair/Regensburg et Galerie Tammen/Berlin, respectivement), sans oublier celles dédiées à des stars internationales telles que Christo (Art Edition-Fils/Düsseldorf) et Bob Dylan (Premium Modern Art/Heilbronn). Vous trouverez un premier aperçu des oeuvres exposées dans la liste des galeries et artistes d’art KARLSRUHE.

Prix du meilleur One-Artist-Show

Ewald Karl Schrade, directeur artistique du salon à l’origine des One-Artist-Shows, déclare à ce sujet : « Aujourd’hui comme hier, on constate un fort intérêt des exposants pour organiser des One-Artist-Shows. » Considérant que ces expositions permettent au public d’avoir une vue d’ensemble de l’oeuvre d’un artiste et qu’elles contribuent au charme du salon, il précise : « Exposer en un même lieu plusieurs oeuvres d’un même artiste crée des oasis de calme entre les stands répartis dans les quatre halls du salon, sans pour autant conduire à l’uniformité. » De plus, chaque One-Artist-Show est automatiquement nominé pour le prix art KARLSRUHE doté de 15 000 euros par le land de Bade-Wurtemberg et la municipalité de Karlsruhe, cette somme — attribuée conjointement à l’artiste et à la galerie qui l’expose — servant à acheter certaines des oeuvres, qui viennent alors enrichir la collection art KARLSRUHE gérée par la Städtische Galerie Karlsruhe.

Le prochain Prix art KARLSRUHE 2022 sera décerné le samedi 9 juillet 2022 à 11 heures à l’ARTIMA art Forum (Hall 3).

Jeunes artistes à art KARLSRUHE

Klaus Gerrit Friese, galeriste à Berlin comptant parmi les 215 exposants originaires de douze pays différents qui participent au salon, nous explique pourquoi il a choisi d’organiser un One-Artist-Show consacré à la jeune artiste Ambra Durante : « Nous apprécions qu’art KARLSRUHE propose des stands à prix préférentiels pour ces expositions. Ce qui a facilité notre décision de présenter des oeuvres d’Ambra Durante, artiste dont la production nous avait auparavant enthousiasmés. » Née à Gênes en 2000, cette dessinatrice a percé récemment sur le marché de l’art. L’écrivain Daniel Kehlmann, par exemple, compte parmi les admirateurs de ses séries. La galerie Schacher, quant à elle, présentera un One-Artist-Show consacré au jeune Géorgien Shalva Gelitashvili. On y verra des oeuvres à mi-chemin entre peinture et sculpture car réalisées sur un support inhabituel : des débris de verre provenant de maisons en ruines.

2022-05-30
Soutien financier pour les galeries

Le délégué du gouvernement fédéral pour les Affaires culturelles et les médias (BKM) a mis en place un programme intitulé Neustart Kultur qui vise à assurer l’avenir des entreprises culturelles. Parmi les bénéficiaires se trouve la 19e édition d’art KARLSRUHE — Art moderne classique et art contemporain, 7–10 juillet 2022 —, l’un des principaux salons artistiques d’Allemagne, qui reversera aux exposants l’intégralité des sommes allouées sous la forme d’une réduction accordée sur le prix de location des stands.

Britta Wirtz, gérante de l’entreprise Messe Karlsruhe, a déclaré à ce sujet : « Nous nous réjouissons de pouvoir offrir aux exposants de meilleures conditions grâce au programme Neustart Kultur, car les galeries et les artistes ont dû faire face à de lourdes pertes financières ces derniers mois. Nous espérons que la réduction du loyer des stands soulagera les galeries venant présenter leurs œuvres et contribuera ainsi au succès du salon. Organisé cette année en été, art KARLSRUHE est un événement majeur du marché international des œuvres d’art et contribue au rayonnement culturel de Karlsruhe, ville bénéficiant du label City of Media Arts décerné par l’UNESCO. » Le montant exact des subventions sera déterminé après le salon.

Avant-première virtuelle des contacts réels avec les œuvres

Il sera bientôt possible de découvrir en avant-première les 215 galeries exposant au salon. Entre le 23 juin et le 6 juillet prochain, le site galerieplattform.de présentera en effet certaines des œuvres exposées, donnant ainsi aux collectionneurs et amateurs d’art un aperçu de la période qui va de l’art moderne classique à l’art contemporain. Ce site Internet nouvellement développé par art KARLSRUHE répond à un objectif simple : permettre à chaque galerie de présenter, dans les différentes catégories retenues (Art moderne classique, Art après 1945, Art contemporain, Sculptures, Estampes et éditions originales), une des œuvres devant être exposées, avec la possibilité pour les acheteurs éventuels d’établir un contact afin de rencontrer les galeristes au salon. Ewald Karl Schrade, commissaire artistique d’art KARLSRUHE, a déclaré à ce sujet : « Ce site Internet ne saurait évidemment pas remplacer le salon, mais il le complète de manière significative. C’est une exposition virtuelle qui donne un avant-goût de la manifestation prévue cet été et permet aux collectionneurs de se faire une première idée des œuvres qu’ils pourront y découvrir. »Conçu comme une invitation à entrer en contact avec les exposants, le site galerieplattform.de poursuit ainsi le même objectif que le salon lui-même : rapprocher les collectionneurs et le marché de l’art.

2022-04-28
art KARLSRUHE 2022, version été
L'art en été. L'œuvre "One Soul" de Renata Tumarova. © Renata Tumarova/Galerie Rother

La 19e édition d’art KARLSRUHE — art moderne classique et art contemporain, aura lieu en été, du 7 au 10 juillet 2022. Deux-centquinze galeries célèbres, originaires de douze pays différents, exposeront dans les quatre grands halls baignés de lumière du parc des expositions de Karlsruhe. Les stands se complèteront de plusieurs One-Artist-Shows et des traditionnels espaces Sculpture, pour le plus grand plaisir des acheteurs potentiels. Alors que le salon était jusqu’à présent toujours organisé en février, il a dû être reporté cette année au mois de juillet du fait de la pandémie de Covid-19. Ce qui permettra aux nombreux visiteurs d’apprécier à la belle saison des oeuvres couvrant tous les courants artistiques des cent-vingt dernières années, ainsi que d’autres tout juste sorties des ateliers.

Le jardin de sculptures à l'art KARLSRUHE. © Messe Karlsruhe/Jürgen Rösner

L’art sous un nouvel éclairage

L’édition 2022 du salon ayant ainsi lieu en été, elle permettra d’apprécier littéralement les oeuvres sous un nouvel éclairage. Britta Wirtz, gérante de la société Messe Karlsruhe, déclare à ce sujet : « J’attends avec impatience la version estivale d’art KARLSRUHE. Les oeuvres exposées bénéficieront de la chaude lumière provenant des bandes vitrées du plafond des halls d’exposition, tandis que les visiteurs pourront apprécier les plantes de l’atrium et rester plus longtemps dans les espaces extérieurs du salon. Nous allons tirer le meilleur parti de ce report en été afin de faire du salon un événement exceptionnel qui attirera de nombreux visiteurs à Karlsruhe, ville bénéficiant du label City of Media Arts décerné par l’UNESCO. »Le Jardin des sculptures sponsorisé par le groupe Vollack devrait faire l’objet d’une attention particulière de la part des visiteurs : cet espace vert d’environ 6800 mètres carrés répartis entre les quatre halls d’exposition rassemblera en effet, dans une atmosphère estivale, des oeuvres en trois dimensions et des stands de restauration. Quant aux horaires du salon, ils ont été modifiés afin de permettre aux amateurs d’art d’apprécier les oeuvres jusqu’en début de soirée en bénéficiant de l’éclairage naturel. L’édition 2022 d’art KARLSRUHE sera ainsi ouverte de 11 à 20 heures du vendredi 8 au dimanche 10 juillet. Le vernissage du jeudi 7 juillet, accessible avec un billet spécial, durera également jusqu’à 20 heures.

Retour aux contacts personnels

Le report du salon du mois de février au mois de juillet, justifié par la pandémie de Covid, sera par ailleurs l’occasion, pour les acteurs du marché de l’art, d’enfin renouer avec les contacts personnels. L’édition 2020 d’art KARLSRUHE ayant été la dernière à ne pas être impactée par les restrictions sanitaires, le report de la date devrait permettre à tout un chacun d’apprécier de nouveau l’art en toute sérénité. Ewald Karl Schrade, commissaire artistique du salon, déclare pour sa part : « Notre joie à l’idée de participer au salon en juillet augmente avec la température extérieure. Nous nous réjouissons déjà de ces grandes retrouvailles du marché de l’art. » Les exposants, dont les contacts personnels avec le public ont sévèrement souffert du fait de la pandémie, partagent cette opinion et feront tout leur possible, avec les organisateurs du salon, pour que l’édition 2022 d’art KARLSRUHE rencontre un franc succès.

Le marché de l’art durant, contre et après le Covid

En 2022 comme dans les années précédentes, la compagnie d’assurance Mannheimer Versicherungen, qui propose des produits adaptés aux intervenants du marché de l’art, sera présente sur un stand et organisera le forum ARTIMA art meeting dans le hall 3 récemment réaménagé. Des discussions rassemblant six intervenants autour du thème « Le marché de l’art durant, contre et après le Covid » y auront lieu le jeudi 7 et le vendredi 8 juillet à 14 heures. Parmi les acteurs du marché de l’art qui participeront à ces discussions, citons notamment Werner Tammen, président de l’Association des galeristes de Berlin, ainsi que Kasper König, commissaire d’expositions, qui parleront des contraintes auxquelles ils ont dû faire face à cause de la pandémie. Gabriele Lindinger, du service Art et Relations publiques des éditions Lindinger+Schmidt, responsable depuis toujours de l’organisation du forum, déclare quant à elle : « Il était évident que cette année, le forum ARTIMA art meeting devait se consacrer à la pandémie et à ses conséquences sur le marché de l’art. »

2022-04-07
Osmar Osten, lauréat du prix Hans-Platschek

Prix Best One-Artist-Show

Photo: Uta Brettschneider

Depuis maintenant une quinzaine d’années, la Fondation Hans-Platschek décerne un prix éponyme à l’occasion d’art KARLSRUHE – art moderne classique et d’art contemporain –, salon dont la prochaine édition aura lieu du 7 au 10 juillet 2022 au parc des expositions de Karlsruhe. Cette année, le prix sera décerné à Osmar Osten, le jeudi 7 juillet à 17 heures dans le cadre de l’ARTIMA Art Forum organisé dans le Hall 3.

La Fondation et le prix qu’elle décerne rendent hommage à Hans Platschek, peintre et écrivain né à Berlin en 1923 et mort à Hambourg en 2000, qui compte au nombre des principaux critiques d’art de l’après-guerre. C’est Kurt Groenewold, l’exécuteur testamentaire de l’artiste, qui fut à l’origine la Fondation en 2005. Il la gère avec Bettina Steinbrügge (Musée d’art moderne Grand-duc Jean, Luxembourg) et Sebastian Giesen (Hermann-Reemtsma-Stiftung, Hambourg).

Le Prix Hans-Platschek d’art et littérature est décerné à des peintres et sculpteurs qui ont également une production littéraire. Parmi les quatorze ancien lauréats sélectionnés par les deux membres du jury, on citera seulement Monika Baer (2021), Helga Schmidhuber (2020), Monica Bonvicini (2019), Jonathan Meese (2017) et Werner Büttner (2011), chacun ayant reçu le prix lors du salon art KARLSRUHE dans le cadre d’une exposition spéciale présentant des œuvres de Platschek.

Osmar Osten, lauréat de l’édition 2022, est originaire de Chemnitz. Après une formation de jardinier-paysagiste, il a étudié la peinture et l’estampe à la Hochschule für Bildende Künste de Dresde entre 1980 et 1985. Ce qui lui a permis d’exposer à plusieurs reprises à la galerie Salvatore e Caroline Ala de Milan, ainsi que dans divers lieux en Allemagne et dans d’autres pays. Ulrike Lorenz, présidente de la Fondation Klassik Stiftung Weimar, suit son évolution depuis plusieurs décennies, de sorte qu’elle était particulièrement indiquée pour être membre du jury du prix Hans-Platschek 2022. Elle a ainsi déclaré : « Ses tableaux post-dadaïstes accompagnés de courts textes ironiques rendent parfaitement compte de l’absurdité de l’existence. Osten est un artiste en prise directe sur notre époque, animé par un goût du grotesque bien sympathique ».

L’édition 2022 d’art KARLSRUHE sera aussi l’occasion de décerner pour la quatrième fois le Prix Loth de la sculpture sponsorisé par L-Bank. Le dernier lauréat, en 2020, en fut Gary Schlingheider, représenté par la galerie Burster de Berlin. Doté de vingt mille euros et attribué conjointement à un artiste et une galerie, le Prix Loth vient récompenser l’un des vingt-quatre « espaces Sculpture », ces lieux d’exposition qui comptent parmi les caractéristiques du salon. Il sera décerné le vendredi 8 juillet à 17 heures dans le cadre de l’ARTIMA Art Forum organisé dans le Hall 3.

Quant au Prix Best One-Artist-Show, également décerné durant le salon, il est sponsorisé conjointement par le land de Bade-Wurtemberg et la municipalité de Karlsruhe et vient récompenser un artiste et la galerie qui l’expose. Il est doté de quinze mille euros permettant à la Städtische Galerie Karlsruhe d’acquérir certaines des œuvres exposées, qui vont ensuite enrichir la collection art KARLSRUHE de ce musée. Les derniers lauréats en date furent Annette Kelm et la galerie König de Berlin. Ce troisième prix sera décerné le samedi 9 juillet 2022 à 11 heures, toujours dans le cadre de l’ARTIMA Art Forum organisé dans le Hall 3.

2022-01-10
Foire reportée : art KARLSRUHE aura lieu du 7 au 10 juillet 2022

L’ordonnance prise le 20 décembre 2021 par le gouvernement régional du land de Bade-Wurtemberg afin de lutter contre la pandémie de Covid-19 a confirmé l’état d’urgence sanitaire de niveau II décrété le 4 décembre. D’après les informations communiquées par les autorités, cette situation qui interdit les grands rassemblements devrait vraisemblablement perdurer jusqu’à une date indéterminée, même si le taux d’incidence venait à passer au-dessous de la valeur limite. À cela vient s’ajouter la propagation non maîtrisée du variant Omicron, autre source d’inquiétude. Dans ces conditions, aucune des parties concernées — qu’il s’agisse des exposants, des organisateurs ou de leurs partenaires — n’est plus en mesure d’envisager la tenue d’une manifestation d’envergure telle qu’art KARLSRUHE à la date initialement prévue du 17 au 20 février 2022. C’est pourquoi, après consultation des galeries, du comité d’organisation et des entreprises partenaires, la société Messe Karlsruhe a décidé de reporter la foire à l’été prochain.

Britta Wirtz, directrice de Messe Karlsruhe, déclare à ce sujet : « Après le succès enregistré à l’automne dernier, nous aurions aimé continuer sur notre lancée et organiser pour le marché de l’art une foire se tenant au printemps, comme d’habitude. En reportant la manifestation, nous entendons offrir une base de planification solide aux galeristes, aux visiteurs et à tous nos partenaires, le retour à la normalité devant être possible dans un contexte sanitaire qui, espérons-le, se sera entre-temps stabilisé. De plus, la foire ayant lieu en été, nous pourrons le découvrir littéralement sous un jour nouveau et apprécier les oeuvres et les rencontres dans une atmosphère plus détendue. »

Ewald Karl Schrade, commissaire d’art KARLSRUHE, souligne lui aussi la nécessité qu’il y avait de reporter la foire : « Les préparatifs étaient presque terminés et tous les galeristes se réjouissaient déjà à la perspective de retrouver collectionneurs et amateurs d’art. Mais parallèlement, nous avions remarqué que nombre de visiteurs potentiels hésitaient à se rendre à la foire du fait de la situation sanitaire, leurs craintes excluant qu’ils pussent apprécier les oeuvres d’art le coeur léger. » Dans ce contexte, M. Schrade considère lui aussi que le report constitue une occasion pour tout un chacun de redéfinir son rapport à l’art : « Outre qu’il sécurise la planification, le report à l’été permettra aux visiteurs d’apprécier plus amplement les oeuvres exposées en extérieur, notamment celles présentées dans le Jardin des sculptures sponsorisé par le groupe Vollack. »

Les billets du salon déjà achetés restent évidemment valables.

À propos d’art KARLSRUHE

art KARLSRUHE présente des oeuvres réalisées ces cent-vingt dernières années, couvrant ainsi une période qui va de l’art moderne classique à l’art contemporain. Des galeries allemandes et étrangères y exposent tous les styles nés au XXe siècle ainsi que des oeuvres en provenance directe des ateliers d’artistes. Ce salon se distingue par ses halls baignés de lumière, par l’alternance de stands et de grands espaces Sculpture, ainsi que par des One-Artist-Shows venant mettre en valeur la production d’artistes sélectionnés. Du fait de son rayonnement en Allemagne et à l’étranger, art KARLSRUHE attire les collectionneurs débutants et confirmés. Ayant par ailleurs établi des partenariats avec de grands musées et diverses institutions de la région, ce salon fait désormais partie du paysage culturel de la ville de Karlsruhe.

Pour plus d’informations, voir le site art-karlsruhe.de ainsi que les réseaux sociaux

twitter.com/artkarlsruhe, facebook.com/artkarlsruhe et instagram.com/art_karlsruhe..com/art_karlsruhe

2021-12-07
L’exposition spéciale
Maria Lucia und Ingo Klöcker neben einer maskenartigen Skulptur von Leiko Ikemura (
Maria Lucia et Ingo Klöcker à côté d'une sculpture en forme de masque de Leiko Ikemura ("Kitsune Blue", 2011, VG Bild-Kunst Bonn 2021), avec en arrière-plan le tableau "The Last Droplets of the Day", 2015 du peintre Aleah Chapin. Photo : Wolfgang Stahr

L’exposition spéciale organisée lors de la prochaine édition d’art KARLSRUHE, le salon d’art moderne classique et d’art contemporain, mettra la femme à l’honneur. Intitulée Femmes – Collection Klöcker, cette exposition présentera une partie des oeuvres rassemblées par les collectionneurs Maria Lucia et Ingo Klöcker. C’est dans le cadre de la dix-neuvième édition d’art KARLSRUHE, qui aura lieu du 17 au 20 février prochain, que cette exposition spéciale sera organisée après avoir dû être annulée en 2021. Les oeuvres seront exposées sur environ trois cents mètres carrés dans le hall « Art et communication ».

Remarque [état au 11 janvier 2022] - En raison de la Corona, art KARLSRUHE aura lieu cette année dans une édition estivale. La nouvelle date de la foire est du 07 au 10 juillet 2022.

Freundinnen von Sigmar Polke, 1967. Foto: Martin Url
Amies de Sigmar Polke, 1967. photo : Martin Url

Une collection particulièrement diversifiée

Les époux Klöcker, juristes installés à Bad Homburg, ont commencé de se constituer une collection de tableaux, photos et sculptures à la fin des années 1980, se focalisant d’emblée sur des oeuvres figurant des femmes réalisées dans l’après-guerre ou dues à des artistes contemporains. Cette collection dont la femme est le fil d’Ariane n’a pas été rassemblée uniquement dans le but de faire un placement car, comme l’indique Maria Lucia Klöcker, « les oeuvres doivent avant tout nous plaire, nous toucher, nous inspirer et nous questionner dans notre sphère privée ». Certaines sont dues à des artistes célèbres, d’autres à des peintres et sculpteurs moins connus. Ces hommes et ces femmes originaires de divers pays représentent une grande variété de styles, de sorte que la collection est très diversifiée. Citons notamment Stephan Balkenhol, Erich Fischl, Franz Gertsch, Alex Katz, Erich Kissing, Wolfgang Mattheuer, Sigmar Polke, Gerhard Richter, Arno Rink et Thomas Schütte. Sans oublier bien sûr les peintres, photographes et sculptrices Aleah Chapin, Leiko Ikemura, Cornelia Schleime, Kiki Smith et Nancy Spero.

Aleah Chapin, The Last Droplets of the Day, Foto: Martin Url
Aleah Chapin, Les dernières gouttes du jour, Foto : Martin Url

Partager le même amour de l’art

Estimant que rassembler une collection requiert avant tout de savoir apprécier une oeuvre d’art, les époux Klöcker accordent toujours une grande importance à la qualité d’exécution des tableaux et sculptures de différents styles qu’ils choisissent. Ce que confirme Ingo Klöcker en déclarant : « La maîtrise virtuose

de la technique est un critère fondamental pour entrer dans notre collection ». Avant de souligner l’importance que revêt pour eux le choix d’oeuvres intemporelles : « Dès le départ, nous nous sommes efforcés de nous affranchir des modes toujours changeantes ». L’amour de l’art partagé par les époux Klöcker a également joué un rôle dans la constitution de leur collection commune, comme en témoigne le fait qu’ils dessinaient et peignaient déjà durant leurs études. À ce titre, l’exposition spéciale présentée à l’édition 2022 d’art KARLSRUHE formera une sorte de biographie du couple. De plus, elle éclairera la dimension passionnée qui caractérise la constitution d’une collection privée, tout en s’inscrivant dans la tradition initiée par la présentation des collections Frieder Burda (2018), Peter C. Ruppert (2019) et Hans-Peter Haas (2020).

Autre point fort du salon : l’exposition d’estampes

La collection Klöcker ne sera pas le seul centre d’intérêt du hall 3 réaménagé, puisqu’on y trouvera aussi les stands de divers musées, le forum ARTIMA art meeting et l’exposition spéciale présentant des estampes mises à disposition par certaines des galeries participant au salon. On sait que de nombreux collectionneurs privés aujourd’hui célèbres ont commencé par rassembler des estampes. L’exposition spéciale de la prochaine édition d’art KARLSRUHE permettra ainsi aux visiteurs soit d’entrer dans le monde des collectionneurs d’art, soit d’acquérir des estampes originales de haute qualité pour une collection déjà existante. Notons enfin que le salon inclura la remise du prix venant compléter l’exposition proposée par la Fondation Hans-Platschek qui, traditionnellement, présente des oeuvres du lauréat ainsi d’autres sélectionnées parmi la production d’Hans Platschek.

À propos d’art KARLSRUHE

Le salon art KARLSRUHE présente des oeuvres réalisées ces cent-vingt dernières années, couvrant ainsi une période qui va de l’art moderne classique à l’art contemporain. Des galeries allemandes et étrangères y exposent tous les styles nés au XXe siècle ainsi que des oeuvres en provenance directe des ateliers d’artistes. Ce salon se distingue par ses halls baignés de lumière, par l’alternance de stands et de grands espaces Sculpture, ainsi que par des One-Artist-Shows venant mettre en valeur la production d’artistes sélectionnés. Du fait de son rayonnement en Allemagne et à l’étranger, art KARLSRUHE attire les collectionneurs débutants et confirmés. Ayant par ailleurs établi des partenariats avec de grands musées et diverses institutions de la région, ce salon fait désormais partie du paysage culturel de la ville de Karlsruhe.

2021-10-28
Le Comité consultatif sélectionne 213 galeries de 13 pays différents
Messe Karlsruhe/Jürgen Rösner
L'un des points forts de la foire est la disposition unique des galeries en interaction avec des places de sculptures généreusement aménagées. Messe Karlsruhe/Jürgen Rösner

Les échanges directs sont – enfin ! – de nouveau possibles, et cela pour le plus grand plaisir des exposants, des artistes, des collectionneurs et du public. Dans le cadre de la préparation de la prochaine édition d’art KARLSRUHE, qui se tiendra du 17 au 20 février 2022, les sept membres du Comité consultatif du célèbre salon d’art moderne classique et d’art contemporain, réunis autour d’Ewald Karl Schrade (commissaire du salon) et Britta Wirtz (directrice de la société Messe Karlsruhe), ont sélectionné 213 galeries allemandes et étrangères, originaires de 13 pays différents, qui pourront ainsi exposer au salon.

Remarque [état au 11 janvier 2022] - En raison de la Corona, art KARLSRUHE aura lieu cette année dans une édition estivale. La nouvelle date de la foire est du 07 au 10 juillet 2022. 215 galeries de douze pays présenteront leur programme en été.

Célèbres galeries allemandes et étrangères

Cette année encore, les exposants retenus pourront présenter toute une gamme d’œuvres allant de l’art moderne classique à l’art contemporain. Il s’agit de grandes galeries allemandes (Baumgarte/Bielefeld, Friese/Berlin, Ludorff/Düsseldorf, Maulberger/Munich, Osper/Cologne, Rotermund/Hambourg, Schwarzer/Düsseldorf, Van der Koelen/Mayence, etc.) ainsi que de galeries étrangères de renom (Cortina/Barcelone, Fontana/Amsterdam, Gilden’s Art/Londres, Gimpel & Müller/Paris), Anna Laudel/Istanbul, Morone/Milan, Prinz/Madrid, Várfok/Budapest, etc.).

Ces exposants présenteront au salon art KARLSRUHE des œuvres dues à un grand nombre d’artistes de renom, notamment Josef Albers, Salvador Dali, Otto Dix, Max Liebermann, Pablo Picasso et Kurt Schwitters. Parmi les artistes contemporains « établis », on trouvera Georg Baselitz, Franz Gertsch, Heinz Mack, Neo Rauch, Gerhard Richter et Günther Uecker, auxquels viendront s’ajouter de nombreuses artistes remarquables telles que Miriam Cahn, Katharina Grosse, Xenia Hausner, Candida Höfer, Karin Kneffel et Cornelia Schleime.

Couvrant ainsi la création artistique des cent-vingt dernières années, le salon rendra compte de mouvements aussi variés que l’Expressionnisme et l’Art informel ou encore Zéro et le Pop Art, tout en présentant la production d’artistes engagés de notre époque.

Nouvelle organisation des halls

L’édition 2022 d’art KARLSRUHE inclura vingt-quatre espaces Sculpture, ces vastes espaces intercalés entre les stands des différentes galeries constituant une des caractéristiques du salon. Les quatre halls d’exposition seront toutefois réorganisés cette année : ils reprendront la classification habituelle (Art moderne classique, Art depuis 1945, Estampes et Art contemporain), mais un des halls sera exclusivement réservé aux expositions spéciales, aux stands des musées, à divers forums et à un restaurant. Ce hall « Art et communication » invitera les visiteurs à se relaxer, à faire des découvertes et à prendre de nouvelles habitudes.

Exposition spéciale : Femmes – Collection Klöcker

C’est dans ce Hall 3 que sera présentée l’exposition spéciale art KARLSRUHE 2022 intitulée Femmes – Collection Klöcker. Maria Lucia et Ingo Klöcker, deux professeurs de droit basés à Bad Homburg, rassemblent depuis la fin des années 1980 des tableaux et sculptures réalisés dans l’après-guerre qui figurent exclusivement des femmes. Une partie de cette collection sera présentée sur quelque trois-cents mètres carrés dans le cadre de l’exposition spéciale traditionnellement organisée durant le salon. Prévue pour 2021 mais annulée en raison de la pandémie, cette exposition pourra enfin être proposée au public à l’occasion de la prochaine édition d’art KARLSRUHE.

2021-09-16
art KARLSRUHE 2022 : un salon à ne pas manquer
Messe Karlsruhe / Jürgen Rösner
art KARLSRUHE - Art moderne et contemporain classique se déroule du 17 au 20 février dans les salles d'exposition de Karlsruhe. Photo : Messe Karlsruhe / Jürgen Rösner

L’entreprise Messe Karlsruhe célèbre ces jours-ci le lancement de son nouveau programme d’activités. Une nouvelle saison commence et l’on se réjouit déjà à la perspective de la prochaine édition d’art KARLSRUHE, le salon d’art moderne classique et d’art contemporain qui se tiendra du 17 au 20 février 2022. Les exposants prévus pour l’édition 2021, annulée en raison de la pandémie de COVID, ne participeront pas automatiquement au prochain salon car Messe Karlsruhe a choisi de procéder à une nouvelle sélection. Toutes les galeries posant leur candidature jusqu’au 27 septembre auront ainsi une chance de participer à l’art KARLSRUHE 2022.

Remarque [état au 11 janvier 2022] - En raison de la Corona, art KARLSRUHE aura lieu cette année dans une édition estivale. La nouvelle date de la foire est du 07 au 10 juillet 2022.

Olga Blass, directrice de projet, déclare à ce sujet : « Nous avons reçu beaucoup de demandes cette année, formulées par des habituées d’art KARLSRUHE ou des galeries qui entendent y participer pour la première fois. » Ewald Karl Schrade, commissaire du salon, indique pour sa part : « art ARLSRUHE continue d’attirer beaucoup de monde. Le contact direct avec la production artistique a été impossible pendant si longtemps que tout un chacun se réjouit de se retrouver enfin et de pouvoir apprécier les œuvres “en présentiel” ». Les sept membres du Comité consultatif du salon, réunis autour d’Ewald Karl Schrade et de Britta Wirtz, directrice de Messe Karlsruhe, sélectionneront à la mi-octobre les galeries invitées à exposer.

Programme de soutien pour les galeries

Le monde de la culture a durement souffert de la pandémie et les galeries d’art, notamment, ont vu leur chiffre d’affaires chuter de manière significative. C’est pourquoi le gouvernement fédéral a lancé le programme Neustart Kultur, qui vise à leur venir en aide. Il couvre en particulier la participation aux salons artistiques, de sorte que les galeries bénéficient d’une réduction sur le prix de leur stand au salon art KARLSRUHE. Les exposants sélectionnés ont ainsi une chance de relancer leurs affaires, sans pour autant prendre un risque financier inconsidéré.

Transformation du salon

Ce programme de soutien à la culture n’est pas la seule nouveauté dont bénéficiera la prochaine édition d’art KARLSRUHE, puisque les choses bougent également au niveau de la direction du salon. En 2023, c’est-à-dire après le vingtième anniversaire de la manifestation, Ewald Karl Schrade, qui en fut l’initiateur, passera le relais à un nouveau commissaire. Monsieur Schrade et Madame Witz entendent toutefois déterminer conjointement le processus de transformation du salon ainsi que la composition de sa nouvelle direction.

C’est à Ewald Karl Schrade, commissaire et directeur d’art KARLSRUHE depuis 2004, qu’il revient d’avoir conféré au salon son statut privilégié sur le marché des œuvres d’art. Depuis 2017, il travaille en étroite collaboration avec la directrice de projet Olga Blass. Ils ont élaboré ensemble un concept dont le but est de transférer progressivement les compétences de Monsieur Schrade à une équipe de direction artistique externe appelée à travailler sur un pied d’égalité avec la direction commerciale de l’entreprise Messe Karlsruhe.

Cette direction artistique, dont la composition sera déterminée après l’édition 2022 d’art KARLSRUHE, pourra apporter son soutien à la direction commerciale et la faire bénéficier de sa bonne connaissance du marché des œuvres d’art dès l’édition 2023 du salon.

Prix Hans-Platschek de nouveau décerné à Karlsruhe en 2022

Le prix Hans-Platschek d’art et littérature est décerné tous les ans au salon art KARLSRUHE depuis 2008. Du fait des restrictions imposées par la pandémie, la remise du prix 2021 n’a pas eu lieu au salon mais à la Kunstverein de Hambourg, la lauréate étant l’artiste peintre Monika Baer.

C’est à une personnalité autonome changeant tous les ans qu’il revient de choisir le lauréat du prix Hans-Platschek. Cette tâche était assumée en 2021 par Christina Végh, directrice de la Kunsthalle Bielefeld. Parmi les anciens lauréats, on citera notamment Monica Bonvicini, Michael Kunze, Jonathan Meese et Helga Schmidhuber (2020). Le prix Hans-Platschek sera de nouveau décerné au salon art KARLSRUHE en 2022.

2021-04-20
art KARLSRUHE selections
Messe Karlsruhe/Jürgen Rösner
Messe Karlsruhe/Jürgen Rösner

Les dates de la prochaine foire art KARLSRUHE sont désormais fixées: du 17 au 20 février 2022. La dix-huitième édition de cette foire internationale d’art moderne et contemporain qui couvre les cent-vingt dernières années de l’histoire de l’art et ouvre traditionnellement la saison des salons artistiques reste ainsi dans son créneau habituel. L’édition 2021 ayant dû être supprimée en raison des restrictions sanitaires imposées à toutes les manifestations ouvertes au public, elle sera remplacée au mois de mai prochain par le format numérique «art KARLSRUHE selections». Il s’agit d’un programme gratuit développé en commun par la société Messe Karlsruhe et divers exposants et partenaires, qui se complètera par des expositions spéciales consacrées aux artistes et aux projets que diverses galeries auraient normalement dû présenter à art KARLSRUHE.

Britta Wirtz, directrice de la société Messe Karlsruhe, et Ewald Karl Schrade, directeur artistique de la foire art KARLSRUHE, indiquent à ce sujet: «Nous tenons particulièrement à apporter notre soutien aux exposants et aux visiteurs de la foire en leur proposant une plate-forme numérique dédiée à l’information et au dialogue. Véritable concentré de ce que la foire propose habituellement, le programme art KARLSRUHE selections sera disponible en-ligne et permettra aux galeries de mettre certains thèmes en valeur. Face à l’impossibilité actuelle de se rencontrer lors de salons, nous avons cherché à renforcer le sentiment d’appartenance à une même communauté parmi les divers acteurs du monde de l’art.»

art KARLSRUHE selections sur Internet

Du 20 au 23 mai prochain, la version numérique art KARLSRUHE selections proposera sous diverses formes des informations relatives au monde de l’art ainsi que des espaces de discussion ouverts aux galeristes, aux artistes et aux collectionneurs. Les visiteurs du site dédié pourront assister aux rencontres ARTIMA Talks consacrées à divers aspects du marché (en langue allemande), et participer à des visites guidées numériques données par des historiens de l’art qui souligneront certains points du programme proposé par les galeries. Parmi les thèmes abordés lors des discussions et des visites guidées, citons notamment les défis auxquels le monde de l’art est actuellement confronté, l’importance d’une collection «analogique» dans un univers toujours plus virtuel et la place de la femme dans l’art. Le programme inclura également un podcast ainsi qu’un espace de rencontre et de débat dans le cadre d’un «Clubhouse». La participation à cette offre numérique conçue en collaboration avec les éditions Zeit Weltkunst Verlag sera gratuite et possible à partir du site Internet art KARLSRUHE.

art KARLSRUHE selections dans les galeries

Toujours en mai prochain, la plupart des galeries qui auraient dû participer à art KARLSRUHE organiseront dans leurs locaux des expositions spéciales et des événements en petit comité, présentant alors des artistes, des projets et des œuvres programmés pour l’édition 2021 de la foire art KARLSRUHE. De nombreuses galeries ont d’ores et déjà annoncé les expositions qu’elles entendent proposer dans le cadre de la version en-ligne art KARLSRUHE selections, et toutes celles qui entendent participer au projet seront bientôt mentionnées sur le site Internet art KARLSRUHE.

À propos d’art KARLSRUHE

La foire art KARLSRUHE présente des œuvres réalisées ces cent-vingt dernières années, couvrant ainsi une période qui va de l’art moderne classique à l’art contemporain. Des galeries allemandes et étrangères y exposent tous les styles nés au XXe siècle ainsi que des œuvres en provenance directe des ateliers d’artistes. Cette foire se distingue par ses halls baignés de lumière, par l’alternance de stands et de grands espaces Sculpture, ainsi que par des One-Artist-Shows venant mettre en valeur la production d’artistes sélectionnés. De par son rayonnement en Allemagne et à l’étranger, art KARLSRUHE attire les collectionneurs débutants et confirmés. Ayant par ailleurs établi des partenariats avec de grands musées et diverses institutions de la région, cette manifestation fait désormais partie du paysage culturel de la ville de Karlsruhe.

2021-03-01
Des incertitudes de programmation conduisent à l’annulation d’art KARLSRUHE
Messe Karlsruhe/Juergen Roesner
Messe Karlsruhe/Juergen Roesner

Malheureusement, ce qui a été possible l’an passé ne l’est plus cette année : la 18e édition d’art KARLSRUHE, prévue du 21 au 24 mai prochain, ne pourra pas avoir lieu, l’incertitude quant à la possibilité d’organiser une manifestation rassemblant du public contraignant la société Messe Karlsruhe à annuler le salon. L’édition 2021 d’art KARLSRUHE, qui devait comme à l’accoutumée présenter des chefs-d’oeuvre réalisés ces cent-vingt dernières années, avait été récemment reportée de février à mai; la prochaine édition aura donc lieu en février 2022, art KARLSRUHE retrouvant ainsi sa place habituelle pour ouvrir la nouvelle saison des salons artistiques.

Incertitude quant au redémarrage des foires et salons

Britta Wirtz, directrice de la société Messe Karlsruhe, justifie ainsi la décision prise: „Un salon doit être programmé plusieurs mois à l’avance par tous les participants. Bien que le concept sanitaire visant à faire face à la pandémie de Covid soit constamment mis à jour, il règne une grande incertitude dans le secteur des foires et salons, de sorte que nos clients, partenaires et employés sont dans l’incapacité de planifier quoi que ce soit pour mai 2021. Il était donc malheureusement inévitable d’annuler cette année le salon art KARLSRUHE.“ Ewald Karl Schrade, commissaire artistique du salon, remercie les galeristes pour leur attitude face à la situation actuelle: „Jusqu’au dernier moment, nous avons espéré pouvoir organiser le salon et nous sommes adaptés en conséquence. Les galeristes ont parfaitement joué le jeu et pris toutes les mesures nécessaires pour pouvoir exposer, de sorte que nous aurons grand plaisir à les retrouver personnellement l’an prochain.“ Olga Blass, directrice de projet, ajoute pour sa part: „En annonçant longtemps à l’avance que la prochaine édition d’art KARLSRUHE aura lieu en février 2022, nous entendons d’une part permettre à toutes les parties intéressées de planifier au mieux leur participation, d’autre part leur montrer que nous sommes un partenaire sur lequel on peut compter.“

Version en-ligne au mois de mai

En mai prochain, Messe Karlsruhe proposera néanmoins une plate-forme digitale aux visiteurs et exposants. Olga Blass déclare à ce sujet : „Nous restons persuadés que l’art vit des contacts directs. C’est pourquoi nous développons actuellement une version hybride et numérique qui, même après la fin de la pandémie, viendra compléter le salon à proprement parler.“ Cette offre personnalisable proposée par art KARLSRUHE permettra ainsi à tout un chacun d’apprécier l’art dans son salon

À propos d’art KARLSRUHE

Le salon art KARLSRUHE présente des oeuvres réalisées ces cent-vingt dernières années, couvrant ainsi une période qui va de l’art moderne classique à l’art contemporain. Des galeries allemandes et étrangères y présentent tous les styles nés au XXe siècle ainsi que des oeuvres en provenance directe des ateliers d’artistes. Ce salon se distingue par ses halls baignés de lumière, par l’alternance de stands et de grands espaces Sculpture, ainsi que par des One-Artist-Shows venant mettre en valeur la production d’artistes sélectionnés. De par son rayonnement en Allemagne et à l’étranger, art KARLSRUHE attire les collectionneurs débutants et confirmés. Ayant par ailleurs établi des partenariats avec de grands musées et diverses institutions de la région, ce salon fait désormais partie du paysage culturel de la ville de Karlsruhe.

2020-11-04
Nouvelle nomination: art KARLSRUHE reporté au 21 au 24 mai 2021

Le déroulement actuel de la pandémie de corona et les mesures de grande envergure pour la vie publique que le gouvernement fédéral et les ministres-présidents ont mises en œuvre au début de cette semaine sont la raison pour laquelle la Messe Karlsruhe reprogramme son portefeuille de manifestations de janvier et février 2021 en se tournant vers l'avenir.

"En consultation avec les exposants, les sponsors, le conseil consultatif et notre commissaire Ewald Karl Schade, nous avons cherché dans notre calendrier des dates qui conviennent à art KARLSRUHE dans l'environnement concurrentiel et qui sont acceptées par l'industrie", explique Britta Wirtz, directrice générale de la Messe Karlsruhe. "Le nouveau calendrier devrait permettre d'améliorer la sécurité de la planification pour toutes les personnes concernées. Il est important pour nous que la confiance des exposants, des visiteurs et des partenaires dans la planification des participations aux salons soit maintenue. Notre décision rapide de reprogrammer art KARLSRUHE est dans l'intérêt de tous. En reprogrammant, nous avons placé les intérêts de nos exposants au centre de notre décision". L'exposition KARLSRUHE devait à l'origine se dérouler du 25 au 28 février 2021 au centre d'exposition de Karlsruhe.

À propos de la foire

L'art KARLSRUHE (21 au 24 mai 2021), en tant que foire d'art classique, moderne et contemporain, couvre plus de 120 ans d'histoire de l'art. Les galeries nationales et internationales présentent l'ensemble du marché de l'art, de l'art du XXe siècle aux œuvres fraîchement sorties des ateliers. Un point de vente unique dans les salles d'exposition aérées et inondées de lumière est la disposition unique des galeries en interaction avec des espaces de sculpture spacieux et des expositions d'un seul artiste qui se concentrent sur le travail artistique des individus. L'attrait national et international de l'art KARLSRUHE s'adresse aussi bien aux collectionneurs établis qu'aux nouveaux venus sur le marché de l'art et est fermement ancré dans la ville culturelle de Karlsruhe. En collaboration avec des musées et des institutions culturelles de renom à Karlsruhe et dans la région environnante, il crée une expérience artistique particulière.

2020-02-16
Les galeries vendent à de nouveaux collectionneurs
La prochaine édition du salon art KARLSRUHE aura lieu du 25 au 28 février 2021 au parc des expositions de Karlsruhe.

La 17e édition du salon art KARLSRUHE, qui s’est tenue du 13 au 16 février dernier, a attiré quelque 50 000 collectionneurs et amateurs d’art moderne classique et contemporain venus apprécier des œuvres réalisées ces cent-vingt dernières années et présentées par 210 galeries originaires de quinze pays différents. L’augmentation du nombre d’exposants et la distance parfois considérable couverte par certains d’entre eux, notamment les primo-exposants, souligne l’importance accrue de ce salon. De nombreux galeristes ont d’autre part indiqué que des amateurs d’art débutant une activité de collectionneur se trouvaient parmi leurs nouveaux clients.

Britta Wirtz, directrice de la société Messe Karlsruhe, a rappelé de la manière suivante le concept du salon : « Les acheteurs sont des passionnés d’art moderne. L’importance constante du nombre de visiteurs et la grande satisfaction du public et des exposants témoignent de la pertinence de notre concept. Le salon art KARLSRUHE, qui présente aussi bien des artistes reconnus que des débutants de talent, est probablement le plus démocratique des salons artistiques en ce qu’il permet à de nombreux visiteurs de devenir des collectionneurs ». Rappelons dans ce contexte que l’exposition spéciale consacrée à la collection d’estampes de la Fondation Hans-Peter Haas, rassemblée par le plus célèbre des sérigaphistes allemands, a rencontré un franc succès.

Traditionnellement, art KARLSRUHE présente aussi des sculptures mises en relation avec d’autres œuvres d’art. Ewald Karl Schrade, le commissaire du salon, a indiqué à ce sujet : « C’est un grand plaisir pour moi de voir le succès rencontré par le concept que nous avons développé. Cette année, nous avons été très sélectifs et avons particulièrement veillé à établir une harmonie entre la sculpture et les œuvres en deux dimensions dans les différents halls du salon ». Les vingt espaces Sculpture présentés traditionnellement se complétaient cette année d’un « jardin de la sculpture » sponsorisé par le groupe Vollack et proposé dans l’atrium du parc des expositions. De plus, le prix Loth de la sculpture, sponsorisé par L-Bank, a été attribué pour la troisième fois lors de l’édition 2020 du salon, le couple lauréat étant cette année l’artiste Gary Schlingheider et la galerie Burster (Berlin/Karlsruhe).

Nombreuses ventes et public averti

La galerie Ludorff (Düsseldorf) est particulièrement satisfaite de sa participation au salon, comme le confirme son gérant, Manuel Ludorff : « Nous nous réjouissons particulièrement d’avoir vendu deux œuvres d’importance : un tableau de Karin Kneffel pour 180 000 euros et une aquarelle d’August Macke pour 550 000 euros, ce qui n’arrive pas tous les jours. Cela tient au fait qu’art KARLSRUHE attire des collectionneurs intéressés par des œuvres dans cet ordre de grandeur ». La galerie Osper (Cologne) tire également un bilan positif de sa participation au salon, ce que Knut Osper formule de la manière suivante : « Nous avons eu la chance de vendre l’œuvre la plus chère de notre catalogue seulement deux heures après l’ouverture du salon — Un Gerard Richter à 850 000 euros. Nous avons aussi fait de bonnes affaires par la suite et même le dernier jour ». La galerie Thole Rotermund (Hambourg) indique pour sa part avoir vendu des œuvres d’art moderne classique pour plusieurs centaines de milliers d’euros.

Kirsten Floss, de la galerie Floss & Schulz (Cologne), a pour sa part apprécié la composition du public : « Le vieillissement de l’âge moyen des collectionneurs est certes une source d’inquiétude, mais nous nous sommes réjouis de rencontrer des trentenaires et des quadras disposés à acheter. Nous avons noué un premier contact avec de nombreux acheteurs potentiels et avons trouvé de nouveaux clients. Nous misons sur ce type de contacts car nous savons que nos attentes ne sont généralement pas déçues ». Quant à la galerie FeldbuschWiesnerRudolph (Berlin), elle est également très satisfaite de sa première participation au salon art KARLSRUHE, comme l’indique Andreas Wiesner : « Nous avons vendu exclusivement à de nouveaux clients, ce qui est très important pour nous. Le public a très bien réagi aux œuvres que nous avons présentées et nous comptons bien revenir à Karlsruhe ».

Kirsten Eggers, de la galerie König, a pour sa part déclaré : « Nous sommes très heureux qu’Annette Kelm ait remporté le prix du meilleur One-Artist-Show car cela signifie que certaines œuvres de l’artiste vont être acquises par un musée. Nous avons par ailleurs rencontré au salon de nombreux collectionneurs et vendu deux œuvres, une d’Annette Kelm, l’autre de Peter Dreher ».

Quant à Gad Edery, de la galerie Gadcollection (Paris), il a déclaré : « C’est la première fois que j’expose en Allemagne et j’ai vu ici beaucoup d’œuvres superbes. L’ambiance est excellente et je trouve que le public allemand témoigne d’un grand intérêt pour la photographie haut de gamme. Nous avons acquis plusieurs nouveaux clients et rencontré des gens venus de toute l’Allemagne, de France, du Luxembourg, de Suisse et même d’Argentine ».

Forte présence féminine sur les stands et le podium

Plusieurs galeries ont exposé cette année des œuvres d’artistes féminines déjà célèbres, notamment Lotte Laserstein (galerie Nöth), Franziska Holstein (galerie Friese) et Stefanie Ehrenfried, dont la galerie Cyprian Brenner a présenté les statues en feutre. Mentionnons encore Helga Schmidhuber, qui a remporté le prix Hans-Platschek d’art et littérature décerné cette année pour la treizième fois lors du salon.

Les femmes étaient aussi très présentes sur le podium. Dans l’émission de radio SWR2 Talk, Karin Kneffel a notamment déclaré : « Je pense que c’est plus difficile pour une femme de s’imposer en tant qu’artiste. Je croyais en la peinture et je suis arrivée dans la classe de Richter, où tout était remis en question. Je voulais m’ouvrir au monde et c’est pourquoi j’ai rejeté les interdits qu’on voulait m’imposer de l’extérieur ». Intervenant lors de l’ARTIMA art meeting, la sculptrice Vera Röhm a quant à elle évoqué le rôle de l’art dans la société : « Les artistes ont incontestablement une responsabilité particulière, qui consiste à créer des œuvres qui interprètent le monde et permettent au public d’adopter une nouvelle perspective ».

Rappelons pour terminer que le salon dialogue étroitement avec la municipalité de Karlsruhe et que la ville porte depuis fin 2019 le titre de « City of the Media Arts » décerné par l’UNESCO, ce qui souligne son engagement en faveur des beaux-arts aux côtés de la société Messe Karlsruhe. Christiane Riedel, gérante du ZKM (Zentrum für Kunst und Medien), a souligné l’importance de l’art des nouveaux médias lors de son intervention dans le cadre des Monopol Talks en déclarant : « Le ZKM ambitionne de devenir l’équivalent du musée du Prado en matière d’art des nouveaux médias, de façon à ce que le public puisse encore bénéficier de notre expertise dans cinq cents ans. Le ZKM a été conçu en fonction du futur et y transpose le passé ».

La prochaine édition du salon art KARLSRUHE aura lieu du 25 au 28 février 2021 au parc des expositions de Karlsruhe.

2020-01-15
art KARLSRUHE célèbre la sculpture
La sculpture sera au centre de la prochaine art KARLSRUHE. (Photo: Messe Karlsruhe, Jürgen Rösner)

Du 13 au 16 février prochain, 210 grandes galeries allemandes et internationales se rassembleront au parc des expositions de Karlsruhe à l’occasion de la 17e édition d’art KARLSRUHE — salon d’art moderne classique et d’art contemporain. Le public pourra ainsi à nouveau découvrir et acquérir des œuvres d’art réalisées ces cent-vingt dernières années.

Britta Wirtz, directrice du parc des expositions de Karlsruhe, a récemment déclaré : « En chaque début d’année, le salon de Karlsruhe, implanté dans le land de Bade-Wurtemberg qui rassemble de nombreux collectionneurs, s’affirme durant cinq jours comme un haut lieu du marché de l’art. Le fait que l’UNESCO ait attribué l’an passé à Karlsruhe le titre de City of the Media Arts nous a confirmés dans notre engagement en faveur des beaux-arts. »

Les vingt espaces Sculpture organisés tous les ans se complèteront cette année par le Jardin de la sculpture présenté dans l’atrium avec le soutien de du groupe Vollack. De plus, et afin de souligner l’importance accordée à la sculpture, le 15e forum ARTIMA art meeting donnera à Carl Friedrich Schröer l’occasion de recevoir les artistes Vera Röhm et Olaf Metzel, qui évoqueront les particularités de l’art en trois dimensions, ainsi que le galeriste Christian K. Scheffel, qui parlera de sa passion pour la sculpture. Karl Ewald Schrade, commissaire du salon depuis sa première édition, a déclaré à ce sujet : « M’étant toujours efforcé de promouvoir les sculpteurs, je me réjouis de savoir que le prix Loth de la sculpture, sponsorisé par L-Bank, sera décerné lors du salon pour la troisième année consécutive, et cela d’autant plus que 2020 marque le centenaire de la naissance de Wilhelm Loth. »

Exposition spéciale de la Fondation Hans-Peter Haas – Sérigraphies d’Ackermann à Vasarely

Max Ackermann, Josef Albers, Christo, Lucio Fontana, Günter Fruhtrunk, HAP Grieshaber, Robert Indiana, Roy Lichtenstein, Otto Piene, Niki de Saint Phalle, Tom Wesselmann : autant d’artistes pour lesquels Hans-Peter Haas (HPH) a réalisé des sérigraphies depuis la fin des années 1950. Le peintre et sculpteur Heinz Mack a jadis déclaré : « HPH est l’imprimeur des artistes — et l’artiste parmi les imprimeurs ». Haas, qui a été décoré de la Bundesverdienstkreuz en 2008, s’est constitué durant sa carrière une remarquable collection de sérigraphies dont quelque 150 pièces seront présentées dans le cadre du salon art KARLSRUHE. Ces sérigraphies seront visibles à proximité immédiate de l’exposition spéciale d’estampes qui sera proposée pour la quatrième fois consécutive et rassemblera des œuvres proposées par les exposants et sélectionnées par un jury.

Aperçu des œuvres exposées

Deux-cent-dix exposants originaires de quinze pays différents proposeront dans les quatre halls du salon un panorama de l’art des cent-vingt dernières années tout en soulignant certains aspects particuliers.

De nombreuses galeries ont ainsi choisi de mettre à l’honneur des femmes du XXe siècle qui ont d’ores et déjà acquis une place dans l’histoire de l’art mais sont restées ignorées des musées et du marché de l’art durant des décennies. Citons notamment l’artiste peintre Lotte Laserstein, présentée par le primoexposant Dr. Michel Nöth (Ansbach) et la sculpteuse Renée Sintenis, présentée par la Galerie Ludorff (Düsseldorf). Nöth et Ludorff comptent par ailleurs, au même titre que Kunstkontor Dr. Doris Möllers (Münster), parmi les galeries qui exposeront aussi des œuvres de Gabriele Münter. Citons encore les galeries St. Gertrude (Hambourg) et Varfok (Budapest), qui présenteront respectivement des œuvres de Hannah Höch et Françoise Gillot, et pour terminer les galeries Eggerbauer (Cologne) et Koch-Westenhoff (Lübeck), qui mettront en valeur Tamara de Lempicka et Käthe Kollwitz.

De nombreuses galeries ont choisi d’exposer des œuvres d’art moderne classique, de sorte que cette époque sera particulièrement bien représentée au salon. Le public pourra ainsi apprécier la production d’artistes de premier rang aussi divers que Lovis Corinth, Max Ernst, Pablo Picasso — présenté par treize exposants et auquel la galerie Klaus Benden (Cologne) consacrera un One-Artist-Show —, Otto Dix, Ernst Ludwig Kirchner et Joan Miró. De grandes galeries allemandes et étrangères — Cortina (Barcelone), Gilden’s Art Gallery (Londres) et Schwarzer (Düsseldorf) — exposeront quant à elles des œuvres majeures.

Une dizaine d’exposants présenteront pour leur part des artistes du groupe Zero tels que Heinz Mack, Otto Piene et Günther Uecker, ce dernier, qui fêtera ses quatre-vingt-dix ans cette année, faisant par ailleurs l’objet d’un One-Artist-Show organisé par la galerie Dorothea van der Koelen.

L’art contemporain sera lui aussi particulièrement bien représenté, notamment par des artistes américains tels que Christo, Alex Katz, Jeff Koons, Julian Schnabel, Cindy Sherman et Richard Serra, auxquels viendront s’ajouter des maîtres du pop art tels que Roy Lichtenstein, Robert Rauschenberg, James Rosenquist, Tom Wesselmann et Andy Warhol, ce dernier étant exposé par sept galeries au total.

Les collectionneurs ne manqueront pas d’apprécier de nouveau les œuvres de Gerhard Richter, exposées par une demi-douzaine de galeries principalement implantées en Rhénanie, notamment Bernd Bentler (Bonn), Kunsthandlung Osper (Cologne) et la galerie Hegau Bodensee.

Outre Richter, l’art contemporain sera représenté par de grands artistes tels que Georg Baselitz, Miriam Cahn, Katharina Grosse, Jürgen Klauke, Karin Kneffel, Imi Knoebel, Markus Lüpertz, Julian Opie, Neo Rauch, Anselm Reyle, Sean Scully et Daniel Spoerri.

Il convient pour terminer de mentionner qu’on trouvera également au salon art KARLSRUHE des photos, dessins, tableaux et objets artistiques réalisés par divers musiciens, acteurs et écrivains, Bob Dylan (prix Nobel 2016, exposé par Premium Modern Art (Heilbronn) —, Dieter Nuhr — galerie Obrist (Essen) — et le tromboniste de jazz mondialement célèbre Till Brönner — galerie Alexander Ochs Private (Berlin).

2019-12-05
Festival de l’art en trois dimensions

La sculpture, point fort du salon art KARLSRUHE 2020

Tel était déjà le cas il y aura dix-sept ans l’an prochain, à l’occasion de la première édition d’art KARLSRUHE, lorsque Ewald Karl Schrade, le commissaire artistique du salon, invita neuf galeries à organiser chacune un « espace Sculpture ». Du 13 au 16 février prochain, les visiteurs pourront apprécier vingt espaces Sculpture proposés, entre les différents stands, dans les halls lumineux et hauts de plafond du parc des expositions de Karlsruhe. Installer ces sculptures souvent monumentales de manière à ce qu’elles établissent un dialogue avec l’architecture du lieu constitue à chaque fois un défi logistique.

Troisième prix Loth de la sculpture sponsorisé par L-Bank

Sculpture de Jörg Bach, Lauréat du Loth Sculpture Award 2019
Lauréat du Loth Sculpture Award 2019: l'artiste Jörg Bach (Galerie Wohlhüter) (Crédit: Messe Karlsruhe, Jürgen Rösner)

Depuis 2018, le prix Loth de la sculpture sponsorisé par L-Bank, la banque du land de Bade-Wurtemberg, vient récompenser un artiste et la galerie ayant fait l’effort de transporter une œuvre en trois dimensions jusqu’à Karlsruhe. Ce prix tient son nom du sculpteur Wilhelm Loth (1920–1993), qui enseigna autrefois à l’Académie des beaux-arts de la ville. Le jury de l’édition 2020 qui, comme les années précédentes, inclura plusieurs directeurs de musées, a fait un choix judicieux en 2018 et 2019 en attribuant le prix successivement à Joana Vasconcelos (Galerie Scheffel, Bad Homburg) puis à Jörg Bach (Galerie Wohlhüter, Leibertingen-Thalheim). Le vif intérêt que ce prix suscite tient notamment au fait que L-Bank lui attribue une dotation respectable : vingt mille euros répartis entre le sculpteur et la galerie qui l’expose.

La cérémonie officielle de remise du prochain prix Loth de la sculpture aura lieu le vendredi 14 février 2020 à 17 heures à l’ARTIMA Art Forum, dans la dm-arena.

Jardin des sculptures sponsorisé par le groupe Vollack et présenté dans l’atrium

Sculpture d'Herbert Mehler
Il y a 20 des espaces sculpturaux à la foire; Voici une partie d'une sculpture d'Herbert Mehler (Crédit: Messe Karlsruhe, Jürgen Rösner)

Outre les espaces Sculpture précédemment évoqués, le « festival de l’art en trois dimensions » inclura également un Jardin des sculptures sponsorisé par le groupe Vollack et présenté dans l’atrium du parc des expositions de Karlsruhe. On y verra exclusivement des sculptures d’extérieur proposées par certaines des galeries qui organisent également un espace Sculpture. Le groupe Vollack, dont la maison-mère est implantée à Karlsruhe et qui dispose de plusieurs sites de production en Allemagne, est spécialisé dans la conception, la construction et la rénovation de bâtiments à haute efficacité énergétique. En sponsorisant le Jardin des sculptures, l’entreprise renforce son engagement en faveur de la culture et des beaux-arts.

Forum ARTIMA art meeting consacré à la sculpture

Le forum ARTIMA art meeting est organisé tous les ans à la dm-arena du parc des expositions de Karlsruhe sur l’initiative de la compagnie d’assurances Mannheimer Versicherungen, qui dispose par ailleurs d’un stand dans le Hall 3. Depuis maintenant quinze ans, ce forum conçu par l’agence Lindinger + Schmid réunit des spécialistes du monde des arts qui abordent et traitent en profondeur des thèmes tels que la production des œuvres, leur accueil par le public et les dernières tendances du marché.

Pour l’édition 2020 du forum, dont les quatre sessions auront lieu les 13 et 14 février à 13 et 15 heures, Carl Friedrich Schröer, critique d’art basé à Düsseldorf, parlera de sculpture avec des invités de marque : Olaf Metzel, qui évoquera les diverses sculptures qu’il a réalisées pour des espaces extérieurs ; Vera Röhm (sculptrice), Ewald Karl Schrade (commissaire artistique du salon) et Christian K. Scheffel (membre du comité d’organisation du salon, à l’origine de la biennale de sculpture Blickachsen), qui s’entretiendront sur les particularités de l’art en trois dimensions.

2019-11-18
Sérigraphies de grands maîtres, d’Ackermann à Vasarely

Exposition spéciale de la collection HPH Stiftung

Une oeuvre de Wassily Kandinsky. Photo: Jürgen Burkhardt
Une oeuvre de Wassily Kandinsky. Photo: Jürgen Burkhardt

Après avoir mis à l’honneur les collections Würth (2016), Frieder Burda (2017) et Peter C. Ruppert (2018), l’exposition organisée à l’occasion de l’édition 2020 du salon proposera cent estampes de la collection HPH Stiftung dues à de grands artistes internationaux et rassemblées sous le titre Sérigraphies de grands maîtres, d’Ackermann à Vasarely.

HPH — L’artiste parmi les imprimeurs

Hans-Peter Haas au travail dans son atelier. Photo: Jürgen Burkhardt
Hans-Peter Haas au travail dans son atelier. Photo: Jürgen Burkhardt

Hans-Peter Haas (HPH) est né à Stuttgart en 1935, a été formé par Luitpold Domberger — un pionnier des sérigraphies artistiques — et a attrapé de bonne heure le virus de l’art. Ces soixante dernières années, il a en effet travaillé avec de grands peintres et sculpteurs tels que Salvador Dalí, Max Ernst, Lucio Fontana, Günther Fruhtrunk, Heinz Mack et Victor Vasarely, donnant alors corps aux idées des artistes. La qualité exceptionnelle de ses sérigraphies lui a entre-temps valu une reconnaissance internationale. Installé de longue date à Leinfelden-Echterdingen, dans le Bade-Wurtemberg, cet imprimeur d’exception a été décoré de la Bundesverdienstkreuz en 2008.

La collection HPH Stiftung, qui offre un panorama de la production artistique des six dernières décennies, sera mise en valeur lors du prochain salon art KARLSRUHE au moyen d’une sélection rassemblant quelque cent cinquante sérigraphies. Rappelons que le peintre et sculpteur Heinz Mack a déclaré : « Hans-Peter Haas est l’imprimeur des artistes et l’artiste parmi les imprimeurs ».

Exposition spéciale d’estampes — Des oeuvres pour collectionneurs débutants et confirmés

 Exposition spéciale estampe de l'art KARLSRUHE. Photo: Messe Karlsruhe, Jürgen Rösner
Exposition spéciale estampe de l'art KARLSRUHE. Photo: Messe Karlsruhe, Jürgen Rösner

Comme tous les ans depuis 2017, on trouvera au salon art KARLSRUHE une collection spéciale d’estampes sélectionnées dans le catalogue des exposants. Présentées dans le Hall 1 sur environ deux cents mètres carrés, ces oeuvres de haute qualité venant compléter l’exposition de la collection HPH Stiftung seront proposées à la vente pour des prix allant de cinq cents euros et moins à environ cinquante mille euros. Il s’agira d’eaux-fortes, de lithographies, de sérigraphies et de gravures sur bois couvrant une grande diversité de styles qui auront été sélectionnées par une commission d’experts. Les estampes sont à l’origine de plus d’une collection d’oeuvres d’art ayant entre-temps atteint une importance considérable. Ne doutons pas que l’exposition spéciale du salon art KARLSRUHE offrira à nombre de visiteurs la possibilité de devenir collectionneur ou d’enrichir une collection grâce aux estampes de qualité proposées à la vente.

2019-10-24
Le Comité consultatif sélectionne 210 galeries de quinze pays différents

De célèbres galeries allemandes et de divers pays attendues au salon

Vue dans le hall 2 de l'art KARLSRUHE. Photo: Messe Karlsruhe, Juergen Rösner
Vue dans le hall 2 de l'art KARLSRUHE. Photo: Messe Karlsruhe, Juergen Rösner

Estampes et éditions originales

Du fait de leur production en petites séries, les estampes sont à l’origine de plus d’une collection d’œuvres d’art, et les plus grands artistes ont donné aquatintes, lithographies, sérigraphies et gravures sur bois. C’est pourquoi le Hall 1 mettra les estampes particulièrement en valeur. On y verra notamment le One Artist Show proposé par la galerie Mirko Meyer de Cologne participant pour la première fois au salon. Parmi les autres nouveaux exposants proposant des estampes, citons encore l’Overhead Gallery (Münster, D) et la Gallery40NL (Doetinchem, NL). D’autre part, les habitués d’art KARLSRUHE auront plaisir à retrouver les stands des galeries Art Edition Fils (Düsseldorf, D), Jeanne (Munich) et Premium Modern Art (Heilbronn, D). Quant aux galeries Behning et Eikelmann (Sylt / Düsseldorf, D), elles proposeront leurs estampes conjointement dans le Hall 1 en complément de leur stand du Hall 2. Seront également proposées dans le Hall 1 une exposition spéciale d’estampes et l’exposition Collection Hans-Peter Haas – Sérigraphies de grands maîtres d’Ackermann à Vasarely.

Exposition spéciale Imprimerie - Estampes du programme de l'exposant dans le Hall 1. Photo: Messe Karlsruhe, Juergen Rösner.
Exposition spéciale Imprimerie - Estampes du programme de l'exposant dans le Hall 1. Photo: Messe Karlsruhe, Juergen Rösner.

Art moderne classique, art de l’après-guerre et art contemporain

Dès sa première édition, le salon art KARLSRUHE a choisi de se focaliser sur l’art moderne classique, l’art de l’après-guerre et l’art contemporain, qui seront présentés cette année dans les Halls 2 et 3. Parmi les principaux exposants d’art moderne classique, citons les galeries Cortina (Barcelone, E), Eggerbauer (Cologne, D), Gilden’s Art (Londres, GB), Luzán (Berlin, D), Dr. Michael Nöth (Ansbach, D), Thole Rotermund (Hambourg, D) et Malte Uekermann (Berlin, D). Les galeries suivantes présenteront quant à elles un portfolio incluant l’art contemporain : Die Galerie (Francfort, D), Ludorff (Düsseldorf, D), Schwarzer (Düsseldorf, D), auxquelles se joindront les nouveaux exposants WOS (Pfäffikon, CH), Braun-Falco (Munich, D), GAD Collection (Paris, F), Proarta (Zürich, CH), et Galeria Roy (Felanitx, E) et Hegau-Bodensee-Galerie (Singen, D). L’art de l’après-guerre, enfin, incluant les courants allant de l’Informel au mouvement Zéro, sera proposé par la galerie Georg Nothelfer (Berlin, D), le primoexposant Behning & Niehues (Sylt, D) et les galeries berlinoises König et Alexander Ochs, qui reviennent à Karlsruhe après le succès remporté lors de leur participation à l’édition 2019 du salon.

 Vue dans le hall 3 de l'art KARLSRUHE. Photo: Messe Karlsruhe, Juergen Rösner
Vue dans le hall 3 de l'art KARLSRUHE. Photo: Messe Karlsruhe, Juergen Rösner

ContemporaryArt 21

Le Hall 4/dm-arena présentera exclusivement des œuvres tout droit sorties des ateliers d’artistes. Les habitués d’art KARLSRUHE retrouveront ainsi les galeries Heissingart (Berlin/Lübeck, D), Klinger (Karlsruhe/Radeberg, D), Marek Kralewski (Fribourg-en-Brisgau, D), Christian Marx (Düsseldorf, D) et Meno Parkas (Kaunas, LT). Parmi les nouveaux exposants, citons Etienne Gallery (Oisterwijk, NL) et The View – Contemporary Art Space (Salenstein, CH). Quant à la galerie Tobias Schrade, elle organisera l’espace Sculpture du Hall 4.

Nouveaux et anciens exposants

Outre les galeries ayant déjà participé au salon à une ou plusieurs reprises, le Comité consultatif d’art KARLSRUHE a sélectionné une quarantaine de nouveaux exposants. Originaire d’Allemagne, de France, d’Italie, d’Espagne, de Suisse et des Pays-Bas, ces primoexposants seront répartis dans les quatre halls du salon.La liste complète des exposants peut être téléchargée sur le site d’art KARLSRUHE à la rubrique communiquée de presse.

2019-02-24
art KARLSRUHE : le salon où l’on achète par amour de l’art

La seizième édition d’art KARLSRUHE, le salon d’art moderne classique et d’art contemporain, a attiré quelque cinquante mille visiteurs au parc des expositions de Karlsruhe. Au total, 208 galeries originaires de seize pays différents présentaient des œuvres réalisées ces cent-vingt dernières années. Britta Wirtz, directrice de la société Messe Karlsruhe, a estimé que le salon précisait son profil en déclarant : « Le soutien que nous apportons aux galeristes ne vise pas uniquement à dynamiser le marché institutionnel mais bénéficie également à tous les passionnés d’art — Une approche très appréciée par l’ensemble des intervenants. C’est pourquoi, tous les ans, nous rendons hommage à un collectionneur privé en exposant certaines de ses pièces et en organisant une exposition d’estampes, ce type d’œuvres étant idéal pour débuter une collection. »

Pour la seconde année consécutive, le prix Loth de la sculpture sponsorisé par L-Bank est venu récompenser l’un des espaces Sculpture, autre caractéristique d’art KARLSRUHE. Ewald Karl Schrade, commissaire artistique du salon, a déclaré à ce sujet : « Le dialogue entre les œuvres plates et celles en trois dimensions a d’emblée fait partie de notre concept. À Karlsruhe, nous disposons de l’espace nécessaire pour mettre les sculptures en valeur. Et cette année, j’étais très heureux de pouvoir en présenter dans l’atrium végétalisé, ainsi transformé en une sorte de parc des sculptures ».

Galeristes et visiteurs entièrement satisfaits

L’exposition spéciale intitulée L’art concret en Europe après 1945, présentant des œuvres de la collection Peter C. Ruppert, a attiré de très nombreux visiteurs. Le Dr Marlene Lauter, directrice du Kulturspeicher de Würzburg où les pièces sont habituellement exposées, dresse le constat suivant : « L’avant-première annonçait déjà le succès de cette exposition spéciale. Nos collègues ont été impressionnés par la qualité des pièces de la collection Ruppert. Avec une première retombée : quelqu’un m’a proposé sa collection d’œuvres d’art concret de petit format. Nous en reparlerons bientôt. » Peter C. Ruppert est malheureusement mort en février 2019, peu de temps avant l’ouverture du salon.

Parmi les principaux exposants de photographies et d’éditions spéciales ayant participé au salon, citons seulement les galeries Jeanne (Munich), Klüser (Munich), Peter Sillem (Francfort) et Monika Wertheimer (Oberwil).

Petra Kaffeesieder, de la Gilden’s Art Gallery de Londres qui exposait dans le Hall 3, a résumé sa participation de la manière suivante : « Le salon art KARLSRUHE est intéressant car nous y faisons de bonnes affaires avec des clients venus de France, de Belgique, de Suisse et des Pays-Bas. Grâce à un programme d’exposition soigneusement élaboré, nous savons que ce salon nous permettra de trouver des acheteurs adéquats. Chaque fois que nous y participons, nous innovons en présentant de nouveaux artistes de manière à voir comment le public réagit à leurs œuvres. Art KARLSRUHE est un des salons où nous rencontrons le plus vif succès. Il est par ailleurs très convivial et nous avons d’excellents contacts avec les autres galeries. Je crois pouvoir dire que la grande majorité des exposants sont entièrement satisfaits d’y participer. »

L’art moderne classique était notamment exposé sur le stand des galeries Ludorff (Düsseldorf), Luzán (Berlin), Schwarzer (Düsseldorf), Thole Rotermund (Hambourg) et Döbele Kunst (Mannheim).

Le prix art KARLSRUHE a été attribué cette année à la galerie Bernhard Knaus Fine Art (Francfort) qui exposait des œuvres de Myriam Holme. Bernhard Knaus a déclaré à cette occasion : « Ce salon qui se déroule dans une ambiance formidable est un forum vraiment exceptionnel. Les visiteurs sont très intéressés. Nous avons bien vendu et j’ai rencontré des gens sympas et de nombreux clients. Je suis très satisfait. Le prix que nous avons remporté y est assurément pour quelque chose. Mais j’ai aussi vendu pas mal d’œuvres de Ralf Peters, avec lequel je travaille depuis une vingtaine d’années. »

La dm-arena du Hall 4, réservé à l’art contemporain, a elle aussi attiré de nombreux visiteurs. Le One-Artist-Show consacré à Jim Avignon que la galerie Schacher – Raum für Kunst (Stuttgart) y a organisé n’est pas passé inaperçu. On y a également apprécié le stand d’un nouvel exposant, la galerie AV17 (Vilnius), dont le représentant a déclaré : « L’organisation du salon est parfaite, les stands merveilleusement bien dimensionnés et le public très intéressé. Nos avons déjà vendu plusieurs œuvres. Art KARLSRUHE est vraiment un salon important et nous espérons être à nouveau sélectionnés en tant qu’exposant. »

Festival culturel dans la ville

Le parc des expositions collabore étroitement avec la municipalité de Karlsruhe, ce dialogue conduisant à l’organisation de divers événements culturels durant le salon. Citons notamment le forum ARTIMA Art Meeting, la remise du prix art KARLSRUHE doté de quinze mille euros par le land de Bade-Wurtemberg et la municipalité, ainsi que le Boulevard des musées permettant à des institutions régionales de se présenter au public. Outre ces événements organisés au parc des expositions, un programme spécial a été proposé cette année durant le salon à la Kunsthalle de Karlsruhe, à la Städtische Galerie et au ZKM – Zentrum für Kunst und Medien, tandis que le Badisches Staatstheater organisait, comme tous les ans, son festival Händel.

Le prochain salon art KARLSRUHE aura lieu du 13 au 16 février 2020 au parc des expositions de Karlsruhe.

2018-11-29
Collection Peter C. Ruppert – L’art concret en Europe après 1945
daire, 1972, Acryl auf Leinwand 140 x 140 cm, Museum im Kulturspeicher Würzburg Sammlung Peter C. Ruppert – Konkrete Kunst in Europa nach 1945 Foto: Elmar Hahn, Veitshöchheim © VG Bild-Kunst, Bonn 2018
Victor Vasarely, Lapidaire, 1972, Acryl auf Leinwand 140 x 140 cm, Museum im Kulturspeicher Würzburg Sammlung Peter C. Ruppert – Konkrete Kunst in Europa nach 1945 Foto: Elmar Hahn, Veitshöchheim © VG Bild-Kunst, Bonn 2018

Le choix de ces œuvres d’art concret/constructif étant particulièrement judicieux puisqu’on célèbrera l’an prochain le centenaire du Bauhaus. Outre ces pièces présentées dans le Hall 1 du salon, de nombreuses autres œuvres d’art concret seront exposées sur les stands de divers exposants.

Collection Peter C. Ruppert – L’art concret en Europe après 1945

Peter C. Ruppert, collectionneur né en 1934 et vivant à Berlin, s’enthousiasma d’emblée pour l’art concret/constructif, caractérisé par une réduction à l’essentiel, une composition rationnelle et des effets visuels surprenants. Avec pour résultat une collection intitulée Peter C. Ruppert – L’art concret en Europe après 1945 patiemment rassemblée en l’espace d’une trentaine d’années. L’exposition spéciale organisée dans le cadre du salon art KARLSRUHE 2019 présentera des œuvres sélectionnées parmi les 420 tableaux, sculptures, objets et œuvres sur papier dus aux quelques 240 artistes originaires de vingt-trois pays européens (notamment Josef Albers, Max et Jakob Bill, Leo Erb, Richard Paul Lohse et David Nash) que compte la collection d’art concret de Peter C. Ruppert. Ces œuvres, acquises par Peter C. Ruppert et son épouse Rosemarie, composent un ensemble unique en Europe par sa diversité et sa qualité. Se distinguant par l’importance qu’elle accorde à la photographie et aux artistes britanniques, cette collection est habituellement exposée dans sa quasi-totalité au Museum im Kulturspeicher de Würzburg. Ce musée d’art moderne ouvert en 2002 dans la ville bavaroise célèbre pour son architecture baroque abrite la collection municipale et la collection privée Peter C. Ruppert – L’art concret en Europe après 1945, ce qui lui a valu de recevoir le Prix des musées de Bavière en 2005.

September, 1963, Öl auf Masonit, 121,5 x 121,5 cm, Museum im Kulturspeicher Würzburg, Sammlung Peter C. Ruppert – Konkrete Kunst in Europa nach 1945, Foto: Karl Arendt, ADF, Köln © VG Bild-Kunst, Bonn 2018
Josef Albers, Bright September, 1963, Öl auf Masonit, 121,5 x 121,5 cm, Museum im Kulturspeicher Würzburg, Sammlung Peter C. Ruppert – Konkrete Kunst in Europa nach 1945, Foto: Karl Arendt, ADF, Köln © VG Bild-Kunst, Bonn 2018

L’art concret présenté par les galeries exposant au salon

Une soixantaine d’années après l’apparition du groupe ZERO sur l’initiative de Heinz Mack et Otto Piene, des œuvres de ces deux artistes ainsi que de Bernard Aubertin, Piero Dorazio, Gotthard Graubner, Christian Megert et Günther Uecker seront exposées au salon art KARLSRUHE 2019. La seizième édition de ce salon consacré à l’art moderne classique et à l’art contemporain sera aussi l’occasion d’apprécier des œuvres de Constructivistes tels que Günter Fruhtrunk (mort en 1982) et Georg Karl Pfahler (mort en 2002), ainsi que de peintres et sculpteurs tels que Josef Albers, Antonio Calderara, Victor Vasarely et Ludwig Wilding.

art KARLSRUHE – Art moderne classique et contemporain

Du 21 au 24 février 2019, le salon art KARLSRUHE accueillera 208 galeries originaires de seize pays différents qui présenteront un large éventail de la production artistique des 120 dernières années. On pourra également apprécier à ce salon vingt espaces Sculpture invitant à la contemplation et 120 One-Artist-Shows qui présenteront en détail la production d’artistes triés sur le volet. Le comité d’organisation a soigneusement sélectionné les exposants parmi les galeries allemandes et étrangères les plus célèbres.

Des visites guidées confiées à des historiens de l’art offriront par ailleurs une vue d’ensemble du salon ou permettront au contraire d’apprécier en détail telle galerie ou la production de tel artiste. Autre particularité de l’édition 2019 du salon art KARLSRUHE : la visite guidée proposée à l’occasion du centenaire du Bauhaus, qui présentera des œuvres de divers artistes affiliés à ce mouvement ainsi que le rôle de pionnier de cette école du design dont l’influence est encore perceptible aujourd’hui.